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ALORS QUE LES FORCES D’OCCUPATION CONTINUENT À CIBLER LES HÔPITAUX : La Résistance défend héroïquement Ghaza

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Les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut l’hôpital Kamal Adwan, encerclant le personnel médical et les civils déplacés présents sur place. Hier, un massacre a été commis à Beit Lahia, au nord de Ghaza, causant la mort de 20 martyrs.
En 20 jours, les bombardements intensifiés des forces israéliennes dans le nord de la bande de Ghaza ont fait près de mille martyrs. Rien qu’hier, 20 personnes sont tombées en martyrs et plusieurs ont été blessées après des frappes ciblant deux maisons à Beït-Lahia. Au cours du 385e jour de l’agression israélienne, 63 Palestiniens sont tombés en martyrs lors de frappes israéliennes visant des maisons habitées dans la bande de Ghaza. Malgré les promesses de la délégation internationale de ne pas cibler les infrastructures médicales, les forces d’occupation ont fait irruption dans l’hôpital Kamal Adwan, regroupant les blessés et leurs proches dans la cour de l’établissement, et forçant les femmes et les enfants à se déplacer vers l’hôpital indonésien. En parallèle, les forces d’occupation ont bombardé la principale station d’oxygène de l’hôpital, la rendant inutilisable et aggravant l’état de santé des patients. Le directeur de l’hôpital, Hossam Abu Safiya, a témoigné que « les fenêtres de plusieurs chambres de patients ont été brisées par les frappes continues des forces d’occupation ». Il a également souligné que plus de 150 patients et membres du personnel, y compris des équipes médicales, sont désormais pris au piège à l’intérieur de l’hôpital Kamal Adwan, encerclés par l’armée israélienne. Le ministère palestinien de la Santé a dénoncé le fait que des centaines de patients, de membres du personnel médical et de civils déplacés, cherchant refuge face aux bombardements incessants, se trouvent également retenus par les forces d’occupation. Le ministère a précisé qu’aucun approvisionnement en nourriture, médicaments, ou matériel médical n’a été permis, qualifiant la situation dans l’hôpital de « catastrophique ». Mahmoud Bessal, directeur de la Protection civile à Ghaza, a lancé un « appel ultime au monde… nous subissons un massacre ». Il a averti que « l’occupation assiège totalement les hôpitaux, laissant aux civils pour seule issue la mort ». Il a imploré la fin des « massacres contre les médecins, les infirmiers, et les citoyens, sans quoi des milliers de martyrs tomberont dans cette guerre d’extermination ». Dans le sud de Ghaza, à Khan Younès, la situation est toute aussi alarmante, où 38 martyrs, principalement des femmes et des enfants, ont perdu la vie suite aux frappes israéliennes. Les habitants et les responsables de la santé rapportent une détérioration drastique des conditions de vie et de santé, exacerbée par le manque de ressources essentielles. Les appels à une intervention internationale urgente se multiplient, exigeant la protection des civils et l’accès humanitaire aux zones sinistrées. Malgré la mobilisation des organisations humanitaires, la violence des affrontements rend leur travail extrêmement difficile. Parallèlement, la résistance palestinienne continue de défendre le nord de Ghaza face aux forces d’occupation, engageant des combats intenses, incluant des opérations de sniper et des embuscades dans le camp de Jabaliya et la ville de Beit Lahia. Des affrontements particulièrement violents se déroulent dans la zone « Bloc 4 » du camp de Jabaliya, où la résistance palestinienne a déclaré avoir abattu un soldat israélien à l’aide d’un fusil « Al-Ghoul » dans le secteur de Razan. Elle a également mené une embuscade complexe, ciblant deux transports de troupes israéliens avec des roquettes « Yassin 105 » et « Tandem », et attaqué un bulldozer militaire D9 à l’aide d’un engin explosif près de la mosquée du martyr Imad Aqel, à l’est du camp de Jabaliya. De plus, des combats acharnés à l’arme lourde opposent la résistance aux forces d’occupation dans le nord de Beit Lahia.

