Accueil ACTUALITÉ GHAZA : 44 211 martyrs en 415 jours de génocide

GHAZA : 44 211 martyrs en 415 jours de génocide

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Depuis 415 jours, l’agression israélienne contre Ghaza continue de faire des ravages. Les bombardements intensifs se poursuivent, causant des dizaines de martyrs et de blessés chaque jour.
Dans le nord de Ghaza, l’aviation israélienne a une nouvelle fois ciblé les infrastructures médicales en frappant les conduits d’oxygène de l’hôpital Kamel Adwan. Lors de cette attaque, le directeur de l’hôpital, le docteur Houssam Abou Safia, a été grièvement blessé par une frappe de drone israélien. Ces attaques, qualifiées de crimes de guerre, s’inscrivent dans une campagne plus large visant les hôpitaux et le système de santé déjà dévasté du territoire.Dans le quartier de Shujaia, à l’est de la ville de Ghaza, des centaines de familles ont été contraintes de fuir après de nouvelles menaces de bombardements israéliens. Des dizaines de familles ont traversé la ville à pied, portant sur leur dos leurs maigres affaires, faute de moyens de transport. Le manque de carburant et les destructions massives des infrastructures par l’occupation rendent tout déplacement extrêmement difficile. Selon des sources locales, les réfugiés cherchent refuge dans des zones prétendument « sûres », mais les Nations unies rappellent qu’aucun lieu dans Ghaza n’est épargné par les frappes, y compris les zones déclarées « humanitaires ». Les pluies récentes ont aggravé la situation des milliers de déplacés vivant sous des tentes de fortune. Les eaux de pluie ont envahi plusieurs camps, détruisant les biens et les abris des réfugiés, notamment dans le camp d’al-Yarmouk, le parc municipal de Ghaza, et des zones proches des écoles utilisées comme refuges. Les inondations, combinées à la destruction des systèmes d’évacuation des eaux par l’armée israélienne, augmentent les risques sanitaires et la menace d’effondrement des bâtiments précaires. Les organisations humanitaires locales appellent à une aide urgente pour fournir des abris résistants et prévenir une catastrophe supplémentaire durant l’hiver. Depuis le début de l’offensive israélienne le 7 octobre 2023, le bilan des martyrs à Ghaza s’élève à 44 211, dont une majorité d’enfants et de femmes. Plus de 104 567 personnes ont été blessées, tandis que des milliers de corps restent enfouis sous les décombres des zones pilonnées. Les frappes ont également causé des famines, particulièrement parmi les enfants et les personnes âgées, alors que l’ensemble des infrastructures vitales a été détruit. Ce conflit, l’un des plus meurtriers de l’histoire contemporaine, est désormais considéré comme une catastrophe humanitaire sans précédent. Ghaza et le Liban restent pris au piège d’une violence continue, tandis que les appels à une action internationale immédiate pour protéger les civils et mettre fin à cette tragédie se multiplient.

