Accueil À LA UNE EN PALESTINE COMME AU LIBAN : L’armée d’occupation sioniste vacille

EN PALESTINE COMME AU LIBAN : L’armée d’occupation sioniste vacille

0

La crise s’intensifie au sein de l’armée de l’occupant sioniste, où des tensions apparaissent entre la direction militaire et les unités sur le terrain face aux affrontements qui se poursuivent au Liban et à Ghaza.
Sous le poids de cette situation, le colonel de réserve Kobi Marom, expert en sécurité nationale israélienne, a admis que l’offensive terrestre au Liban impose « un prix élevé » à leur armée, évoquant en particulier la puissance de la résistance libanaise et les défis posés par ses capacités de combat. S’exprimant sur la chaîne 13 israélienne, Marom a souligné l’importance de reconnaître les capacités avancées de la résistance, notamment en matière de missiles, de commandement, et de contrôle. Il a également averti que des erreurs de sous-estimation de l’adversaire, comme dans le passé avec la résistance palestinienne, pourraient être lourdes de conséquences, appelant à une plus grande prudence et à un financement pour réparer les infrastructures du nord dévastées par les bombardements. Israël tente de dissimuler les pertes subies face aux opérations de la résistance islamique libanaise, malgré les restrictions médiatiques, mais des voix s’élèvent en interne pour alerter sur les effets destructeurs de cette confrontation. Selon des sources israéliennes, des coupures d’électricité ont été signalées dans des postes de l’armée sur la frontière nord, à la suite de frappes provenant du Liban. Au cœur des conflits, un désaccord croissant oppose la haute direction de l’armée israélienne aux troupes déployées sur le terrain. Amir Bohbot, correspondant militaire du site israélien Walla, a révélé des lacunes de coordination entre les commandements nord et sud, ainsi que des défaillances dans les acquisitions d’armement et l’adaptation des missions aux forces disponibles. Qualifiant la situation de « guerre des esprits » au sud du Liban et à Ghaza, Bohbot a mentionné un passage des attaques conventionnelles à des tactiques de « guerre de rues » avec des embuscades et des engins explosifs improvisés, où la résistance utilise des méthodes de guérilla avancées pour contrer l’occupant. Les failles au sein de l’armée israélienne ont été illustrées par un incident dans la brigade 252, où des réservistes ont refusé de s’engager dans une mission à Ghaza en l’absence de moyens de déminage adaptés. Le manque d’armement et les conditions non sécurisées pour ces interventions soulignent les défis croissants pour les soldats, qui voient une rupture entre les capacités théoriques et leur application sur le terrain.

L’inquiétude de Netanyahu face à la menace des drones
Le site israélien Srugim a révélé que le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, préoccupé par la menace des drones en provenance du Liban, de l’Irak et du Yémen, envisage de reporter le mariage de son fils Avner, prévu pour fin novembre.
Cette inquiétude récurrente quant à la menace des drones, difficilement détectables et interceptables, a même poussé Netanyahu à se demander, depuis son bureau de la Knesset, ce qu’il adviendrait si un drone atteignait le siège du Parlement. Bien que le système de défense israélien soit performant pour intercepter des missiles, la menace des drones, en raison de leur discrétion et de leur capacité d’infiltration, demeure une source majeure d’inquiétude pour le chef du gouvernement. Ces déclarations et incidents révèlent une fragilité accrue au sein de l’armée israélienne face à une résistance en évolution, renforçant l’incertitude qui règne actuellement dans les rangs israéliens.

Face à des défis croissants en hiver
Dans un contexte de tensions croissantes, le chroniqueur militaire de Israël Hayom, Yoav Limor, a souligné l’urgence de parvenir à un accord de cessez-le-feu dans le nord du pays afin d’éviter de s’enliser davantage dans le conflit libanais. Selon Limor, le maintien des hostilités pendant l’hiver pourrait coûter très cher à Israël. Limor a expliqué que « s’engager dans un cessez-le-feu dans le nord n’est pas une question théorique, mais une nécessité pour ne pas se noyer dans le marécage libanais ». Il a averti que la poursuite des combats pourrait entraîner un bilan humain tragique, en particulier avec l’arrivée de l’hiver, aggravant ainsi la légitimité internationale d’Israël, impactant l’économie et augmentant la pression sur les réservistes. Cela retarderait également le retour des colons dans le nord. Le chroniqueur a ajouté que l’armée israélienne devrait achever la phase actuelle de sa mission dans le sud du Liban dans environ deux semaines. Il a suggéré que cette période pourrait être utilisée pour causer davantage de dommages aux structures stratégiques de la résistance avant un éventuel cessez-le-feu. Par ailleurs, Limor a indiqué que la fin des combats dans le nord ramènerait Israël à sa situation initiale concernant Ghaza. Quelle que soit l’administration qui émergera des élections à Washington la semaine prochaine, Israël ne pourra pas éviter de prendre des décisions sur l’avenir de la région, en particulier en ce qui concerne la question des prisonniers. Alors que des voix s’élèvent en Israël sur la viabilité de la guerre contre la résistance au Liban, il est de plus en plus reconnu que, malgré les frappes subies, elle reste capable de tirer des roquettes et de mener des opérations sur le terrain, infligeant de lourdes pertes à l’armée israélienne. Des appels à mettre fin au front nord et à conclure un accord se multiplient.
Dans ce contexte, le journal Maariv a reconnu que le Hezbollah pouvait continuer à épuiser Israël en lançant des frappes pendant plusieurs mois. Les médias israéliens rapportent également que l’ancien commandant de la brigade de Ghaza, le général de réserve Gadi Shmni, a critiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le qualifiant de froid et déconnecté des réalités sur le terrain, tout en affirmant que son gouvernement a échoué de manière catastrophique, causant d’énormes dommages à Israël. Shmni a insisté sur la nécessité de mettre fin à la guerre et de ramener les prisonniers. De son côté, le Hezbollah a réaffirmé sa préparation à un conflit prolongé, déclarant qu’il ne négocierait pas sur la base des conditions israéliennes, mais qu’il est en position de force, laissant le champ de bataille décider de l’issue des négociations.
M. Seghilani

Article précédentNOUREDDINE DJOUDI À PROPOS D’ENRICO MATTEI :«Mattei est un ami de l’Algérie qui a su allier l’éthique à l’intérêt national»
Article suivantFLN : Benmbarek appelle les jeunes à bâtir leur pays