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L’ANCIEN AMBASSADEUR EN POSTE À ALGER CONTINUE À AGITER L’ACCORD DE 1968 : « Non M. Driencourt, l’Algérie n’a rien gagné »

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L’ex ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt ou le Bob Denard en col blanc, semble prendre en grippe l’Algérie sur laquelle il tente à chaque occasion de déverser sa bile.
Enfourchant le discours de l’extrême-droite qu’il tente de séduire en déversant sa haine sur l’Algérie il s‘est fendu d’une déclaration qui, prise au sens propre comme au figuré fait dilater les zygomatiques. On s’esclaffe forcément en entendant ses insanités et il tente, à chaque fois ou un microphone lui est tendu ou qu’il se retrouve invité à un plateau des télévisions du raciste et expert en désinformation Bolloré, de s’attaquer à l’Algérie.  Mû par une rancœur née on ne sait comment il a affirmé dans un entretien livré à « Valeurs actuelles » un média qui ne se cache pas pour se réclamer de l’extrême droite, porte-parole des aigris et des nostalgiques de l’Algérie française, il a osé dire que si la France renonçait à l’accord du 27 décembre 1968 relatif à la libre circulation des algériens entre les deux rives de la méditerranée, l’Algérie perdrait sa poule aux œufs d’or.  Rien que ça.
Il est étonnant de voir que cet accord est devenu un épouvantail que les nostalgiques de l’Algérie française agitent pour nous faire peur. Une épée de Damoclès qu’ils essaient de brandir sans savoir que leur coup est un flop. Xavier Driencourt a tenté de démentir les propos du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui avait affirmé, lors de sa rencontre périodique avec les représentants des médias nationaux que cet accord est une coquille vide.  M Abdelmadjid Tebboune avait estimé que l’appel de certaines parties en France à renégocier l’accord de 1968 était « un épouvantail et un slogan politique d’une minorité extrémiste qui voue une haine à l’Algérie ». Il avait également assuré que cet accord « n’affecte en rien la qualité de la migration ni la sécurité de la France », soulignant que toute allégation contraire « est une contrevérité qui participe du chantage visant à instiller la haine de l’Algérie en France ». Pour la gouverne de cet ancien ambassadeur, agent des services secrets et conspirateurs qui a été une cheville ouvrière dans tous les coups visant à déstabiliser les anciennes colonies françaises en Afrique, l’accord du 27 décembre 1968 a été vidé de sa substance et il est aujourd’hui une coquille vide comme l’a si bien dit le président de la république. Vidé de son sens par l’avenant du 22 décembre 1985 qui a modifié certaines dispositions de sa mouture originale. 
Cet avenant avait modifié notamment les articles 1 et 2 de cet accord. Quelques années plus tard avec l’instauration du visa d’entrée en France pour les voyageurs algériens en septembre 1980, c’était le deuxième coup porté à cet accord.  En juin 1990, la convention d’application de l’accord de Schengen est signée et avec son entrée en vigueur en 1995, et l’obligation d‘un visa d’entrée en France pour les ressortissants a été instaurée. 
Et c’était un autre coup porté à cet accord qui se retrouve de ce fait vidé de tout son sens puisque l’entrée en France pour les ressortissants algériens, étudiants, travailleurs ou autres était dorénavant laissée à l’appréciation d’un agent consulaire et non plus sur la base des dispositions de l’accord de 1968.  Où se situe l’intérêt pour l’Algérie et dans quelle basse cour rode la poule aux œufs d’or de Driencourt ? 
Décidément, ce nostalgique de l’Algérie française qui fait des courbettes à l’adresse de Zemmour ; Des Le Pen et des autres extrémistes pour gagner leurs faveurs et se voir recycler chef de la diplomatie française pour le prochain quinquennat quand ses nouveaux gourous arriveront à investir le palais de l’Elysée.
Slimane B.

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