25 ex-détenus de nouveau arrêtés en Cisjordanie occupée
Depuis son occupation en 1948, l’entité sioniste persiste dans ses violations des droits des Palestiniens, notamment en ce qui concerne les conventions de Genève, les résolutions de l’ONU et le droit international humanitaire. Cela fait maintenant plus de 14 mois que ces violations se poursuivent, particulièrement en ce qui concerne les prisonniers politiques. Dans une nouvelle escalade des infractions à l’accord d’échange de prisonniers signé en novembre 2023, 25 Palestiniens libérés dans le cadre de cet accord ont été arrêtés à nouveau par l’armée d’occupation sioniste. Parmi ces détenus, 19 restent actuellement en détention, souvent sans accusation claire, et sont placés sous le régime controversé de la détention administrative. Cet accord, négocié à Doha avec la médiation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), avait permis la libération de 240 prisonniers palestiniens, dont 107 enfants, dans le cadre d’une trêve limitée après les événements du 7 octobre 2023. Cependant, l’occupation sioniste continue de restreindre leur liberté en imposant des interdictions sévères, notamment l’interdiction d’exercer toute activité politique ou de participer à des manifestations. Selon la Commission palestinienne des affaires des détenus, des figures emblématiques comme Israa Jaabis, Fadwa Hamada, Ahed Tamimi et Hanan El Barghouti faisaient partie des prisonniers libérés. Plusieurs d’entre eux risquent de se retrouver à nouveau en détention sous des prétextes judiciaires fallacieux. Fadwa Hamada, originaire d’El-Qods occupée, a récemment été condamnée à deux ans de prison, malgré les démarches entreprises par ses avocats pour empêcher sa réincarcération. Thaer Shriteh, porte-parole de la Commission, a dénoncé ces arrestations récurrentes, en particulier celles touchant des enfants, soulignant que ces persécutions font partie d’une stratégie continue de l’occupant sioniste pour réprimer la résistance palestinienne. Il a appelé les parties ayant parrainé l’accord à exiger que l’occupant respecte ses engagements et cesse de harceler les anciens détenus. Ces violations se produisent dans le contexte d’une guerre génocidaire menée contre le peuple palestinien, notamment à Ghaza, et face à l’incapacité de la communauté internationale à faire appliquer les accords internationaux. Parallèlement, à El-Qods occupée, 144 colons sionistes ont pris d’assaut l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa ce dimanche, protégés par la police d’occupation. Ces incursions répétées visent à judaïser la ville et à altérer son identité culturelle, malgré son statut sacré pour l’Islam. Ces provocations, combinées aux arrestations injustifiées, illustrent la stratégie systématique de l’occupation visant à saper les droits des Palestiniens et à violer les accords conclus.

L’IPDC s’engage pour la protection des journalistes
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a salué l’adoption par le Conseil intergouvernemental pour le développement de la communication (IPDC) d’une résolution axée sur la protection des journalistes palestiniens. Cette décision, prise lors de la 34e session de l’IPDC à Paris, s’inscrit dans un contexte où les journalistes sont régulièrement pris pour cible par l’occupation sioniste, notamment dans la bande de Ghaza. La diplomatie palestinienne a souligné l’importance de cette résolution, qui figure dans le rapport de l’UNESCO sur la protection des journalistes. Le texte met en lumière le rôle essentiel des médias dans la diffusion d’informations précises et indépendantes, tout en appelant à la préservation de leurs droits et de leur sécurité, particulièrement dans les zones de conflit. La Palestine a dénoncé les crimes perpétrés contre les journalistes dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, date marquant le début de l’agression génocidaire de l’occupation sioniste. Selon le ministère, ces attaques violent ouvertement le droit international, les résolutions de l’UNESCO, ainsi que les ordonnances de la Cour internationale de justice (CIJ) et de l’Assemblée générale de l’ONU, qui demandent la fin immédiate des hostilités. La résolution adoptée exhorte toutes les parties à respecter les droits et la sécurité des journalistes dans les zones de conflit. Elle affirme également la responsabilité de l’UNESCO en matière de protection des journalistes, rappelant les principes de sa Déclaration de 1997 sur ce sujet. Le ministère palestinien a insisté sur l’importance de traduire cette résolution en actes. Il a notamment demandé au directeur général de l’UNESCO de répondre aux besoins urgents des journalistes à Ghaza, en mettant en œuvre des mesures concrètes pour leur protection et leur soutien. Enfin, la résolution condamne fermement l’augmentation du nombre de journalistes martyrs dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression. Elle réaffirme la nécessité pour les organisations internationales de ne pas se limiter à des condamnations verbales, mais d’accompagner ces déclarations d’actions tangibles pour garantir la sécurité et les droits des journalistes en zones de conflit. Une action attendu par d’autres organisations tel que reporters sans frontières RSF et autres.

