Trois massacres ont été commis en 24h par l’armée sioniste contre les civils palestiniens depuis l’aube d’hier causant la mort en martyrs, de 24 palestiniens et 71 blessés, les bombardements sur plusieurs zones de la bande de Ghaza se poursuivent depuis 257 jours.
À Rafah, deux personnes sont mortes et ont été transférées au complexe médical Nasser à Khan Youès après des tirs israéliens. Deux autres sont décédées dans des bombardements à l’ouest du camp de Nusseïrat. Alors que les bombardements ont aussi fait sept martyrs et plusieurs blessés à Al-Mawasi, une zone de tentes pour personnes déplacées à Rafah. D’autres attaques ont visé des maisons dans le quartier saoudien de Rafah, accompagnés d’une incursion de véhicules militaires israéliens. Des raids aériens ont frappé l’ouest de Rafah et les environs de l’hôpital de campagne émirati. Dans le centre de Ghaza également, des frappes aériennes ont tué plusieurs personnes, dont trois membres de la famille Abu Safya à Sheïkh Radwan. Trois autres corps ont été récupérés à Nusseïrat. Des tirs d’artillerie ont également ciblé Al-Zaytoun au sud-est de Ghaza. Des médecins à Rafah ont alerté sur une situation sanitaire catastrophique due aux attaques contre les hôpitaux, provoquant des décès par manque de médicaments. Trois autres personnes ont été tuées par des tirs israéliens à Ghaza et Rafah. Les bombardements ont continué dans le quartier saoudien à Rafah et sur le pont de Wadi Ghaza, entraînant plusieurs morts et blessés. À Ghaza, six personnes sont mortes dans une attaque sur la maison de la famille Abu Safya. À Nusseïrat, les corps de trois martyrs ont été retrouvés. Des drones israéliens ont tiré sur des maisons à l’est de Deïr al-Balah. Depuis le début de la guerre contre Ghaza le 7 octobre dernier, le bilan des morts a atteint 37 396, et celui des blessés 85 523, majoritairement des enfants et des femmes. Des milliers de victimes restent sous les décombres, l’accès des secours étant entravé.
L’entité sioniste refuse de remettre les cadavres des Palestiniens
L’entité sioniste maintient sa politique persistante de violation de l’intégrité des corps des martyrs palestiniens en refusant de les remettre à leurs familles, les retenant de force dans des cimetières des nombres dissimulés dans des zones militaires fermées, sans aucune transparence ni communication à leur sujet. En parallèle à sa guerre continue contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier, causant des milliers de morts, blessés et disparus, l’armée d’occupation israélienne utilise les corps des martyrs palestiniens comme moyen de punition et de chantage, et pour les pratiques illégales comme le prélèvement d’organes, tout cela sans le consentement ni la connaissance des familles. Le représentant de la Campagne nationale pour la récupération des corps des martyrs détenus, Issam Al-Arouri a déclaré à l’APS que « 515 corps de martyrs palestiniens sont actuellement retenus par Israël, incluant ceux de huit femmes et 43 enfants ». Il a souligné que « ces pratiques, uniques au monde, incluent également la détention de corps de prisonniers palestiniens morts en détention pour prolonger leur peine, en empêchant tout accès familial aux cimetières où ils sont détenus ».
Al-Arouri a également révélé l’existence de plusieurs « cimetières des nombres », y compris ceux situés dans des zones comme Ami’ad près de la frontière syro-libanaise et à Rephidim dans la vallée du Jourdain. Ces sites, longtemps cachés, ont été découverts par hasard, révélant l’ampleur des pratiques contraires au droit international humanitaire et aux normes internationales. Il a appelé à une condamnation internationale de ces violations, à une action pour faire respecter le droit international, et à une pression continue sur Israël pour la restitution des corps des martyrs palestiniens afin que leurs familles puissent enfin faire leur deuil dignement.
