C’est la déferlante des partis politiques derrière le seconde mandat pour le président candidat à laquelle on a assisté, hier, au 6e jour de la campagne électorale. S’il y a un volet qui s’est taillé la part du lion, ce sera le social. L’augmentation des salaires, le SMIG, les allocations et pensions sociales, les retraites… autant de questions d’ordre sociale touchent directement le quotidien du citoyen. Le candidat du FFS, Youcef Aouchiche, par exemple, a rabâché sans cesse ce sujet. Augmenter oui, mais il ne nous a pas dit comment et où puiser les ressources financières pour le faire. Car, après tout, il faut veiller sur les équilibres économiques. De son côté, Abdelaali Hassani Cherif, a peu, misé sur les questions sociales. Sinon, il a tout juste effleuré la question du pouvoir d’achat qu’il dit être une priorité dans son programme. Mais, améliorer le pouvoir d’achat, passe avant tout, par la construction d’une économique solide. Toutefois, la boussole pour lui reste le caractère social de l’État qu’il conviendra à préserver. Enfin, le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune, lui, a préféré « investir » dans le dossier du logement. En s’engageant, s’il est réélu, à construire deux millions de logements.
Farid Guellil