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Festival international d’Oran du film arabe : Des films documentaires palestiniens racontent la guerre génocidaire à Ghaza

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La première partie d’un projet de films documentaires palestiniens intitulé « Distance Zéro » a été projetée, lundi à Oran, dans le cadre de la 12ème édition du Festival international d’Oran du film arabe, dans la section « Distance Zéro… de Ghaza à Oran ».
Ces films sont un exemple exceptionnel de confrontation et de défi de la part de réalisateurs palestiniens, qui ont porté la caméra pour transmettre à distance zéro les conditions de vie de la population palestinienne à Ghaza, a déclaré le Commissaire du festival Abdelkader Djeriou dans son allocution d’ouverture de cette projection, rappelant la position du peuple et du gouvernement algériens en soutien à la cause palestinienne et en solidarité avec le peuple palestinien, inébranlable devant la machine de guerre de l’entité sioniste. La première partie de ce projet cinématographique comprend 11 films sur 22, signés par 22 réalisateurs palestiniens, qui ont été filmés à Ghaza durant l’agression sioniste en cours, avec des capacités limitées, dans les tentes et les destructions laissées par l’agression sioniste et les diverses formes de crimes commis, quotidiennement, dans le but d’exterminer le peuple palestinien et d’effacer son histoire. Un public nombreux est venu regarder les films de la première partie, qui concernent « Selfie » de Rima Mahmoud, « La Ichara  » de Mohamed Cherif,  » Cinéma syrien » de Ahmed Hassouna, « Flash Back  » d’Islam Zerai, « Sada » (écho) de Mustapha Kilab,  » Koul Chaia Ala Ma Youram  » (tout va bien) de Nidal Damou,  » Bouchra Naima  » (corps doux ) de Khamis Machharaoui , « Sahar « de Bachar Belbissi,  » Moualim  » (enseignant) de Tamer Nedjm, « Journée d’étude » d’Ahmed -Danaf et  » Over Load  » d’Alaa Islam Ayoub. Ces films racontent les détails du quotidien des habitants de Ghaza, qui souffrent de diverses formes de crimes commis contre eux par l’entité sioniste, depuis le 7 octobre de l’année dernière, avec des visions, des expériences, des idées créatives et des styles artistiques différents d’un réalisateur à l’autre. Dans une déclaration à la presse, l’initiateur de ce projet de films  » Distance Zero « , le réalisateur et producteur palestinien Rachid Machharaoui, a déclaré que  » la projection de ces films ont été présentés dans de nombreux pays du monde, mais au Festival International d’Oran du Film Arabe, en Algérie, ils ont un goût particulier. Il a ajouté que  » la présence du public en force est une chose importante pour les cinématographes palestiniens et nous voulons partager avec le citoyen algérien, qui est toujours solidaire avec la Palestine, ces histoires, qui ne sont racontés que dans les films « Distance zéro », signalant que ces films sont en lice dans les festivals, avec leur valeur cinématographique et sont un document pour aujourd’hui et pour les générations futures pour documenter les moindres détails de la guerre en cours à Ghaza ». Concernant la projection de ces films en Palestine, le réalisateur Machharaoui a ajouté qu’ »ils ont été projetés à Ghaza, malgré la guerre et dans dix villes palestiniennes », et la projection a été interdite à El-Qods occupée par l’entité sioniste, « qui l’a arrêtée par la force des armes et l’a considérée comme +une activité terroriste+ », annonçant que ces films seront projetés dans 80 pays. Concernant la participation des films  » Distance Zéro  » aux Oscars, le même intervenant a déclaré :  » notre objectif en y participant est de faire la lumière sur ce qui se passe à Ghaza « . Par ailleurs, quatre œuvres ont également été présentées, ce soir, dans le cadre de la compétition des courts métrages du festival, le premier étant le film  » 205  » du réalisateur libyen Faradj Mayouf, qui raconte l’histoire d’un groupe d’étudiants surpris un jour par un voyage scolaire pour finir sur les champs de bataille au Tchad. Quant au film  » El Karar  » (Décision) du réalisateur algérien Abdallah Nemiche Keroui, il raconte la souffrance de la famille quand l’un de ses membres est blessé, tandis que le film  » Saïd  » du réalisateur saoudien Rami Al-Zayer met en lumière l’histoire de Said, qui découvre que sa sœur Salma doit retourner chez sa mère et décide alors de s’enfuir dans l’espoir de trouver un endroit meilleur.
Le film  » Khorda « , du réalisateur syrien Firas Mohamed, raconte l’histoire d’un homme qui retourne dans son village, là où la guerre a pris fin, pour tenter d’y recommencer sa vie en collectant et en vendant de la ferraille.

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