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CONSEIL DE SÉCURITÉ : La Palestine au centre d’un débat public

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La question palestinienne a été une fois de plus, hier mercredi, au centre du débat public trimestriel sur la situation au Moyen-Orient tenu par le Conseil de sécurité dont la réunion a été présidée par le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, la Russie assurant, pour le mois de juillet, la présidence tournante de cette instance de l’ONU.
Des sources médiatiques indiquent que la Russie a choisi d’organiser cette réunion sous la forme d’un événement de signature au niveau ministériel. Le chef de cabinet du secrétaire général, Earle Courtenay Rattray, devrait prononcer un discours au nom du secrétaire général Antonio Guterres, pour faire le point sur la situation humanitaire désastreuse à Ghaza, où un risque élevé de famine persiste selon un récent rapport de classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire (IPC). Il pourrait, a-t-on appris, mettre l’accent sur les défis auxquels l’ONU est confrontée pour répondre aux besoins humanitaires des Palestiniens dans l’enclave palestinienne. De leur côté, d’après les mêmes sources, certains membres du Conseil pourraient évoquer les récentes attaques ayant fait une centaine de martyrs et de blessés dont la moitié étaient des femmes et des enfants à Al-Mawasi de Khan Younès, un quartier pourtant désigné comme « zone humanitaire », selon les chiffres fournis par des responsables palestiniens. Ils devraient également faire le point sur la situation en Cisjordanie occupée et évoquer les récentes décisions prises par l’occupation pour faire progresser la colonisation, notamment en déclarant 12,7 kilomètres carrés de terres à la faveur des plans expansionnistes. Ce n’est pas le premier débat consacré à la question palestinienne, particulièrement depuis l’agression sioniste contre Ghaza après l’opération de la résistance palestinienne, Déluge d’Al-Aqsa, du 7 octobre 2023. En fait, l’armée sioniste a soumis les Palestiniens à une répression sauvage non seulement à Ghaza mais en Cisjordanie occupée et même dans les territoires occupés depuis 1948. Au moment où le Conseil de sécurité tenait sa réunion, le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 38 794 martyrs et 89 364 blessés, selon les indications des autorités palestiniennes de la Santé. Au cours des 24 heures précédentes, l’armée d’occupation sioniste a commis 4 massacres dans la bande de Ghaza, faisant 81 martyrs et 198 blessés. Un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, les forces de l’occupation empêchant les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours, ont précisé les autorités palestiniennes. Les dirigeants de l’entité sioniste, en tête le premier ministre Benyamin Netanyahou, aveuglés par leur folie meurtrière et enragés devant leur impuissance à réaliser leurs objectifs proclamés (en finir avec Hamas et libérer les otages qu’il détient), poursuivent leur agression barbare contre la population palestinienne. Ils peuvent le faire parce qu’ils ont le soutien des États-Unis et de leurs alliés au sein de l’OTAN. Les bombes qui tuent femmes et enfants à Ghaza, sont fournies sans compter à l’armée sioniste par les États-Unis.
Le soutien du camp occidental à l’entité sioniste lui a permis d’ignorer la résolution du Conseil de sécurité sur le cessez-le- feu et de continuer à traiter avec mépris les appels lancés de tous les coins du monde pour l’arrêt de son agression génocidaire contre Ghaza. Les dirigeants de l’entité sioniste font tout pour saboter le processus de négociations pour un cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, auquel a adhéré la résistance palestinienne. Ils poursuivent chaque jour encore plus leurs crimes contre l’humanité, avec la complicité active des États-Unis dont les dirigeants font croire qu’ils œuvrent pour la solution à deux États, et agissent en sens contraire.
La preuve : les accords d’Oslo, aujourd’hui dépassés, n’ont rien donné à cause de l’opposition des dirigeants sionistes à leur concrétisation, toujours avec la bénédiction des Etats-Unis qui ne lésinent pas sur leur assistance militaire, politique et diplomatique à la guerre génocidaire menée contre Ghaza.
M’hamed Rebah

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