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LA FRANCE DES LIBERTÉS À GÉOMÉTRIE VARIABLE S’EST LIGUÉE POUR DÉFENDRE BOUALEM SANSAL : L’Algérie souveraine dérange !

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Décidément la France de Macron semble marcher sur la tête. Toutes ses droites, qui font de la guerre contre le maghrébin, le français qui n’a pas de sang bleu, un sacerdoce, se sont liguées pour défendre un basané qui a fait l’ultime trahison à ses origines pour rentrer dans les bonnes grâces de Marianne.
Du jamais vu, Marine Le Pen, Zemmour, Mohamed Sifaoui, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang, Nicolas Dupont Aignan, ont tous ouvert leur clapet pour défendre Boualem Sansal. Même Tahar Bendjelloun, le bouffon de M6, celui qui reste muet devant les crimes de son maître M6, et qui a dépassé le stade de la prosternation, de la génuflexion et du baise-main pour avouer sa foi en son roitelet et l’ordre sioniste, s’est mis lui aussi de la partie.
Au nom de quel principe, ces forces rétrogrades et de la régression sont sorties de leur tanière pour crier leur soutien à Sansal. Au nom de la liberté de penser, d’expression, de la défense des droits de l’Homme ?
Cela fait tordre de rire car Sansal n’a pas été arrêté pour ses idées mais pour avoir craché sur le sacrifice de plus d’un million et demi de martyrs, de milliers de moudjahidine et de tout un peuple en remettant en cause la souveraineté nationale. Il n’a jamais été inquiété quand il a ouvertement manifesté son soutien à Israël en effectuant un voyage à Tel Aviv. Il n’a jamais été inquiété quand il avait critiqué le pouvoir algérien qu’il avait accusé de tous les maux. Mais il a franchi une ligne rouge qui s’appelle la souveraineté et l’unité nationale.
Dans une dépêche, l’Aps indique que tout le bottin anti-algérien et accessoirement prosioniste a fait front commun pour défendre un de ses missionnés. « L’agitation comique d’une partie de la classe politique et intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal est une preuve supplémentaire de l’existence d’un courant haineux contre l’Algérie. Un lobby qui ne rate pas une occasion pour remettre en cause la souveraineté algérienne », rappelle l’APS.

Ils se sont démasqués 
«Eric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang, Nicolas Dupont Aignan et Tahar Bendjelloun, son ami marocain qui récupère d’une sciatique à force de baise main à Mohamed VI sont tous montés au créneau pour défendre ce révisionniste qui s’est pris les pieds dans le tapis», note l’agence.
Il faut rappeler à ces messieurs de l’indignation à géométrie variable qu’ils sont restés insensibles aux cris de douleurs des enfants et des femmes de Ghaza et du sud du Liban. Il faut également rappeler à ces chantres de la liberté d’expression et de penser qu’ils sont restés muets comme des carpes quand la police française a interdit les manifestations de soutiens à la Palestine, ou quand elle a déclaré la guerre aux porteurs du drapeau palestinien pourchassés dans les rues de Paris et des autres villes françaises. Il faut également leur rappeler leur silence criminel devant le traitement partial et discriminatoire par les médias français du drame palestinien. Ces messieurs de l’agitation, ces pantins qui ne ratent aucune occasion pour déverser leur fiel sur l’Algérie ne semblent pas avoir encore dépassé l’amertume de leur défaite et la perte d’un pays qu’ils considéraient comme leur chasse gardée, leur arrière-cour, leur garde-manger.
Ce lobby haineux a vécu une mauvaise semaine et il faut comprendre la tête de bois qu’il affiche. « D’abord, un de ses protégés, Kamel Daoud, a été pris la main dans le sac, exploitant les douleurs d’une victime du terrorisme en Algérie pour rafler « le Goncourt ». Ensuite, leur ami génocidaire Netanyahou s’est vu délivrer un mandat d’arrêt international par la Cour pénale internationale (CPI). Enfin, l’autre écrivain de Gallimard, Sansal, s’est arrêté en plein délire révisionniste. Au passage, ce même Sansal avait été accusé par l’écrivain Wassini Laâredj de lui avoir volé son titre et la trame du Roman « 2084 la fin du Monde », note l’Aps.

La France n’a rien à exiger !
Le bâtard de la Marianne, celui qui s’est vu naturalisé français et qui traine sa gueule de nervi mal luné sur les plateaux de télévision, Eric Zemmour a poussé son outrecuidance jusqu’à proférer une injonction au gouvernement français, «la France doit exiger sa libération immédiate». Quel culot, une hyéne édentée qui s’évertue à vouloir exhiber des crocs qu’elle a perdus.
Le président Macron qui revient d’un voyage bronzé du Brésil, où il avait traité les Haïtiens de « cons » comme l’avait fait avant lui un de ses prédécesseurs qui avait traité les maghrébins de racaille à nettoyer au karcher, s’est dit très préoccupé. « La France Macronito-Sioniste qui s’offusque de l’arrestation de Sansal à l’aéroport d’Alger, n’a toujours pas déclaré au monde si elle a la souveraineté nécessaire de pouvoir arrêter Benjamin Netanyahu, si jamais il se pointerait à l’aéroport Charles De Gaulle ! Puisque Paris parle de Droit et de Droits de l’Homme, se conformer au droit international dans le cas de Netanyahou serait déjà un bon début », note l’Aps. La France de Macron, qui avait confié la gestion sécuritaire du match des Bleus face à Israël au Shabak israélien, ne peut pas parler de souveraineté  et ne peut pas parler de liberté puisqu’elle a cédé ce qui lui restait de dignité et de souveraineté au CRIJF et ses mentors les sionistes. Elle ne peut pas également donner des leçons sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales. Son vécu est tellement souillé qu’il rebute même les français de souche, ceux qui ne sont pas les naturalisés par décret. « Le même Macron qui parle de « crimes contre l’Humanité » en Algérie concernant la colonisation française, qui admet la reconnaissance historique d’assassinat d’État dans le cas de Ali Boumendjel, Maurice Audin ou de Larbi Ben M’hidi, poussant la contrition jusqu’à envoyer son ambassadeur avec une gerbe de fleurs sur la tombe de notre martyr, prend la défense d’un négationniste, qui remet en cause l’existence, l’indépendance, l’Histoire, la souveraineté et les frontières de l’Algérie », rappelle l’agence Aps.
La France qui légifère à tour de bras sur les lois mémorielles, surtout quand il s’agit du révisionnisme anti-juif (Loi Gayssot), ne devrait-elle pas, plutôt, condamner Sansal pour sa tentative de nier l’existence même de la Nation algérienne. Ça serait un bon sujet d’étude et de négociation pour Benjamin Stora ! En définitive, à chaque poussée de fièvre anti-algérienne, Paris charge Alger de tous les maux alors que l’Algérie agit, toujours, selon le principe de cohérence. Accuser l’Algérie d’empêcher la liberté d’expression, alors que les Français détiennent toujours Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram, plateforme mondiale de l’expression, est la confirmation de cette sinistre comédie dont seul Sansal est le pantin utile. La France continue de détenir dans ses geôles le militant libanais Georges Ibrahim Abdallah depuis près de quarante ans alors  que les preuves l’ont pourtant disculpé de toute charge criminelle ou terroriste. Mais ce cas, la presse française aux ordres, et les chantres de la liberté et des droits de l’homme sont frappés de surdité et de mutisme quand il est évoqué.
Slimane B.

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