La résistance libanaise a annoncé une attaque aérienne inédite contre la base navale d’Ashdod, située à 150 km des frontières entre le Liban et la Palestine occupée.
Selon le communiqué, des drones kamikazes ont été utilisés pour frapper avec précision des cibles stratégiques, dans le cadre des opérations nommées Khaybar.
Ce raid aérien marque une nouvelle étape dans le soutien affiché au peuple palestinien et dans la défense de la souveraineté libanaise face aux menaces israéliennes. Parallèlement à cette offensive, une série de frappes massives de missiles a visé plusieurs régions israéliennes. Les villes de Tel-Aviv, Haïfa et Nahariya, ainsi que des colonies dans le nord et le centre, ont été frappées à plusieurs reprises. D’après les médias israéliens, plus de 170 missiles ont été tirés depuis le Liban ce matin, entraînant des dégâts considérables et des victimes parmi les civils et militaires.
La résistance libanaise a concentré ses tirs sur Tel-Aviv avec pas moins de quatre salves de missiles, dont certains à longue portée, atteignant des infrastructures militaires critiques. Haïfa, Netanya et Herzliya ont également été touchées par des roquettes, déclenchant des alertes incessantes et obligeant des centaines de milliers d’Israéliens à se réfugier dans des abris. Les rapports israéliens indiquent des destructions importantes, notamment à Herzliya, Shfayim, et Ma’alot où des missiles ont directement frappé des bâtiments. D’autres projectiles ont touché la région de Sharon et des zones résidentielles autour de Tel-Aviv, provoquant des blessures parmi la population. Dans le nord, des cibles militaires israéliennes situées près de la colonie d’Avivim et de Maroun al-Ras ont été bombardées, causant des pertes dans les rangs des soldats. La chaîne israélienne Channel 12 a reconnu l’inefficacité du système de défense Dôme de fer face à cette intensité de tirs.
Ces attaques surviennent alors qu’Israël intensifie ses opérations militaires au Liban et à Ghaza. Malgré les pertes subies ces derniers mois, la résistance libanaise démontre sa capacité à maintenir une puissance de frappe significative, non seulement près des frontières, mais également dans les zones centrales du territoire israélien.
Cette montée en puissance des affrontements, associée aux difficultés d’Israël à protéger ses zones stratégiques, illustre un tournant majeur dans le conflit, faisant craindre une escalade régionale de grande ampleur. alors que dans le cadre de la bataille en cours, baptisée Ouli Al-Baas, la résistance libanaise a poursuivi ses opérations intenses contre les forces de l’occupant sioniste au cours des dernières 24 heures, infligeant des pertes significatives. la résistance libanaise a engagé des affrontements dans neuf points de contact différents. Deux de ces affrontements ont impliqué des échanges directs de tirs à courte distance dans les environs de Deir Mimas (secteur est) et aux abords de Bayada (secteur ouest). Durant ces combats, trois chars israéliens « Merkava » ont été détruits à l’est de Bayada, à l’ouest de Shamaa et autour de la localité de Jbin, portant à 54 le total des chars détruits depuis le début de l’offensive terrestre israélienne.
Par ailleurs, la bataille pour le contrôle de la ville de Khiyam, située dans le secteur est, se poursuit pour le septième jour consécutif.
L’armée israélienne tente vainement d’en prendre le contrôle depuis son flanc oriental. Dans ce contexte, la résistance a également ciblé sept regroupements militaires à l’est de Khiyam, un autre au sud dans la région de Al-Omra, ainsi que cinq autres positions autour du triangle Deir Mimas-Kfarkila, infligeant de nouvelles pertes aux forces israéliennes. En parallèle, elle a intensifié ses frappes contre des bases et des colonies israéliennes dans le nord de la Palestine occupée. Des attaques ont visé les colonies de Hanita, Al-Manara, Al-Malikiyya et Bar’am, ainsi que cinq autres colonies, dont Kiryat Shmona (à deux reprises), Avivim, Dishon, Eliat HaShahar et Meron. De plus, la base de Sharaga et le quartier général de la brigade Golani, situés au nord d’Acre, ont été frappés à deux reprises : une fois par des salves de missiles et une autre via une attaque aérienne.
Ces développements montrent que la résistance libanaise maintient une cadence élevée de ses opérations, mettant en échec les tentatives israéliennes de neutraliser les tirs venant du sud du Liban. Alors que l’occupant cherche à sécuriser ses frontières et à désactiver les capacités offensives de la résistance, il semble peiner à contenir une telle intensité militaire.
Avec des affrontements persistants et des frappes stratégiques dans le nord et le centre d’Israël, la résistance libanaise continue de prouver sa capacité à faire face à l’escalade sioniste tout en soutenant les populations palestiniennes et en défendant la souveraineté du Liban.
L’armée libanaise et des civils touchés en pleine escalade sioniste
L’armée libanaise et des civils ont été durement frappés par une nouvelle série d’attaques israéliennes dans le sud et la Bekaâ, entraînant des pertes humaines et des destructions importantes. Un militaire a été tué et 18 autres blessés, dont certains grièvement, lors du bombardement par l’occupant sioniste d’un centre de l’armée libanaise situé à Al-Amriyeh, sur la route reliant Al-Qlayleh et Tyr, dans le sud du pays. L’attaque a causé des dégâts matériels considérables au bâtiment ciblé. Dans la région de la Bekaâ, l’aviation de l’occupant a intensifié ses frappes.
Deux raids ont été menés sur la localité de Baddnayel et la plaine de Bouday, provoquant des destructions. Un autre raid israélien a visé une maison dans la localité de Mashghara, dans la Bekaâ occidentale, entraînant la mort de deux civils et blessant 20 autres, selon des sources locales.
Ces attaques, qui s’inscrivent dans une escalade continue, mettent en lumière les violations graves du droit international par Israël. Le gouvernement libanais a appelé la communauté internationale à agir pour protéger les civils et l’intégrité territoriale du Liban, tout en réaffirmant son droit à se défendre face à ces agressions.
Le Liban fait face à une situation humanitaire critique, alors que les infrastructures civiles et militaires continuent d’être la cible d’attaques systématiques, aggravant les souffrances de la population et menaçant la stabilité régionale.
M. Seghilani
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