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États-Unis : Biden fragilisé à l’extrême après un débat raté face à Trump

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À l’issue du premier débat télévisé, jeudi soir, de l’ élection présidentielle américaine, entre les deux candidats en lice, l’actuel locataire de la Maison Blanche et son prédécesseur à la tête de la présidence des États-Unis, à quatre mois de la tenue du scrutin, « un vent de panique » selon l’expression des médias locaux, a soufflé dans les rangs du parti démocrate, du président candidat, Joe Biden, déjà en difficulté, dans sa course électorale, en raison de son soutien à la guerre israélienne contre Ghaza.
Des personnalités du monde politico-médiatiques et des voix s’élèvent, depuis la fin dudit débat, au retrait de Joe Biden de la course présidentielle, suite à sa mauvaise performance, face à Donald Trump qui, habitué au Show a passé selon les médias américains, cette première étape, sans difficultés, même s’il s’est appuyé, sur « des mensonges » pour déstabiliser davantage son rival.
Le 27 juin, à l’occasion du premier débat télévisé des présidentielles américaines, Joe Biden n’a pas rassuré ses électeurs, ni même son propre parti, quant à son « aptitude mentale ». Le débat politique a viré en un schow de spectacle à l’américaine, avec des échanges ponctués d’invectives entre les deux hommes, ayant comme point commun, avoir occupé la Maison Blanche et leur soutien indéfectible à Israël, dans sa la guerre contre le peuple palestinien et les génocides des ghazaouis, qui se poursuivent à près de neuf mois . John King, correspondant national en chef de la chaîne CNN, connue pour être favorable aux démocrates, a affirmé que le débat en question « a changé la donne, dans le sens où, à l’heure où nous parlons, il existe une panique profonde, large et très agressive au sein du Parti démocrate ». Poursuivant il dira que «cela a commencé quelques minutes après le début du débat, et cela continue » et cela implique, a-t-il poursuivi « des stratèges de parti, des élus, des collecteurs de fonds qui, dans leurs conversations sur la performance du président, disent l’avoir trouvé lamentable» a-t-il déclaré. Selon le journaliste, ces responsables démocrates, qui estiment que cette «terrible» performance du président sortant, âgé de 81 ans, candidat à la présidentielle américaine, qui se tient dans un contexte géopolitique mondial devenu non seulement complexe mais beaucoup moins confortable pour les États-unis, la prestation du président Joe Biden pourrait «nuire à d’autres personnes au sein du parti (..) et certaines de ces conversations portent sur la nécessité d’aller à la Maison Blanche et de demander au président de se retirer, d’autres conversations portent sur la nécessité pour d’éminents démocrates de rendre public cet appel», a-t-il ajouté. «Notre seul espoir est qu’il se retire (..) et une panique s’installe chez les démocrates qui n’hésitent plus à évoquer un remplacement de Joe Biden », selon le média américain Politico, qui dit avoir recueilli le témoignage d’une «douzaine» d’entre eux.
Le média évoque notamment le témoignage d’un «important donateur» du parti «et partisan de Biden» qui «a décrit la soirée de Biden comme « la pire performance de l’histoire » de l’ élection présidentielle aux États-Unis, déclarant que Biden « était si mauvais que personne ne prêtera attention aux mensonges de Trump». Politico souligne toutefois que cet appel est «peu susceptible d’aboutir (..) à moins que Biden se retire » rapporte le média d’ un conseiller. Un sondage de CNN auprès des téléspectateurs , donnait « 67% d’entre eux ont jugé que Donald Trump avait remporté le match » rappellent des médias américains . La vice-présidente de Joe Biden, Kamala Harris, se contentant de déclaré que le président candidat était «lent au démarrage» du débat télévisé avec son rival Trump a indiqué que « . «ca a été un début laborieux, c’est évident pour tout le monde, je ne le conteste pas», a déclaré la démocrate. «La prestation de Joe Biden pendant le débat était décevante, il n’y a pas d’autre façon de le dire», a reconnu sur CNN Kate Bedingfield, ex-directrice de la communication de la Maison Blanche durant ses premières années du mandat de Biden et au politologue américain Larry Sabato de déclarer à des médias que «ce fut sans conteste un désastre». Quant à l’ex-candidat démocrate à la présidentielle américaine de 2020, Andrew Yang, il dira que « les démocrates devraient nommer quelqu’un d’autre, avant qu’il ne soit trop tard», dans un message posté sur X , à mi-chemin avant la fin du débat que des millions d’américains suivaient.
K. B.

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