Israël supprime un tweet révélant une intention génocidaire
En plein milieu d’une guerre militaire intense contre Ghaza, l’entité sioniste mène une campagne de désinformation et d’incitation à la haine à travers divers médias et plateformes sociales. Cette campagne vise principalement les Palestiniens, cherchant à les déshumaniser et à les diaboliser, ce qui pourrait être interprété comme une tentative de justifier un génocide. L’occupation israélienne aurait intensifié ses efforts pour manipuler l’opinion publique et influencer le récit autour de la violence israélienne actuelle. Les médias traditionnels ainsi que les plateformes de médias sociaux comme YouTube et X sont devenus des terrains de cette guerre de l’information. Récemment, Israël a supprimé un tweet daté du 11 juin qui véhiculait une intention génocidaire, en partageant une vidéo affirmant qu’« il n’y a pas de civils innocents » à Ghaza. Ce tweet, géré par le gouvernement israélien, avait même été promu avant d’être finalement retiré. Dan Gillerman, ancien ambassadeur israélien à l’ONU, a également soutenu cette rhétorique en déclarant : « Je suis très intrigué par l’inquiétude constante du monde pour le peuple palestinien, qui, en réalité, porte sur ces horribles animaux inhumains». En novembre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a fait une déclaration similaire en disant : « Vous devez vous rappeler ce qu’Amalek vous a fait, dit notre Sainte Bible. Et nous nous en souvenons. » Cette référence biblique est vue comme un signe implicite de génocide soutenu par l’extrême droite israélienne. En novembre, la chaîne de télévision publique israélienne Kan 11 a supprimé une vidéo troublante montrant des enfants israéliens chantant « Nous allons anéantir tout le monde » en arrière-plan de scènes de destruction à Ghaza par les forces israéliennes. Cette vidéo a été produite par la société israélienne de relations publiques Rosenbaum Communications.
Moscou appelle à l’égalité des négociations à l’ONU pour la Palestine
Le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, a affirmé que l’accession de la Palestine au statut de membre à part entière à l’ONU favoriserait l’établissement de négociations sur un pied d’égalité avec Israël. Selon Russia Today, Nebenzia a déclaré qu’un tel statut permettrait à la Palestine de négocier « d’égal à égal » avec Israël. Le diplomate russe a également critiqué les États-Unis pour leur recours au veto afin de bloquer des résolutions onusiennes, soulignant que cette position est désormais en contradiction avec la volonté de la communauté internationale en faveur de l’État palestinien. Pour rappel, le 18 avril dernier, le Conseil de sécurité a échoué à adopter une résolution proposée par l’Algérie au nom du groupe arabe, recommandant l’admission de la Palestine comme membre à part entière de l’ONU, en raison du veto américain. Depuis le début de l’agression israélienne contre Ghaza le 7 octobre, la Palestine bénéficie d’un soutien international sans précédent, avec de nombreux États reconnaissant officiellement l’État palestinien et soutenant la solution à deux États.
Les crimes sionistes contre les enfants dénoncés à l’ONU
La commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies sur les crimes commis dans les territoires palestiniens occupés a rapporté qu’Israël avait causé la mort et mutilé des dizaines de milliers d’enfants dans la bande de Ghaza. Le chef du comité, Navi Pillay, a fait cette déclaration hier lors d’une réunion sur le rapport du comité, tenue en marge de la 56ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies à Genève.
Pillaya a ajouté que des milliers d’enfants pourraient encore être ensevelis sous les décombres à la suite des raids menés par l’armée sioniste sur Ghaza. Il a souligné que cette guerre israélienne avait gravement endommagé les infrastructures essentielles au bien-être des enfants, notamment les hôpitaux, les écoles et les services de base.
Des millions de tonnes de débris mortels
La guerre israélienne en cours à Ghaza, qui dure depuis plus de huit mois, a provoqué des destructions massives de bâtiments et d’infrastructures à travers toute la bande de Ghaza, entraînant la chute de plus de 39 millions de tonnes de débris. Selon une évaluation préliminaire de l’impact environnemental par les Nations unies publiée mardi. Cette situation a exacerbé une crise sanitaire déjà critique.
Dans le dernier rapport d’une série publiée par les agences des Nations unies, qui détaille l’ampleur de la dévastation à Ghaza et les risques sanitaires résultant du conflit, le Programme des Nations unies pour l’Environnement a constaté que les millions de tonnes de débris dans la bande de Ghaza contiennent des munitions non explosées, de l’amiante et d’autres substances dangereuses, ainsi que des restes humains. L’agence onusienne a également noté que la guerre avait perturbé « presque tous » les systèmes et services de gestion environnementale, créant ainsi de nouveaux risques. Elle a signalé que toutes les sources d’eau de Ghaza ont été affectées, de même que les installations de traitement et d’évacuation des eaux usées.
M. Seghilani