Dans un communiqué rendu public, le Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO) a dénoncé l’agression à l’arme blanche qui a ciblé une pharmacie à Bab Ezzouar et qui a causé de graves blessures à l’un de ses employés.
«Nous apprenons avec stupeur et effroi, que la pharmacie de notre confrère Tabti située dans la commune de Bab Ezzouar a fait l’objet d’une abjecte agression à l’arme blanche », a écrit le SNAPO, précisant que « des individus probablement sous l’emprise de produits psychotropes se sont attaqués à l’équipe officinale causant une blessure très grave à l’un des employés ». Une « lâche attaque à l’arme blanche (épée) », précise la même source, qui «s’est déroulée devant la fille de notre confrère ». Tout en exprimant sa « solidarité totale au propriétaire de la pharmacie et son équipe », le SNAPO rappelle que « la profession de pharmacien d’officine est depuis quelques années la cible de délinquants consommateurs et trafiquants de drogue et de produits psychotropes ». Un nombre d’agressions, ajoute-t-on encore, qui « ont déjà conduit à des décès et des traumatismes indélébiles ». Le syndicat a estimé que « malgré l’arsenal juridique et règlementaire qui a permis la protection du pharmacien d’officine dans son exercice au quotidien, la sécurité du pharmacien, de son équipe et de l’espace de santé continue à se poser avec acuité». « Si les hautes autorités du pays ont légiféré pour protéger les professionnels de santé, le maillon faible reste le pharmacien », indique le SNAPO pour qui « les prestations et le service public que le pharmacien assure envers la population nécessitent des mesures complémentaires quant à sa protection ».
A. N.