Accueil À LA UNE GROUPES PUBLICS INDUSTRIELS : Sifi Ghrieb en évalue les performances

GROUPES PUBLICS INDUSTRIELS : Sifi Ghrieb en évalue les performances

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La première activité du nouveau ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, moins de deux semaines après sa prise de fonctions, a été consacrée, ce samedi, aux groupes publics industriels.
Il  a entamé, samedi à Alger, une série de rencontres avec leurs responsables en vue d’évaluer les performances de ces groupes, celles de leurs filiales et entreprises affiliées. Il s’agit de garantir leur efficacité et de remédier aux dysfonctionnements et obstacles qu’ils rencontrent. Selon un communiqué du ministère, Sifi Ghrieb a tenu des réunions de travail au siège du ministère avec les responsables du Groupe des industries locales (Divindus), du Groupe des industries électroniques, électroménagères et électriques (Elec El Djazair), de la Société nationale de sidérurgie (SNS), ainsi que du Groupe algerian chemical specialties (ACS) et leurs filiales respectives. Une feuille de route a été élaborée et des instructions concrètes ont été données par le ministre, en vue d’améliorer les performances, l’efficacité et les résultats de ces groupes industriels et de leurs filiales, conformément aux orientations du président Abdelmadjid Tebboune, pour dynamiser le secteur industriel. Le communiqué a précisé que les directives concernent principalement les « plans d’action des groupes, les stratégies de relance, leur situation financière et économique, l’adoption de politiques de marketing dynamiques sur les marchés extérieurs, notamment africains, ainsi que le renforcement du rôle des centres de formation du secteur et leur implication accrue dans la réalisation des objectifs fixés ». Les entraves et les difficultés rencontrées par certaines entreprises relevant du portefeuille du secteur ont été examinées et des mécanismes pour les surmonter ont été évoqués par le ministre qui a, notamment, selon la même source, souligné l’importance de créer un cadre de coopération et de coordination entre les groupes industriels et les autres secteurs économiques. Un guide stratégique national pour l’industrie sera élaboré, portant sur les intrants, les extrants, les compétences nationales dans les métiers de l’industrie, les déchets industriels et les parcs de technologie industrielle. Il servira de référence pour la prise de décisions au niveau des groupes publics, le développement de l’ingénierie inverse dans le domaine industriel, l’orientation des investisseurs et des startups, ainsi que pour les différents centres de recherche. Autre priorité abordée par le ministre dans ses orientations : la conformité, en raison de son rôle crucial dans l’assurance de la qualité des produits, facilitant ainsi leur exportation et leur accès aux marchés internationaux, a indiqué le communiqué du ministère. À partir de la réunion de samedi tenue par le ministre avec les groupes publics industriels, une série de mesures et de procédures seront adoptées pour une prise en charge urgente des situations et des contraintes rencontrées par les groupes industriels et leurs filiales, a fait savoir le communiqué du ministère. On sait que les groupes industriels publics ont été réhabilités ces dernières années, après avoir été pratiquement laminés durant les décennies précédentes alors qu’ils avaient constitué le fer de lance de l’industrialisation de l’Algérie, durant les années 1970. Fait significatif : il y a deux mois, le Groupe des industries métallurgiques et sidérurgiques qui s’appelait IMETAL a été rebaptisé Société Nationale de Sidérurgie (SNS), nom historique de la première entreprise de sidérurgie en Algérie. On entend, à nouveau parler de SONAREM, en tant que Groupe engagé dans un important programme de projets miniers structurants. Le secteur public industriel est appelé à apporter sa contribution majeure pour que l’industrie hisse sa part dans le PIB à 10%. Dans ce sens, des efforts ont commencé à être déployés pour améliorer la gouvernance des Groupes publics pour une exploitation optimale de leurs ressources humaines et de leurs équipements, pour, également, leur éviter de tomber dans le piège de l’endettement et devenir un poids pour l’État.
M’hamed Rebah

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