Les services de la Sûreté de la daïra d’El-Kala (El-Tarf) ont saisi plus de 7.000 comprimés psychotropes et arrêté quatre personnes, indique-t-on lundi dans un communiqué de la Sûreté de cette wilaya de l’Est du pays. Selon la même source, exploitant des informations relatives à l’activité d’un réseau criminel spécialisé dans le commerce illégal de psychotropes, les enquêteurs de ces services ont lancé des investigations ayant conduit à l’identification et l’arrestation des membres de ce réseau criminel et à la saisie de cette quantité de psychotropes qui était cachée dans le domicile de l’un d’entre eux et prêtes pour être transportée et écoulée. Menée sous l’égide du parquet territorialement compétent, l’opération a permis de saisir 7.395 comprimés psychotropes, deux véhicules de tourisme exploités pour cette activité criminelle, une somme d’argent issue de ce trafic et des armes blanches prohibées de catégorie 6, ajoute le communiqué. Les suspects ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’El-Kala pour « possession, transport et importation de psychotropes d’une manière illégale dans le cadre d’une bande criminelle organisée », selon la même source.
Quatre morts et 182 blessés sur les routes en 24 heures
Quatre (4) personnes sont décédées et 182 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus au cours des dernières 24 heures à travers le pays, indique lundi un communiqué de la Protection civile. Les accidents mortels ont été enregistrés dans les wilayas de Djelfa, Batna, Blida et Guelma, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, suite à l’effondrement d’un mur de clôture d’une habitation, causant le décès d’un enfant et des blessures à trois autres. Les équipes de la Protection civile sont également intervenues pour prodiguer des soins de premières urgences à 4 personnes incommodées par le monoxyde de carbone, émanant d’un chauffe-bain à l’intérieur de leur domicile à Aïn El-Turk, à Oran, ajoute la même source.
6e édition du Salon « SECURA North Africa » prévue à Alger du 3 au 5 décembre
La 6e édition du Salon de sûreté, sécurité, feu et urgences « SECURA North Africa », se tiendra du 3 au 5 décembre prochain au Palais des Expositions (Alger), avec la participation de nombreuses entreprises nationales et internationales spécialisées dans la sécurité des personnes et des biens, les infrastructures et la cybersécurité, ont annoncé lundi les organisateurs. Lors d’une conférence de presse, M. Salim Bettahar, responsable du développement des affaires auprès de « Easyfairs », société organisatrice de l’événement, a précisé que le salon, qui verra « la participation de 70 exposants d’Algérie, d’Italie, de France, de Tunisie, d’Espagne, d’Angleterre et des Émirats arabes unis », constitue une opportunité pour les acteurs des secteurs économiques et sociaux de prendre conscience de « l’importance du respect des normes de sécurité pour protéger les individus, les établissements et les infrastructures, ainsi que de la gestion des catastrophes ». Au cours du salon, les dernières technologies en matière de « lutte contre la cybercriminalité et d’intégration de l’intelligence artificielle dans le domaine de la sécurité et de la protection des données contre les cyberattaques seront présentées », a ajouté M. Bettahar. A l’instar des éditions précédentes, le salon de cette année verra la participation de plusieurs organismes nationaux, tels que le ministère de la Défense nationale (MDN), la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), les Douanes nationales, les Chambres de commerce et le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI). À cette occasion, le responsable a indiqué qu’une vingtaine de conférences seront présentées par des experts spécialisés dans les domaines de la sécurité et de la prévention, tels que la lutte contre la cybercriminalité, la prévention et la sécurité au travail, la lutte contre les incendies et la gestion de crise. Ces rencontres constitueront un espace d’échange d’expériences entre les fournisseurs et les distributeurs d’équipements de sécurité.
La Méditerranée a perdu 70% de son eau il y a 5,5 millions d’années
La Méditerranée a perdu 70% de son eau il y a 5,5 millions d’années, un assèchement spectaculaire dû à une période de fermeture du détroit de Gibraltar, selon une étude publiée lundi. L’étroit passage maritime, qui sépare l’Espagne du Maroc, joue un rôle essentiel dans cet écosystème. Les fleuves qui alimentent la Méditerranée en eau douce sont en effet trop peu nombreux pour compenser l’évaporation de l’eau de mer. Ce déséquilibre est contrebalancé par les échanges d’eaux entre la mer et l’océan Atlantique à travers le détroit. En surface, l’eau Atlantique entre en Méditerranée ; en profondeur, l’eau Méditerranéenne – plus salée – sort vers l’Atlantique. Si ce passage était aujourd’hui bloqué, cela entraînerait une baisse du niveau de la mer « d’environ 0,5 mètre par an », rappellent les auteurs de l’étude publiée dans Nature Communications. C’est ce qui s’est produit, entre 5,97 et 5,33 millions d’années avant notre ère, à la fin du Miocène. Le blocage du détroit, dû notamment aux mouvements des plaques tectoniques, a limité les échanges d’eau entre la Méditerranée et l’océan Atlantique, ce qui a entraîné une concentration de sels dans la mer.
Soudan du Sud : près de 7,7 millions de personnes risquent la famine l’année prochaine
Environ 7,7 millions de personnes vivant au Soudan du Sud, soit près de 60% de la population, seront en situation d’insécurité alimentaire aiguë l’an prochain, selon des données de l’ONU lundi. Pays parmi les plus pauvres au monde indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud voit sa situation humanitaire aggravée par des inondations d’une ampleur inédite depuis des décennies et un afflux massif de réfugiés venus du Soudan voisin en guerre. Les dernières projections du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), dont les évaluations déterminent les seuils de la faim (sur une échelle de 1 à 5), prévoient une augmentation du nombre de personnes menacées d’insécurité alimentaire aiguë. L’IPC estime que 7,69 millions de personnes, dont 2,1 millions d’enfants, seront confrontées en avril à une situation où « l’incapacité d’une personne à consommer suffisamment de nourriture met sa vie ou ses moyens de subsistance en danger immédiat » (phase 3 ou plus), contre 7,1 millions cette année.
Inde : pollution atmosphérique 60 fois supérieure aux normes OMS à New Delhi
La pollution atmosphérique a atteint lundi dans la capitale indienne New Delhi un niveau plus de 60 fois supérieur au seuil maximal fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon les mesures effectuées par la société IQAir. La concentration en microparticules PM2.5 (les plus dangereuses car se diffusant directement dans le sang) a été mesurée dans la matinée à 907 microgrammes par mètre cube d’air en certains points de la mégapole de 30 millions d’habitants, selon ces mesures. La ville est confrontée chaque hiver à des pics de pollution causés par les fumées toxiques des usines, du trafic routier, auxquelles s’ajoutent à cette période de l’année celles des brûlis agricoles saisonniers. Les autorités locales ont déclenché dimanche soir le niveau 4 de leur plan d’alerte « afin d’empêcher une nouvelle détérioration de la qualité de l’air ». La plupart des écoles de l’agglomération sont restées fermées lundi, les restrictions à la circulation ont été renforcées et le recours au télétravail est fortement recommandé, jusqu’à nouvel ordre. Selon l’OMS, la pollution atmosphérique peut causer des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers du poumon. Une étude publiée en juin dernier a établi que la pollution de l’air était responsable de 11,5% de la mortalité à Delhi, soit 12.000 morts par an.