Accueil À LA UNE TôT OU TARD, LA PRISON LES ATTEND : Netanyahou et Gallant ne...

TôT OU TARD, LA PRISON LES ATTEND : Netanyahou et Gallant ne peuvent échapper à l’arrestation

0

Les criminels de guerre, Netanyahou et Gallant, tentent désespérément d’échapper à l’arrestation après les mandats d’arrêt émis contre eux par la Cour pénale internationale (CPI) pour «crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 au moins », jour où l’accusation a déposé la demande de mandat d’arrêt.
à ce jour, l’entité sioniste, mené par le criminel Netanyahou, poursuit son agression génocidaire contre la population palestinienne de Ghaza. Mais tôt ou tard, les deux criminels passeront devant le tribunal et fatalement, pour eux, ils iront en prison. Le monde a changé, l’entité sioniste ne peut échapper indéfiniment à l’application du droit international. Hier, samedi, le procureur de la CPI de La Haye, Karim Khan, a demandé à la première chambre d’appel de rejeter la demande de l’entité sioniste de suspendre ces mandats d’arrêt, car, a-t-il expliqué, la demande de l’entité sioniste « ne répond pas aux critères d’un appel direct, conformément à la Convention de Rome ». Il y a quelques jours, l’entité sioniste, qui prétend ne pas reconnaître la Cour, a cru pouvoir exiger que la décision de la CPI soit réexaminée. La Cour a rejeté cette demande et a insisté sur la mise en œuvre des jugements rendus à l’encontre de Netanyahou et Gallant. Pour rappel, le 6 novembre 2023, le président, Abdelmadjid Tebboune, avait appelé tous les hommes libres du monde et les juristes arabes à intenter une action judiciaire devant la CPI contre l’entité sioniste qui commet des massacres contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza. Une dizaine de jours après, le jeudi 16 novembre 2023, l’Afrique du Sud déposait une plainte auprès de la CPI contre le gouvernement sioniste. Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, à l’origine de cette saisine exigeait une action de la Haye face aux crimes de guerre commis à Ghaza par l’entité sioniste. Un an après, le jeudi 21 novembre 2024, la CPI a émis les mandats d’arrêt contre le dénommé Benjamin Netanyahou et son ancien « ministre » de la Défense, Yoav Gallant, pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 au moins, jour où l’accusation a déposé les demandes de mandats d’arrêt ». Entretemps, fin mai, le quotidien britannique « The Guardian » avait révélé au grand jour la guerre secrète menée par l’entité sioniste contre la CPI, et ses sombres méthodes allant de l’espionnage au piratage informatique et à l’intimidation pour tenter de « faire dérailler l’enquête » sur les crimes de guerre perpétrés en Palestine occupée. Peu de jours après la décision de la CPI, le samedi suivant, Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, a rappelé aux États membres de l’Union européenne (UE) qui ont signé la Convention de Rome, qu’ils sont tenus d’appliquer les mandats d’arrêt émis par la CPI à l’encontre des deux responsables de l’entité sioniste. Ce n’est pas facultatif, a-t-il insisté. « Et s’ils ne le faisaient pas, il y aurait un cas juridique de non-respect de l’obligation légale », a expliqué Josep Borrell. De son côté, le président de la sous-commission « droits de l’Homme » au Parlement européen, Mounir Satouri, a rappelé, deux jours après, à l’UE et ses États membres leur obligation de « se conformer » aux décisions de la CPI, soulignant qu’elles sont « contraignantes ». Il a souligné que « les principes du droit international et du droit international humanitaire s’appliquent à nous tous et nous protègent tous ». Il s’est dit « préoccupé » par « les menaces politiques » auxquelles fait face la CPI, appelant l’UE, ses institutions et ses États membres à « protéger la Cour ». On sait que le président Macron, utilisant un artifice qui a choqué les Français qui croient en la justice, a déclaré qu’il n’appliquera pas la décision de la CPI, ce qui signifie que les deux criminels sionistes ne seraient pas arrêtés s’ils se rendaient en France. Cela n’évitera pas à l’entité sioniste les poursuites judiciaires pour les crimes commis à Ghaza après le 20 mai 2024. La résistance palestinienne  a exigé la formation d’un comité international pour enquêter sur l’utilisation dans le nord de la bande de Ghaza par l’entité sioniste d’armes internationalement interdites, qui conduisent à la vaporisation des corps.
M. R.

Article précédentSALAH GOUDJIL À PROPOS DE L’ARRÊT DE LA CJUE : « C’est une nouvelle reconnaissance internationale à la justesse de la cause sahraouie »
Article suivantÉDUCATION NATIONALE : C’est parti pour les examens du premier trimestre