Accueil ACTUALITÉ LUTTE CONTRE LE TERRORISME : La part de la jeunesse africaine

LUTTE CONTRE LE TERRORISME : La part de la jeunesse africaine

0

Le Réseau d’associations pour le dialogue algéro-africain et le bon voisinage algéro-africain a organisé, samedi, à Alger, en coordination et en partenariat avec l’Observatoire national de la société civile (ONSC) et le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT), une  manifestation du « Programme annuel de la jeunesse africaine contre le terrorisme », avec la participation de plus de 200 étudiants de 40 pays africains et des représentants des ambassades des pays africains en Algérie. Divers thèmes étaient à l’ordre du jour, notamment « le rôle de la jeunesse dans la prévention du terrorisme et la promotion de la paix » et « des technologies innovantes au service de la sécurité ». Plusieurs ateliers étaient prévus sur divers sujets dont « les stratégies de prévention et d’élimination de l’extrémisme », « le renforcement de la coopération régionale pour lutter contre le terrorisme » et « la contribution de la société civile à la lutte contre l’extrémisme». À cette occasion, le président de l’ONSC, Noureddine Benbraham, a prononcé un discours dans lequel il a souligné que « cette réunion, qui rassemble un groupe d’élite de jeunes dirigeants africains, vise à discuter des défis et des solutions innovantes dans le domaine de la prévention et de la lutte contre le terrorisme ». Il a également souligné que l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme constituerait une base pour commencer à étudier les effets du terrorisme et les solutions programmées pour le prévenir en Afrique.  Pour sa part, le président du Réseau d’associations pour le dialogue algéro-africain et le bon voisinage algéro-africain, Ali Sahel, a salué les efforts de l’État algérien dirigé par le président Abdelmadjid Tebboune, dans la promotion de la paix et de la stabilité, en adoptant des stratégies pionnières pour rapprocher les peuples d’Afrique. « Cette réunion qui rassemble la société civile et la jeunesse africaines, travaillera à l’élaboration d’une stratégie spéciale pour lutter contre le phénomène du terrorisme, a-t-il expliqué. De son côté, le représentant du CAERT, Hassan Osman, a également appelé à « développer une approche urgente et innovante pour faire face aux défis croissants du terrorisme et de l’extrémisme violent sur le continent africain ». Il faut, selon lui, prendre appui sur les jeunes et la société civile comme force de soutien et d’accompagnement. Au début de ce mois, dans le contexte de la célébration du 70ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée, le 1er Novembre 1954, pour l’indépendance nationale, Oran avait abrité un autre événement africain impliquant la jeunesse. Il s’agit de la quatrième édition du Forum de la jeunesse africaine, qui a abouti à une déclaration finale qui appelle les États membres de l’Union africaine (UA) à s’impliquer dans les actions initiées par la commission de l’UA pour faire face aux défis auxquels est confronté le continent africain. En marge de cet événement, le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a annoncé, dans une déclaration à la presse, l’organisation, en octobre 2025, en Algérie, d’un forum mondial de la jeunesse pour soutenir la cause sahraouie. Quelques jours après, s’est tenue, à Alger, la 4e Conférence sur la jeunesse arabo-africaine, organisée par l’Association Rassemblement des jeunes algériens pour la solidarité et le développement dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire de la Glorieuse Révolution de libération. Plus récemment, l’Algérie était présente au Sommet africain de la jeunesse tenu à Addis-Abeba (Éthiopie), avec la participation de 200 jeunes de différents pays de l’Union africaine. Cette participation a été l’occasion de rencontrer les jeunes leaders des différents pays africains, d’établir des liens avec eux, et de plaider en faveur des différentes questions intéressant notre continent, étant donné que les jeunes sont partie prenante du processus décisionnel.
M’hamed Rebah

Article précédentEN SOUTIEN À LA CAUSE SAHRAOUIE : Des milliers de marcheurs à Madrid
Article suivantLigue 1 Mobilis : Les deux clubs algérois, l’USMA et le MCA, en tête