L’annonce, hier, de la mort en martyr, du leader de la résistance libanaise, Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, martyr du Liban et de la Palestine, n’a rien changé à l’action armée de la Résistance libanaise et à sa détermination, notamment sur le terrain des opérations contre l’occupant israélien.
Le même jour, hier, dès le matin, ses missiles ont été lancés contre les positions militaires de l’entité sioniste. Elle continue de le faire en soutien au peuple palestinien dans la bande de Ghaza et à sa résistance, et en défense du Liban et de son peuple. Ces actions n’ont pas cessé, tout comme les sirènes qui donnent l’alerte dans les villes et colonies de l’entité sioniste. Les sirènes ont retenti dans la ville de Safed et ses environs, à Rosh Pina, et dans des dizaines d’autres endroits, depuis l’ouest de Tibériade jusqu’à la ville d’Acca, ainsi que dans les colonies entourant Ramallah. Plus tôt dans la journée, la résistance avait visé la base et l’aéroport « Ramat David » et la colonie « Capri »avec des missiles « Fadi 3 ». C’est la preuve que la disponibilité au combat, la structure et l’organisation de la résistance libanaise sont intactes, ce qui lui permet de maintenir le cap en intensifiant ses opérations. L’explication est simple : la résistance libanaise est animée moins par la présence des dirigeants que par l’idéal de la lutte anti coloniale, l’idée qui cimente ses rangs et son organisation. Les opérations de la Résistance libanaise se déroulent malgré l’agression sioniste généralisée qui a touché les régions et villages du sud, de la Bekaa et de la banlieue sud de Beyrouth. Les médias sionistes ne cessent d’annoncer les frappes de missiles venant du Liban sur les positions sionistes. L’objectif de l’armée sioniste de couper le Liban du front de soutien à la résistance palestinienne, constituée avec l’Irak et le Yémen, n’est pas atteint. De même, l’idée des dirigeants sionistes de ramener les israéliens déplacés dans les colonies du nord de la Palestine occupée, reste illusoire, depuis ces derniers jours, c’est d’autres par milliers qui fuient les colonies, devenues, les nouvelles cibles des tirs de la résistance, dans l’élargissement de la géographie de ses cibles. Dans son dernier message, Hassan Nasrallah a lancé aux dirigeants sionistes : « je vous défies de rendre les milliers de déplacés dans les colonies du nord palestinien occupé ». Pour atteindre ses objectifs, l’armée sioniste bombarde aveuglément les agglomérations libanaises, dans la capitale et le reste du pays, frappant les populations et les infrastructures, à l’aide de missiles et de bombes fournis par les États-Unis. En fait, la guerre menée par l’entité sioniste contre le Liban a commencé, non pas ce vendredi mais depuis bientôt une année, avec l’opération Déluge d’Al Aqsa qui a provoqué dans l’entité sioniste un choc psychologique qui dure encore à ce jour.
Les pertes stratégiques irréversibles de l’entité sioniste
Hassan Nasrallah avait dit : « Nous sommes en contact permanent avec les dirigeants de la résistance à Ghaza, et nous n’hésiterons pas à fournir notre aide à chaque fois ». C’est ce qu’il a fait. L’entité sioniste est entrée depuis le 7 octobre 2023, date de l’opération « Déluge d’El-Aqsa », de la résistance palestinienne, dans une accumulation de pertes stratégiques irréversibles, sur tous les plans, l’ayant plongé dans des crises politique, militaire, sociale et aussi économique, qui se poursuivront inéluctablement. Dans l’histoire récente, les assassinats de dirigeants révolutionnaires n’ont jamais empêché les processus de libération des peuples d’aller jusqu’à leur terme, Le défunt martyr Hassan Nasrallah a pris la relève de dirigeants de la résistance libanaise assassinés, dont Moussa Sadr et il a dirigé et vécu la libération du Liban depuis 1982, 1994, 2000 et 2006, contribuant, jusqu’à ce vendredi dernier, à forger la conscience politique de millions d’autres résistants, au Liban et ailleurs, comme l’avaient fait d’autres dirigeants pour la libération des pays colonisés. La mort des nombreux leaders et dirigeants de la résistance palestinienne et libanaise, et leur liste est interminable, assassinés par des actes terroristes de l’occupant israélien ne produit pas l’effet psychologique conduisant à l’abattement des citoyens mobilisés pour leur dignité et la liberté, Au contraire, à chaque fois, cela crée les conditions du renforcement du mouvement de résistance anti sioniste qui montre des capacités exceptionnelles de résilience et progresse encore plus vers son objectif. La réalité de la région, en premier lieu, l’embourbement à Ghaza depuis un an, de l’armée sioniste, aidée de façon illimitée et par tous les moyens par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, indique nettement la tendance de l’évolution de la situation, favorable aux mouvements de résistance anti sionistes. La guerre médiatique sioniste occidentale qui accompagne la guerre génocidaire contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, n’y changera rien.
M’hamed Rebah
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