Accueil À LA UNE POTS DE VIN, SCANDALES ET AUTRES MIGNARDISES… : La classe politique française...

POTS DE VIN, SCANDALES ET AUTRES MIGNARDISES… : La classe politique française étale ses crasses

0

La classe politique française, notamment de droite, donneuse de leçons en matière de droiture et de probité morale a une histoire jonchée de scandales politico-financiers, dont certains sont encore pendants devant la justice. 
Le dernier en date, celui de Rachida Dati, la ministre française de la Culture d’origine marocaine, poursuivie pour corruption et trafic d’influence devant un tribunal correctionnel sur requête du Parquet national financier, chargé en France des principales affaires politico-financières. Le ministère public a indiqué dans un communiqué que Rachida Dati est poursuivie pour des accusations formulées dans le cadre d’un dossier judiciaire instruit depuis 2019 à Paris, et mettant également en cause l’ancien patron du groupe automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn.
Rachida Dati est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros de la part de RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, sans contrepartie d’un travail réel, entre 2010 et 2012. Elle était à cette époque (2009-2019=, avocate et députée européenne. Le communiqué précise que le Parquet national financier (PNF) a requis contre Mme Dati un procès pour recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance, corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale, le Parlement européen.
Carlos Ghosn est, lui, visé depuis avril 2023 par un mandat d’arrêt international. Il risque un procès pour abus de pouvoirs par dirigeant de société, abus de confiance, corruption et trafic d’influence actifs, dans un dossier où l’entreprise Renault s’est constituée partie civile. La décision finale sur la tenue d’un procès éventuel revient aux juges d’instruction chargés du dossier, le Parquet national financier précise qu’un recours est toujours pendant devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Il faut préciser dans ce cadre que Carlos Ghosn, l’ancien patron de Renault qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, avait séjourné au Liban avant de se faire exfiltrer pour échapper à une procédure d’extradition vers la France.
Et ce n’est pas seulement Mme Dati qui est visée par une action en justice. La patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen, fait l’objet d’un procès où le parquet a requis son inéligibilité pour cinq ans avec effet exécutoire, dans une affaire de salaires fictifs supposés versés à des assistants de ses députés au Parlement européen. Cette femme politique qui fait de la guerre contre l’Islam et l’émigration son cheval de bataille voit son image écornée et risque même de ne pas être sur la ligne de départ pour les prétendants aux prochaines présidentielles françaises.
Avant, il y avait eu, en 2017, Claude Gueant, l’ancien directeur de cabinet et ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy condamné à deux ans de prison dont une année ferme pour le versement de primes en liquide.   Il y avait eu également Olivier Dussopt, un ancien ministre du travail, Olivier qui avait comparu en correctionnelle en 2023 pour des soupçons de favoritisme dans un marché public. Et la liste ne s’arrête pas là puisque, au mois de janvier 2024, le parquet de Nanterre avait annoncé que Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre de la Défense de la République française a été jugée dans une affaire de prise illégale d’intérêts à la mairie de Saint-Jean-de-Luz. L’ancienne ministre était visée pour son rôle présumé dans le versement de subventions à une association présidée par son père lorsqu’elle était adjointe au maire. Et les casseroles de ces chantres de la droiture et de la probité ne s’arrêtent pas à ce niveau puisqu’elles ont également concerné François Fillon, un ancien chef du gouvernement sous Nicolas Sarkozy. François Fillon, son épouse Penelope et de son ancien suppléant Marc Joulaud, ont été tous condamnés en appel en 2022 pour des emplois fictifs à l’Assemblée nationale.  Ce dernier avait introduit en 2024 un appel auprès du parquet de Paris pour contester le verdict. Et pour boucler, une part des scandales de cette droite française, retors ont évoqué les démêlées de Nicolas Sarkozy avec la justice dans le cadre des affaires  pour « corruption » et « trafic d’influence » dans l’affaire dite des écoutes ou « Bismuth », ou encore celle dite « Bygmalion » qui avait concerné des sondages triturés avant sa campagne électorale pour son second mandat. 
Finalement ces parangons de la vertu ne sont pas aussi blancs comme ils le prétendent et leur choix de s’acoquiner avec le Maroc, renseigne sur leur nature. La lune de miel qu’ils s’apprêtent à filer avec le Makhzen a un prix et M6 est prêt à le payer sous quelque forme que ce soit lui qui peut disposer des deniers du peuple marocain à sa guise.
Slimane B.

Article précédentCAN-2025 (Qualifications) : L’Algérie domine le Libéria