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DES ORGANISATIONS ESPAGNOLES APPELLENT À UNE ACTION URGENTE DE L’AG DE L’ONU : « Accélérer la décolonisation du Sahara occidental »

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L’Institut international pour l’action non violente (Novact) et l’association catalane des amis du peuple sahraoui (ACAPS) pressent l’Assemblée générale des Nations unies d’assumer pleinement ses responsabilités juridiques et politiques pour accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental, tout en exhortant l’Espagne à reconnaître sa propre responsabilité dans ce processus de décolonisation d’un territoire non autonome.

Un rapport récent sur les violations des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé, coordonné par Novact et ACAPS, recommande vivement à l’Assemblée générale des Nations unies de prendre des mesures concrètes conformément à ses résolutions 1514, 1956, 2229 et 34/37. Le rapport propose également au Comité spécial chargé d’étudier la situation relative à l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de visiter de manière urgente le Territoire non autonome du Sahara occidental et de produire un rapport détaillé à présenter à l’Assemblée générale. Soulignant l’importance cruciale d’inclure un volet sur les droits humains et l’État de droit dans le mandat de la MINURSO par le Conseil de sécurité des Nations unies, le rapport insiste sur la nécessité urgente pour cette mission onusienne de protéger les civils dans les zones près des hostilités et de superviser la zone tampon au sud du Sahara occidental, en maintenant sa démilitarisation. Le rapport appelle les Nations unies à redoubler d’efforts pour garantir le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, soulignant que le déni de ce droit est à la racine de toutes les violations des droits humains. En l’absence d’un mécanisme indépendant et crédible assurant le respect intégral des droits humains au Sahara occidental, le rapport demande au secrétaire général des Nations unies d’accorder une attention particulière aux violations du droit international, du droit international humanitaire et des droits humains dans son rapport au Conseil de sécurité, y compris les avis et les déclarations des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies concernant le Sahara occidental.

L’ONU appelée à enquêter sur les violences sexuelles des autorités marocaines dans les territoires occupés  

L’Onu appelée à enquêter et rapporter les agressions et les violences sexuelles des autorités coloniales marocaines dans les territoires occupés, contre les femmes sahraouies, notamment les militantes. Le rapport souligne l’urgence pour la Représentante spéciale du secrétaire général chargée des violences sexuelles en période de conflit (RSSG-SVC) d’enquêter sur les agressions et les violences sexuelles subies par les femmes sahraouies, en particulier les militantes. Il appelle également le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme à mettre en œuvre les engagements pris lors du sommet humanitaire mondial à Istanbul en mai 2016, en condamnant systématiquement les violations graves du droit international humanitaire et les abus du droit international des droits de l’Homme.

Le rapport recommande une mission d’observation immédiate au Sahara occidental et exhorte le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies à accorder une attention particulière aux violations des droits humains, notamment le droit à l’autodétermination, face à l’occupation militaire étrangère. Il presse également le gouvernement espagnol de reconnaître sa responsabilité dans la décolonisation du Sahara occidental et de soutenir activement une solution politique mettant fin à l’occupation illégale. De plus, le rapport appelle l’UE et ses États membres à ne pas reconnaître ni soutenir l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc.

M. Seghilani

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