Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a salué la décision de l’ONU d’inclure Israël dans la liste noire des auteurs de violations des droits des enfants, considérant cette décision comme un pas dans la bonne direction vers la responsabilisation de l’occupation pour ses crimes et la réalisation de la justice tant attendue.
Dans un communiqué publié hier, le ministère a souligné que l’absence de responsabilité internationale envers Israël et sa continuelle impunité l’ont encouragée à persister dans la commission de violations et de crimes à l’encontre de notre peuple, notamment le ciblage délibéré et généralisé des enfants, lui offrant ainsi l’environnement propice pour ignorer toutes les lois et résolutions internationales. Le ministère a insisté sur le fait que « il est temps de rassembler les efforts internationaux pour protéger les enfants de Palestine et mettre fin à leur ciblage délibéré par l’occupation », soulignant que « faire entendre la voix de la justice internationale et mettre fin à la double norme odieuse dans l’application du droit international et des résolutions légitimes internationales, ainsi que mettre fin au crime de génocide commis par le pouvoir occupant, et réaliser ses aspirations à la liberté, à l’indépendance et à l’autodétermination et concrétiser son État indépendant est la seule voie pour permettre aux enfants de Palestine de vivre en sécurité et en paix sur leur terre. Le ministère a appelé tous les pays à assumer leurs responsabilités et à revoir leurs relations avec les autorités d’occupation, en les liant à leur respect du droit international, des résolutions légitimes internationales et des principes des droits de l’homme, et à exercer une véritable pression sur elles pour mettre fin à leur guerre destructrice contre la bande de Ghaza, ainsi que leurs attaques, ainsi que celles des colons, contre les citoyens de Cisjordanie, y compris Jérusalem, et à élever leurs positions au niveau des crimes atroces subis par les civils. Le ministère a également réaffirmé son engagement continu à renforcer et à soutenir le processus de justice internationale pour réaliser la justice et l’équité pour notre peuple et le protéger jusqu’à la fin de l’occupation et la réalisation de l’indépendance.
Israël et « la liste de la honte »
Le représentant permanent de l’État de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré vendredi, que la décision des Nations unies de placer Israël sur la liste des auteurs de violations des droits des enfants, ou ce que l’on appelle la « liste de la honte », ne ramènera pas nos milliers d’enfants qui ont été tués par Israël au fil des décennies, et ne rendra pas la vie normale à ceux qu’elle a handicapés, mais c’est un pas dans la bonne direction vers la fin de la culture de l’impunité chronique dont Israël a bénéficié, et qui a laissé nos enfants souffrir de ses conséquences. Dans une déclaration en réponse à l’inclusion du secrétaire général des Nations unies, Israël, sur la liste des auteurs de violations des droits des enfants dans les conflits armés, « Israël a échappé à la punition et à la responsabilité pour ses crimes contre les enfants palestiniens depuis des décennies, ce qui lui a permis de persévérer dans le ciblage de nos enfants et de leur causer du tort, en violation flagrante de toutes les normes humanitaires, éthiques et juridiques. Il a déclaré que la vie de nos enfants n’est pas moins précieuse que celle des enfants du monde, et que la communauté internationale ne peut plus faire d’exceptions pour Israël, car ses crimes contre notre peuple sont devenus de plus en plus brutaux au point de choquer l’humanité tout entière, et « nous continuerons nos efforts légaux et politiques jusqu’à ce que justice soit rendue et que les crimes de l’occupation contre une génération palestinienne après l’autre cessent. »
L’OCI appelle à la responsabilité d’Israël
L’organisation de la coopération islamique a salué la décision du Secrétaire général des Nations unies d’inclure Israël, en tant que force occupante, sur la liste des auteurs de violations des droits des enfants dans les conflits armés. Cette mesure a été perçue comme une avancée importante pour soutenir la primauté du droit international et mettre un terme à la culture de l’impunité entourant les crimes de guerre israéliens, tout en garantissant la justice pour les victimes palestiniennes. L’organisation a appelé la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, à assumer ses responsabilités et à mettre fin à l’agression militaire continue d’Israël contre le peuple palestinien. Elle a demandé des mesures concrètes pour que les responsables de crimes de guerre et de génocide contre le peuple palestinien soient tenus pour responsables, et a plaidé en faveur de la réalisation de la justice internationale. L’OCI a également vivement condamné les attaques israéliennes brutales contre une école de l’UNRWA, qui servait de refuge aux déplacés palestiniens dans la bande de Ghaza. Ces attaques ont entraîné la mort de plus de quarante Palestiniens et ont blessé de nombreux civils, principalement des femmes et des enfants. Dans un communiqué diffusé récemment, l’organisation a qualifié ces attaques de prolongement du génocide continu dans la bande de Ghaza et a souligné qu’elles constituaient une violation flagrante du droit international humanitaire, de la Convention de Genève et des résolutions pertinentes des Nations unies, ainsi que des décisions de la Cour internationale de justice.
M.Seghilani