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UNE VIOLATION DU DROIT INTERNATIONAL ET UN DÉFI À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE : Israël tire sur les Casques bleus au Liban !

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Les forces d’occupation sionistes poursuivent leurs attaques contre les installations de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), dans le sud du pays, provoquant des dégâts importants et blessant deux soldats.
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell a dénoncé ces attaques, les qualifiant d’ »inacceptables et injustifiées ». Il a souligné qu’une ligne dangereuse avait été franchie, exprimant le soutien total de l’UE à la mission de la FINUL, mandatée par le Conseil de sécurité de l’ONU. Selon un communiqué de la FINUL, des tirs de chars sionistes ont touché leur quartier général, blessant gravement deux Casques bleus indonésiens. Les attaques israéliennes se sont intensifiées vendredi, avec des frappes visant une tour de surveillance de la FINUL à Naqoura, endommageant l’entrée principale du site. Ces actes ont suscité une vague de condamnation internationale, notamment de la part de l’Union européenne, qui appelle à un cessez-le-feu immédiat. En parallèle, un officier de la résistance islamique au Liban a affirmé que l’armée sioniste tente d’utiliser la FINUL comme bouclier humain pour masquer son incapacité à progresser militairement. Il a également été observé, via des images satellites, un déploiement inhabituel de véhicules militaires sionistes près d’un site de la FINUL à Marun al-Ras le 5 octobre. La FINUL a exhorté l’armée israélienne à cesser immédiatement ses opérations au Liban, lesquelles mettent en danger à la fois des civils et ses propres troupes, qualifiant ces actions de « développement extrêmement préoccupant ».

La situation des Casques bleus se dégrade
La sécurité des Casques bleus de la FINUL, la mission de paix au Liban, est de plus en plus menacée, a alerté Jean-Pierre Lacroix, chef des opérations de paix des Nations unies, jeudi dernier. Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité, il a déclaré que « la sécurité des soldats de la paix est aujourd’hui de plus en plus compromise ». Il a rapporté que deux Casques bleus ont été blessés et plusieurs véhicules endommagés, notamment lorsqu’un poste d’observation de l’ONU à Naqoura a été touché par des tirs de chars de l’armée sioniste. Lacroix a dénoncé cette situation, soulignant qu’elle témoigne d’un mépris pour la protection accordée par le droit international aux installations et au personnel de l’ONU. Le 10 octobre, l’armée sioniste a effectivement ouvert le feu sur des Casques bleus. Déployés depuis plusieurs décennies dans le sud du Liban, ces soldats patrouillent le long de la « Ligne bleue » de séparation entre l’entité sioniste et le Liban, conformément à un mandat du Conseil de sécurité. Lacroix a noté que des affrontements violents se sont intensifiés depuis le début de l’invasion terrestre par l’armée sioniste, le 1er octobre. Cette situation met gravement en danger les Casques bleus. Avant de lancer ses opérations terrestres, l’armée sioniste avait demandé aux Casques bleus de quitter leurs positions situées à moins de 5 km de la Ligne bleue, prétextant des raisons de sécurité. Toutefois, les Casques bleus sont restés en position, respectant le mandat qui leur a été confié, tout en réévaluant constamment leur situation face aux risques actuels. En réponse à cette menace, la FINUL a renforcé la protection de ses positions près de la Ligne bleue et a décidé de réduire de 25 % l’empreinte des positions les plus touchées en raison des conditions de sécurité. Le 6 octobre, 300 soldats de la paix ont été temporairement relocalisés dans des bases plus grandes, et le déplacement de 200 autres est prévu. Lacroix a rappelé que la responsabilité de garantir la sécurité des Casques bleus incombe aux acteurs présents sur le terrain, et l’ONU a « vivement protesté » auprès des autorités sionistes concernant ces développements. Il a également souligné que le chef de la FINUL, en collaboration avec la Coordonnatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, travaille activement avec les parties concernées pour encourager une désescalade immédiate et un retour à la cessation des hostilités. « Nous sommes prêts à soutenir tous les efforts en vue d’une solution diplomatique », a-t-il conclu.

