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FRONTIÈRE AVEC LE LIBAN : Pression maintenue sur le nord de l’entité sioniste

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L’envoyé spécial des États-Unis, Amos Hochstein, a fini par en être convaincu : seul l’arrêt de l’agression sioniste contre la population de Ghaza peut amener la résistance libanaise à cesser ses attaques contre les installations militaires du nord de la Palestine occupée.
Amos Hochstein, lui-même, reprend maintenant cette position exprimée par l’Axe de la résistance qui agit, également, sans discontinuer, à partir de l’Irak et du Yémen, en soutien à la résistance palestinienne. Seulement, l’envoyé spécial des États-Unis ne fait que parler, il n’est pas en mesure de traduire ses paroles en actes concrets pour amener l’entité sioniste à cesser son agression génocidaire contre Ghaza. Si elle avait été mise en application, la résolution du Conseil de sécurité visant un cessez-le-feu à Ghaza, proposée par les États-Unis et adoptée, aurait permis le retour au calme sur les fronts ouverts par l’Axe de la résistance. Mais, rien n’a été fait pour imposer à l’entité sioniste la mise en œuvre de cette résolution, alors que dans d’autres cas, c’est avec une célérité extraordinaire, quoique douteuse, que les textes onusiens ont été appliqués en Irak, en Libye… Grâce au soutien des États-Unis et du camp atlantiste, le pouvoir nazi-sioniste de Netanyahou confirme son mépris pour le droit international et particulièrement pour les textes contraignants émis par les instances onusiennes. Au contraire, la résistance palestinienne agit conformément au droit international. En fait, les États-Unis gardent obstinément l’illusion que l’entité sioniste pourrait arriver à un quelconque résultat qui pourrait passer pour un succès face à la résistance palestinienne. Pourtant, tout indique que le retour à la situation d’avant le 7 octobre 2023 est exclu. L’offensive  Déluge d’Al-Aqsa lancée par la résistance palestinienne a créé un nouveau contexte avec la remise en cause du processus de normalisation des relations avec l’entité sioniste engagé par quelques pays arabes dans la perspective qu’ils seraient rejoints, sous la pression des États-Unis, par le reste du monde arabe. Actuellement, ce sont les droits du peuple palestinien qui sont à l’ordre du jour au plan international, comme le prouvent à la fois la reconnaissance de l’État de Palestine par l’Espagne, l’Irlande, la Norvège, la Slovénie avec un effet d’entraînement sur d’autres pays, en plus de ceux qui ont agi dans ce sens depuis longtemps (pays africains, asiatiques, latino-américains,…), et les mesures et sanctions prises par plusieurs pays à l’encontre de l’entité sioniste. Dans l’opinion publique mondiale, la version sioniste sur la question palestinienne, qui dominait, a été balayée par l’effort d’explication de la résistance palestinienne, sur fond de lutte armée courageuse qui a mis fin au mythe de l’invincibilité de l’armée sioniste.

L’obstination des États-Unis et du camp atlantiste
L’escalade militaire à la frontière entre la Palestine occupée et le Liban est due à l’agression sioniste contre Ghaza. C’est ce qu’a fait savoir le Premier ministre libanais Najib Mikati en recevant, à son domicile, l’envoyé américain qui s’est déplacé vers l’entité sioniste et au Liban les 17 et 18 juin. Ce dernier a admis que le conflit à cette frontière a trop duré, laissant entendre que les États-Unis craindraient les retombées d’une guerre que lancerait l’entité sioniste contre le Liban. En même temps, une nouvelle aide américaine à l’entité sioniste de 18 milliards de dollars, comprenant notamment 50 F-35 ainsi que des missiles et des systèmes de guidage, est en voie d’être validée par le département d’État. Par contre, le journaliste américain Thomas Friedman a confirmé que l’entité sioniste vit aujourd’hui en « danger existentiel », à l’heure où l’axe de la résistance a réussi à «resserrer son emprise sur Israël », alors que ce dernier « n’a pas de politique militaire ou diplomatique », en réponse. Hier, les médias de la Résistance au Liban ont publié des images vidéo montrant des installations sensibles, militaires, industrielles et autres, de l’entité sioniste, qui pourraient être de prochaines cibles. L’entité sioniste a été saisie de panique par ces seules images.
M’hamed Rebah

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