Le Maroc qui vit une situation socioéconomique des plus difficiles s’est transformé en halte préférée des soldats israéliens désireux s’offrir le repos du guerrier. Des dizaines d’assassins d’enfants palestiniens, en permission de détente, sont accueillis dans le cadre des accords de normalisation entre le makhzen et l’entité sioniste dans des hôtels de luxe, pour se requinquer avant de revenir en Palestine occupée pour se livrer à d’autres crimes et d’autres exactions. Leur séjour est pris en charge par le contribuable marocain qui n’arrive plus à joindre les deux bouts. Les derniers chiffres rendus publics par des instituts de sondage marocains font état d’un taux de 82.5% de Marocains au seuil de la pauvreté alors que le chômage a atteint le chiffre astronomique de 49% durant les derniers mois. Cela explique les vagues de candidats à l’émigration qui avaient tenté il y’a quelques jours, à partir de la localité de Fnideq d’envahir les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila. Mais le plus curieux dans cette histoire est qu’au moment où les soldats de Tsahal se voient offrir des séjours VIP au Maroc, des touristes trompés par les campagnes de promotions organisées et financées par les grosses boîtes de publicité détenues par des capitaux israéliens, dénoncent ce qu’ils ont appelé une atteinte à leur vie privée par les services de la direction générale des études et de la documentation (DGED les services secrets marocains (ndlr). En effet, plusieurs ont indiqué sur des plateaux de télévision, dans des colonnes de journaux européens et dans des blogs, qu’ils ont découvert dans leurs chambres d’hôtels cinq étoiles au Maroc des caméras miniatures installées pour les espionner. Les responsables du secteur du tourisme qui n’ont pas encore réagi à ces accusations, ont tout de même tenté de répliquer en organisant une campagne de promotion des services à l’image du séjour chez l’habitant pour éloigner les établissements de luxe des feux des critiques. Plusieurs personnalités politiques, du monde des affaires, et du showbiz ont dénoncé la pratique de l’espionnage via les caméras vidéo miniatures installées dans les hôtels de luxe. C’est une pratique courante chez nos voisins pour qui la vie privée n’est pas sacrée comme le confirme l’affaire du logiciel espion Pegasus qui a consisté en le piratage des lignes téléphoniques de centaines de personnalités politiques, notamment européennes et qui fait toujours l’objet d’une enquête en France, en Belgique et en Espagne. L’histoire retiendra également que lors d’un sommet de la ligue arabe tenu en 1965 à Casablanca au Maroc, Hassan II avait permis à une équipe du Mossad de s’installer dans une suite de l’hôtel ou se tenaient les travaux des dirigeants arabes pour enregistrer tous les échanges durant la réunion. Et pour mieux servir les sionistes, il leur avait même remis une copie des minutes des travaux rédigées par le secrétariat du sommet.
Slimane B.