Des foyers transformés en bases militaires
Les forces d’occupation israéliennes ont mené aujourd’hui une large opération d’arrestations à Anata, à l’est d’El-Qods occupée, procédant à la détention de 65 habitants. Selon des sources locales, les soldats israéliens ont pris d’assaut plusieurs maisons, causant des dommages matériels et perturbant la vie des familles. La résidence de Mohammad Ghaith a été transformée en poste militaire temporaire, où les détenus ont été transférés pour y être soumis à des interrogatoires prolongés. Dans d’autres zones de la Cisjordanie occupée, au moins huit jeunes palestiniens ont également été arrêtés. À Beït Furik, à l’est de Naplouse, l’armée israélienne a lancé une nouvelle incursion à l’aube pour la quatrième fois, bien qu’aucune arrestation ni perquisition de domiciles n’ait été signalée. Parallèlement, un groupe de colons israéliens a pris pour cible le rond-point Salman Al-Farisi, à l’entrée de Huwwara, au sud de Naplouse, menant des actes de vandalisme avant d’être confrontés par les habitants de la ville.

Des conditions inhumaines dans les geôles sionistes
Le Club du prisonnier palestinien a exprimé jeudi sa vive inquiétude quant à l’augmentation des martyrs parmi les prisonniers de Ghaza, soulignant la brutalité des arrestations quotidiennes perpétrées par les forces de l’entité sioniste dans cette enclave palestinienne assiégée, qui fait face à des violences d’une intensité génocidaire sans précédent depuis un an, accentuées par un blocus étouffant imposé depuis 20 jours dans le Nord. Dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne Wafa, l’association souligne que ces détentions, menées sous la menace des armes, voient les détenus entassés, souvent dévêtus, dans des camions à ciel ouvert, piétinant leur dignité humaine et les normes internationales. Ces arrestations se déroulent dans des conditions inhumaines, accompagnées d’actes de torture et d’autres crimes qualifiés d’« horribles », ayant conduit au martyre de dizaines de prisonniers de Ghaza. Le Club du prisonnier palestinien dénonce également le refus des autorités d’occupation de révéler l’identité de plusieurs martyrs tombés en détention suite à des actes de torture, de mutilation, de négligence médicale, d’agressions sexuelles et d’humiliation systématique dans les centres de détention et les prisons israéliennes.

Bustinduy et la gauche espagnole appellent à suspendre les contrats d’armement avec l’entité sioniste
La gauche espagnole renforce sa pression sur le Premier ministre Pedro Sanchez afin que Madrid mette un terme à tous les contrats d’armement en cours avec l’entité sioniste et instaure en urgence un « embargo total » sur les armes destinées à cette entité, accusée d’utiliser ces équipements dans son agression contre le peuple palestinien. Cette semaine, le ministre des Droits sociaux, Pablo Bustinduy, a adressé une lettre à la ministre de la Défense, Margarita Robles (PSOE/S&D), lui demandant de suspendre tous les contrats de vente d’armes en cours avec des entreprises de l’entité sioniste, selon des sources médiatiques espagnoles. Cette lettre a été signée par les cinq ministres du parti de gauche Sumar, qui est le principal partenaire de la coalition gouvernementale. Les ministres ont exprimé leur souhait de voir la suspension de « certains contrats » de vente d’armes à l’entité sioniste, bien que Madrid n’ait pas approuvé de nouveaux contrats depuis le début de l’agression à Ghaza il y a plus d’un an, selon l’agence EFE. Ils ont également demandé à Pedro Sanchez d’interrompre la fourniture ou le transfert d’armes, de munitions et d’équipements militaires lorsqu’il existe des raisons de croire qu’ils pourraient être utilisés dans les territoires palestiniens occupés. L’aile la plus critique de la coalition demande à l’Espagne d’appliquer un « embargo total » sur les armes à destination de l’entité sioniste. Dans sa lettre, Pablo Bustinduy rappelle que la Cour internationale de justice a souligné que les États ont l’obligation de ne pas contribuer à la situation résultant de la présence de l’entité sioniste dans les territoires occupés et doivent s’assurer de ne pas entraver le droit à l’autodétermination du peuple palestinien, tout en respectant le droit international. En mai dernier, le Premier ministre Sanchez avait annoncé que l’Espagne reconnaissait l’État palestinien dans ses frontières de 1967, emboîtant ainsi le pas à des pays comme la Norvège et l’Irlande.
M. Seghilani

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