Les mensonges de Danny Danon à l’ONU
L’ambassadeur de l’entité sioniste à l’ONU, Danny Danon, a affirmé que « Tel-Aviv n’a pas l’intention d’occuper le sud du Liban » et a accusé l’Iran de devoir « tenir ses mains ensanglantées à distance du Liban. » S’adressant directement à Hadi Hachem, représentant par intérim du Liban à l’ONU, Danon a déclaré : « Vous devriez vous tenir à mes côtés, et non avec le représentant iranien. Que vous l’admettiez ou non, Israël, le Liban et le monde libre sont unis contre le régime islamique iranien. » Il a également appelé à condamner l’ingérence iranienne au Liban. Danon a conclu son discours en arabe, s’adressant au peuple libanais avec ces mots : « Le Liban appartient aux Libanais, pas aux Iraniens. » Cependant, ses propos négligent la réalité sur le terrain, où la résistance palestinienne et les leçons historiques de la colonisation rappellent que « la Palestine appartient aux Palestiniens, et non aux sionistes. » Malgré ses déclarations, l’entité sioniste continue d’occuper les fermes de Chebaa au Liban, malgré son expulsion lors de son occupation précédente. Lors de son intervention au Conseil de sécurité, Danon a également affirmé que le peuple libanais avait « longtemps souffert sous l’emprise de cette organisation terroriste » et a ajouté que « le Hezbollah serait repoussé au nord du fleuve Litani. » Il a souligné que la pérennité de cette situation dépendait de l’armée libanaise et de la FINUL, précisant que leurs obligations actuelles, en vertu de la résolution 1701, devaient non seulement être respectées, mais aussi renforcées. Selon lui, « le peuple libanais, pris en otage par le Hezbollah, partage avec Israël un intérêt commun à atteindre cet objectif. » Il a ajouté que « l’entité sioniste n’a pas pour but d’occuper le sud du Liban, mais de protéger ses citoyens. » Il a aussi exhorté le Conseil de sécurité à garantir les mécanismes nécessaires pour que l’armée libanaise et la FINUL puissent remplir leurs missions.

Les civils pris pour cible à Beyrouth et dans le sud
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé hier l’ONU à adopter une résolution pour un « cessez-le-feu immédiat » afin de mettre fin aux agressions sionistes en cours contre le Liban depuis trois semaines. M. Mikati a averti que le pays traverse une « phase délicate, dangereuse et très sensible », précisant que « le Liban est aujourd’hui victime de l’arrogance » de l’entité sioniste. Il a insisté sur le fait que c’est cette dernière, et non le Liban, qui rejette le cessez-le-feu, affirmant l’engagement du gouvernement libanais envers la résolution 1701 et soulignant « la capacité de l’armée à remplir son rôle ». Le Premier ministre libanais a également contacté le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, pour discuter des efforts en faveur d’un cessez-le-feu. Par ailleurs, il a souligné que l’attaque sioniste contre la force de maintien de la paix des Nations unies, la FINUL, « mérite une réponse internationale ferme ». Depuis le 23 septembre, l’entité sioniste a mené une opération de grande envergure contre le Liban, en particulier dans le sud et la banlieue sud de Beyrouth. Une semaine plus tard, le 30 septembre, des opérations terrestres ont également été lancées dans le sud du Liban. Les forces d’occupation sionistes ont effectué une série de frappes aériennes sur plusieurs villages libanais, notamment dans la région de Bouday, à l’ouest de Baalbek, causant la mort de cinq personnes, selon un bilan provisoire. Ces bombardements ont également touché des villages tels que Jabchit, Kfartabnit, Khiam, Blat, et Naqoura. Hier, l’aviation israélienne a ciblé Bouday, tuant cinq civils, selon le correspondant d’Al-Mayadeen dans la région de la Bekaa. Dans le sud, des frappes ont frappé des localités comme Jabchit, Hula, Chebaa, Khiam, Blat, Shaqra, Barachit, et les environs de Zrariyeh. À Jabchit, un raid a fait quatre victimes civiles et endommagé plusieurs bâtiments, selon l’Agence nationale d’information. L’aviation israélienne a également violé l’espace aérien libanais, franchissant le mur du son à deux reprises au-dessus de Tyr, Saïda, Rachaya et la Bekaa occidentale. Plus tôt dans la journée, des forces israéliennes ont tiré un obus sur l’entrée principale du QG de la FINUL à Ras Naqoura, ainsi que sur une tour de surveillance, blessant deux soldats de la force internationale. Dans la nuit d’hier, une frappe israélienne a touché un immeuble résidentiel dans le quartier de Haret Hreik, en banlieue sud de Beyrouth. Jeudi soir, Israël avait déjà effectué un massacre à Beyrouth, son troisième en dehors de la banlieue sud, après avoir frappé les quartiers de Cola et de Bachoura. Deux raids ont visé la capitale, l’un à Noueiri et l’autre à Basta, tuant plus de 22 personnes et blessant plus de 117 autres, selon un bilan provisoire. Les recherches pour retrouver les disparus se poursuivent. Le ministère libanais de la Santé a annoncé que le bilan total de l’agression sioniste contre le Liban depuis le 8 octobre 2023 s’élève désormais à 2.141 martyrs et 10.099 blessés.
M. Seghilani

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