« L’administration Biden pourrait utiliser cet accord comme une stratégie pour détourner l’attention d’autres questions politiques ou pour séduire certains électeurs avant le débat présidentiel », avance Andy Vermaut, rédacteur en chef du média belge Indegazette.
Pour l’ancien diplomate britannique, Craig Murray, «Joe Biden ne souhaitait pas que la détention de Julian Assange arrive en pleine campagne électorale et avoir l’air d’un détracteur de la liberté d’expression, des droits constitutionnels, ce qui n’est pas une bonne chose pour le Président des États-Unis dont sa campagne électorale est déjà en grande difficulté à cause de son soutien au génocide à Ghaza ». De son côté, Lucy Komisar, journaliste d’investigation basée à New York, dénonce « le cynisme de Joe Biden qui le maintenait en prison jusqu’au moment où il pensait pouvoir obtenir un avantage en le libérant », soit, poursuit-elle « dans l’espoir que cela puisse améliorer la position de Joe Biden auprès des progressistes et lui rapporter quelques voix supplémentaires », ce qui n’est pas évident. R.I.