Les pressions pour arrêter l’agression génocidaire de l’entité sioniste contre la population palestinienne de Ghaza, qui est entrée dans son 7ème mois, se poursuivent, exercées à partir de pays, comme l’Allemagne, par exemple, qui est parmi les premiers soutiens, avec les Etats-Unis des criminels sionistes. Ainsi, selon des sources médiatiques, une équipe d’avocats allemands a appelé le gouvernement allemand à cesser les exportations d’armes vers l’entité sioniste. L’affaire a été portée par des organisations telles que le Centre européen de soutien juridique (ELSC), Law for Palestine et l’Institut palestinien pour la diplomatie publique (PIPD). « L’Allemagne a l’obligation internationale de remplir, suite aux conclusions de la Cour internationale de Justice (CIJ), d’arrêter plus que jamais ses exportations d’armes (vers l’entité sioniste). Une exigence que les Palestiniens ont réclamée au cours des six mois du génocide », a déclaré le PIPD. Dans un communiqué, les avocats ont indiqué que les livraisons d’armes « violaient les obligations du pays en vertu de la loi sur le contrôle des armes de guerre ». Ils ont cité l’ordonnance de janvier de la CIJ appelant l’entité sioniste à prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide à Ghaza. « La simple hypothèse selon laquelle les armes sont utilisées pour commettre des actes contraires au droit international suffit à interdire les exportations d’armes, en vertu de la loi », a déclaré l’avocat Ahmed Abed lors d’une conférence de presse, vendredi à Berlin. Il a espéré une décision d’ici deux à trois semaines. Aux États-Unis, même, l’ancienne présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, la représentante Nancy Pelosi, et 36 membres du parti démocrate au Congrès ont signé une lettre adressée au président Joe Biden et au secrétaire d’État Anthony Blinken, dans laquelle ils exigent la fin des transferts d’armes vers l’entité sioniste. Dans leur lettre, les représentants ont appelé l’administration Biden à mener sa propre enquête sur la frappe aérienne israélienne qui a conduit à la mort de 7 employés de l’organisation «Global Central Kitchen», qui étaient de nationalités étrangères. Le soutien de Pelosi à l’arrêt de la fourniture d’équipements militaires à l’entité sioniste a montré que c’est la position largement dominante au sein du parti, et Pelosi est un allié majeur de Biden et un membre vétéran du Parti démocrate. Il y a quelques jours, la Mission permanente de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève sur la Palestine a affirmé que le Conseil des droits de l’Homme (CDH) devrait appuyer et exécuter la résolution appelant à l’arrêt de toute vente d’armes à l’entité sioniste en tant que devoir moral en vue de tenir l’occupant sioniste responsable de sa violation continue du droit international. La Mission a souligné qu’au cours des six derniers mois, l’occupant sioniste avait écrit un nouveau chapitre atroce concernant la tragédie du peuple palestinien, qui perdure depuis 75 ans, notant que « dans la Palestine occupée, toutes les valeurs humanitaires, morales et juridiques se sont effondrées, en raison du mutisme de la communauté internationale, sans parler de l’adoption par certains pays d’une politique de deux poids, deux mesures lorsqu’il s’agit de la question palestinienne. Par ailleurs, interrogé sur la chaine britannique Sky News, le nouveau Premier ministre irlandais Simon Harris a qualifié de « répréhensibles » et de « grotesques » les actions de l’entité sioniste dans la bande de Ghaza et appelé à un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave palestinienne. « C’est épouvantable et grotesque. Nous voyons des enfants mutilés et des enfants innocents tués. C’est ignoble. Et cela doit cesser », a-t-il affirmé. « Il faut un cessez-le-feu immédiat », a dit Simon Harris, expliquant que l’Irlande était « prête à jouer un rôle dans le processus politique dans le cadre d’une solution à deux États ».
M’hamed Rebah