Un ancien responsable de la Défense aérienne israélienne prédit un enlisement militaire
Un ancien responsable de la défense aérienne dans l’armée de l’occupation israélienne, a averti que l’armée israélienne est condamnée à s’enliser davantage à Ghaza avec l’arrivée du deuxième hiver de guerre. Selon lui, « il n’y a aucun changement tangible à l’horizon concernant la situation sur le terrain dans la bande de Ghaza », et les combats risquent de continuer avec une intensification de l’implication israélienne dans cette guerre. Dans une interview accordée au quotidien Israël Hayom, Himovitch a exprimé sa déception quant à l’échec de l’opportunité de lier la fin du conflit à la libération des otages palestiniens. Bien que la possibilité d’une solution politique, incluant la libération des captifs contre un cessez-le-feu, ait été « une priorité d’Israël », il estime qu’elle a été « malheureusement inexploité ». Selon lui, « la situation à Ghaza est bien plus complexe » que la situation dans le nord, où des accords sont en discussion avec le Liban. L’ancien responsable a également souligné que l’armée israélienne, qui mène une série d’invasions et d’opérations militaires dans la bande de Ghaza, se retrouvera à mener de nouvelles incursions dans différentes régions du secteur. « Tant que le gouvernement israélien n’est pas prêt à discuter de ce qui viendra après le Hamas à Ghaza, les incursions israéliennes se poursuivront, et les combats entre l’armée israélienne et les groupes de résistance continueront, augmentant le coût en vies humaines parmi nos soldats », a-t-il déclaré. Himovitch a ajouté que sans une solution politique qui met fin à la guerre et entraîne le retrait des forces israéliennes de Ghaza, « les chances de libérer nos 101 otages à Ghaza deviennent de plus en plus minces ». Concernant le front nord, il a estimé que la situation est également complexe, précisant que la mise en œuvre des conditions israéliennes pour une paix durable demeure difficile. Il a souligné que la stabilité dans le nord, bien que nécessaire, pourrait n’être que temporaire, et que l’armement et les capacités de combat israéliennes devront être renforcées pour répondre aux défis futurs. Enfin, Himovitch a évoqué la nécessité de clore les théâtres de guerre de manière stratégique, un défi qu’il considère aussi important que l’engagement militaire initial. « Savoir comment fermer les zones de guerre est une décision aussi courageuse que de partir en guerre. Cela nécessite leadership et vision, et nous en avons plus que jamais besoin », a-t-il conclu.

Un colon israélien aux États-Unis tué et découverte du corps d’un rabbin aux Émirats
Les médias israéliens ont rapporté la mort d’un colon israélien nommé Aviv Brock, tué la nuit dernière dans l’État du Tennessee, aux États-Unis. Sa famille avance l’hypothèse que cet incident pourrait être un « acte terroriste », bien que les circonstances exactes de sa mort soient encore en cours d’investigation. Selon le quotidien israélien Israel Hayom, Aviv Brock, qui travaillait comme serrurier à Memphis dans une communauté juive, a été tué et volé après avoir été contacté par un client pour une intervention. Lorsqu’il est arrivé sur les lieux, il a été tué. Le département d’État américain a confirmé être au courant de l’incident et vérifie actuellement les détails de l’affaire. Les autorités israéliennes ont exprimé leur souhait de rapatrier le corps de Brock en Israël pour les funérailles. Cet incident s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes et d’attaques contre des Israéliens à l’étranger, souvent liées à l’agression israélienne contre Gaza et le Liban, ainsi qu’à des manifestations de soutien à la Palestine. Des altercations récentes entre partisans d’Israël et défenseurs de la cause palestinienne ont eu lieu à Amsterdam et au stade de France à Paris, et le rabbin israélien tué aux Émirats arabes unis en fait également partie. Parallèlement, Israël a annoncé la découverte du corps de son rabbin, Tsvi Kogan, qui avait disparu depuis jeudi dernier aux Émirats arabes unis. Dans un communiqué conjoint du gouvernement israélien et du ministère des Affaires étrangères, il a été indiqué que les services de sécurité et de renseignement des Émirats ont retrouvé le corps de Kogan. Le communiqué a qualifié sa mort d' »acte terroriste », promettant que l’État d’Israël utiliserait tous les moyens possibles pour poursuivre les responsables de ce meurtre. En réponse à cet incident, le Conseil de sécurité national israélien (NSH) a renouvelé ses recommandations pour que les Israéliens évitent les voyages non essentiels aux Émirats. Israël a également émis un avertissement de niveau 3 concernant les risques sécuritaires dans la région, mettant en garde contre les menaces potentielles à l’encontre des Israéliens et des Juifs. De plus, les autorités israéliennes ont interdit aux soldats et colons israéliens de se rendre aux Émirats, sauf dans des situations jugées d’urgence. Tsvi Kogan, un membre de la communauté Habad, un groupe ultra-orthodoxe, était également un ancien membre de l’armée israélienne, comme l’ont montré des photos publiées par sa famille.
M. Seghilani

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