La tension entre Manchester City et Arsenal a atteint un nouveau pic après des déclarations ambivalentes de Mikel Arteta, ancien adjoint de Pep Guardiola. Moins d’une semaine après un match intense entre les deux équipes, Guardiola a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse, évoquant une lutte presque guerrière sur le terrain. « Gabriel l’a parfaitement dit après la rencontre. C’est une guerre que nous menons pour provoquer l’adversaire, vous me provoquez ? D’accord, je suis là. Vous voulez une guerre ? Maintenant on se fait la guerre. » a-t-il déclaré, prêt à répondre à toute provocation.
Bien qu’il ait tenté d’apaiser les tensions en précisant qu’il avait échangé des messages amicaux avec Arteta après le match, Guardiola a été surpris par les récentes insinuations de son ancien collègue. Arteta avait affirmé détenir « toutes les informations » sur son ancien club, laissant entendre qu’il avait des éléments compromettants à disposition. Cette ambiguïté a agacé Guardiola, qui a réagi en appelant Arteta à clarifier ses propos, soulignant qu’il devrait être plus explicite dans ses déclarations.
Selon le Guardian, Guardiola, soucieux de paraître maître de ses émotions en public, aurait toutefois été très en colère en privé. De son côté, Arteta a pris la parole avant Guardiola pour tenter de calmer le jeu. Il a réaffirmé son respect et son admiration pour son ancien mentor, indiquant que la rivalité sur le terrain ne devait pas nuire à leur relation personnelle. « Je l’aime, je le respecte, je l’admire et j’admire son équipe, » a-t-il déclaré, insistant sur le fait que les résultats ne devraient pas interférer avec leur lien.
Dans un climat de tensions croissantes, les deux entraîneurs continuent de naviguer entre rivalité sportive et respect mutuel, promettant des affrontements palpitants à venir.
Mohamed Amine Toumiat