L’agression sauvage de l’occupant sioniste contre les Palestiniens, notamment à Ghaza, n’a pas laissé le monde sans émoi.
À travers plusieurs grandes villes du monde, des milliers de personnes sont sorties pour dénoncer le massacre perpétré par l’entité sioniste mais pour dénoncer aussi, la passivité et le silence des dirigeants face à ce crime contre l’humanité.
Dans ce sillage, des milliers de personnes étaient rassemblées mardi soir à Paris, pour la deuxième journée consécutive, pour protester contre les bombardements sionistes sur un camp de déplacés dans l’ouest de Rafah. La Place de la République, dans le cœur de la capitale parisienne, était noire de monde et la statue qui trône en son centre était décorée de drapeaux palestiniens, avec une grande banderole réclamant : « Stop au génocide ». Jusqu’à 4 500 personnes ont été rassemblées au plus fort de la soirée, selon le comptage de la préfecture de police. La foule, compacte, scandait : « Nous sommes tous des enfants de Ghaza ».
Une agence onusienne salue la vague de « reconnaissance » de l’État de Palestine
Le Bureau du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien de l’Assemblée générale des Nations unies a salué, de son coté, la vague croissante de reconnaissance du statut d’Etat de la Palestine, par la Barbade, les Bahamas, l’Irlande, la Jamaïque, la Norvège, l’Espagne et Trinité-et-Tobago. Le bureau a loué la détermination de ces pays à défendre et à promouvoir le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et à apporter de l’espoir dans un contexte de guerre dévastatrice à Ghaza et de menaces croissantes pour la survie du peuple palestinien. L’élargissement de la reconnaissance fait suite à la résolution de l’Assemblée générale du 10 mai 2024, qui réaffirme le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit à un État de Palestine indépendant. Ces développements font écho aux voix internationales de plus en plus nombreuses qui réclament l’égalité des droits et l’autodétermination telles qu’elles sont inscrites dans la Charte des Nations unies, ainsi que la fin de l’occupation sioniste du territoire palestinien, y compris El-Qods -Est, et une solution diplomatique juste et pacifique à la question de la Palestine, a poursuivi le bureau. Le bureau, a d’autre part, déploré les agressions militaires sionistes en cours à Ghaza, en particulier la frappe de dimanche dernier sur un camp de déplacés à Rafah, qui a tué au moins 45 civils palestiniens et en a blessé plus de 200 autres. Il a appelé à une enquête et exige que les responsables de ces graves violations du droit international rendent des comptes. Il a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle déploie des efforts urgents et coordonnés en vue de mettre fin à l’occupation sioniste et de parvenir à un règlement juste, durable et pacifique de la question palestinienne, afin de mettre un terme à cette injustice.
Les drapeaux palestiniens brandis dans le parlement Italien et français
Plusieurs députés italiens du Mouvement 5 Etoiles ont brandi mardi des drapeaux palestiniens et de la paix lors d’un débat à la chambre sur le Proche-Orient.
Plusieurs députés de cette formation d’opposition se sont levés et ont brandi cinq drapeaux palestiniens et un de la paix pendant le discours de leur collègue Riccardo Ricciardi, membre de leur groupe, qui plaidait pour la reconnaissance d’un Etat palestinien par l’Italie. « Nous ne devons jamais avoir peur de reconnaître à une communauté la possibilité de se rassembler autour d’un drapeau », a déclaré l’élu. La présidente de séance a rappelé qu’il n’est pas admis « d’exposer des symboles quels qu’ils soient » et les députés ont rapidement remis les drapeaux aux huissiers, sans subir de sanction dans l’immédiat. À Paris, un député de La France insoumise (gauche radicale), Sébastien Delogu, a brandi dans l’hémicycle de l’Assemblée un drapeau palestinien, lors d’une question au gouvernement sur la situation en Palestine, ce qui lui a valu une exclusion de 15 jours. En Italie, le gouvernement est favorable à une solution à deux Etats, mais il s’est abstenu lors du vote, début mai à New York, d’une résolution en faveur d’une adhésion de plein droit de la Palestine à l’ONU.
36 171 martyrs depuis le 7 octobre 2023
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 36.171 martyrs et 81.420 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué hier les autorités palestiniennes de la santé. Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 6 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 75 martyrs et 284 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
Ania N.