Alors qu’il ne reste que 10 jours pour les prétendants à la présidentielle pour valider leur participation avec le dépôt d’un dossier complet, comprenant 50 000 signatures d’électeurs ou 600 parrainages d’élus, les candidats à la candidature, notamment les partis politiques engagés dans la course, peaufinent leurs stratégies de campagne. C’est le cas du Front des forces socialistes (FFS), qui a lancé son conseil de la jeunesse afin de se mobiliser en vue de la campagne électorale. En parallèle, deux autres formations soutenant un second mandat pour Abdelmadjid Tebboune, à savoir le Rassemblement national démocratique (RND) et le Front El-Moustakbal, redoublent d’effort en multipliant les initiatives, que ce soit par la sensibilisation ou encore en projetant de collecter des signatures auprès de leur base en soutien à leur candidat.
Dans ce contexte, le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, a souligné, lors de l’installation du conseil de la jeunesse, relevant de la direction nationale de la campagne électorale du parti, «l’importance capitale d’impliquer les jeunes dans le projet politique du FFS et de les mobiliser pour la présidentielle de 2024». Il a précisé que «ce conseil visait à coordonner et à encadrer les efforts des jeunes du parti pendant la campagne électorale, en capitalisant sur leur énergie, leur ambition et leur espoir pour atteindre efficacement les objectifs électoraux du parti». Dans ce sens, le premier secrétaire du parti a rappelé que sa formation politique avait décidé de participer à l’élection présidentielle dans le but de réinvestir les espaces politiques et de revitaliser le débat public. Il a souligné que la réussite de cette campagne électorale reposait en grande partie sur la mobilisation des jeunes, notamment dans les domaines de l’innovation, des nouvelles technologies et de la communication via les réseaux sociaux.
El-Moustakbal et la collecte de signatures
Outre le FFS, le Front El-Moustakbal, a animé des activités politiques dans le cadre du peaufinage de leurs stratégies en prévision du début imminent de la campagne électorale. Dans ce contexte, le chargé de communication du front El-Moustakbal, Raouf Mâamri, a souligné, lors d’une déclaration à la presse, le soutien affirmé de son parti à un second mandat d’Abdelmadjid Tebboune. Il a rappelé que cette position avait été clairement définie lors du congrès national en janvier dernier. Mâamri a également précisé que sa formation politique, membre d’une coalition incluant le FLN et le RND, s’engageait activement à collecter les signatures auprès de ses militants en faveur de leur candidat le cas échéant.
Le RND pour la continuité des réformes et la stabilité du pays
De son côté, le secrétaire général du RND, Mustapha Yahi, a souligné, dans le cadre des célébrations de la double fête de l’Indépendance et de la Jeunesse à Guelma hier, l’«enjeu de la participation citoyenne à la prochaine élection présidentielle». Il a affirmé, dans ce sens que «le vote est non seulement un droit mais aussi un devoir national», exhortant tous les Algériens à s’engager activement pour «assurer la continuité des réformes et la stabilité du pays». Yahi a choisi de mettre en avant ce qu’il a qualifié d’«avancées significatives sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune», soulignant la «relance de la politique de développement global et le lancement de projets stratégiques majeurs». Le patron du RND a appelé, avec insistance, à une participation électorale massive pour défendre «la sécurité nationale et renforcer la stabilité». Tout au long de son allocution, il a défendu l’idée selon laquelle cette élection est «cruciale pour l’avenir de l’Algérie, symbolisant un engagement envers le progrès, la préservation des acquis sociaux et le renforcement de la démocratie participative».
TAJ, une occasion pour resserrer les rangs
La présidente du parti Tajamoue Amal El-Djazair (TAJ) Fatima Zohra Zerouati, a indiqué, que l’élection présidentielle du 7 septembre constitue «une occasion renouvelée de resserrer les rangs et de renforcer l’unité nationale ». Affirmant que cela nécessite, selon elle, de «renforcer la cohésion nationale pour faire face à toutes les conspirations ourdies contre l’Algérie, ses institutions et son peuple, en raison de ses positions historiques concernant toutes les causes justes». «Aucune pression ne forcera l’Algérie à courber l’échine» car notre pays est «fort de ses hommes », a-t-elle ajouté. Zerouati a également souligné que le parti TAJ, est «engagé, avec toutes ses structures et ses cadres, dans l’effort de faire de l’élection présidentielle du 7 septembre prochain un succès».
Le FBG adhère aux options stratégiques de l’État
Le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aissa Belhadi a appelé, depuis Relizane, les citoyens à participer massivement à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain. Soulignant que «chaque citoyen est responsable de son droit et de son devoir électoraux de participer directement à la prise de décision politique dans toutes ses dimensions en contribuant, avec force, au succès de l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain et en choisissant l’homme qu’il faut pour diriger les affaires du pays ». Belhadi a rappelé ensuite que son parti «adhère avec conviction aux options stratégiques de l’État, avec le peuple algérien pour garantir la stabilité et la continuité dans la bataille de prise de conscience et la voie révolutionnaire que les prédécesseurs ont suivi lors de la glorieuse Révolution de Novembre». Pour rappel, l’examen des dossiers par l’ANIE se poursuivra jusqu’au 27 juillet, date à laquelle sera annoncée la liste définitive des candidats à cette importante échéance. Passée cette date, les listes seront soumises à la Cours constitutionnelle qui se prononcera sur les candidats, le 3 août.
S. O.