Accompagnant le « Déluge d’Al Aqsa » lancé le 7octobre 2023 par la résistance palestinienne contre l’occupation sioniste, le Déluge des peuples libres en soutien au peuple palestinien, qui a submergé les capitales des pays occidentaux, a son prolongement dans le monde arabe et musulman.
Vendredi dernier, la commémoration de la Journée internationale d’El-Qods a été marquée par des manifestations exigeant la fin de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza. Selon Al- Mayadeen, des manifestations ont eu lieu, à cette occasion, en Syrie, au Liban, en Irak. En Jordanie, des manifestants ont encerclé l’ambassade de l’entité sioniste dans la capitale, Amman, lors d’une marche massive intitulée « Vendredi de la colère ». Les manifestants ont réclamé l’annulation par la Jordanie de l’accord de « Wadi Araba », avec l’entité sioniste, ainsi qu’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza et l’entrée de l’aide humanitaire. À Bahreïn, des manifestations ont eu lieu pour commémorer la Journée internationale d’El-Qods à l’ouest de la capitale, Manama, et une autre manifestation a eu lieu à Diraz depuis la mosquée Imam Al-Sadiq. Les manifestants bahreïnis rejettent l’agression sioniste et exigent l’annulation de l’accord de normalisation entre Bahreïn et l’entité israélienne. Au Yémen, des manifestants se sont rassemblés sur la place Al-Sabeen dans la capitale, Sanâa, et sur plus de 100 places centrales et secondaires, ainsi que dans 14 gouvernorats yéménites, pour commémorer la Journée internationale d’El-Qods et pour confirmer la position yéménite de soutien au peuple palestinien. Dans le sultanat d’Oman, les Omanais ont manifesté après la prière du vendredi devant l’ambassade américaine à Mascate, la capitale, en solidarité avec Ghaza et la résistance palestinienne, et ont condamné le soutien continu des États-Unis à l’entité sioniste dans son agression contre la bande de Ghaza. En Iran, dès les premières heures du matin, les marches ont commencé le dernier vendredi du mois de Ramadhan, coïncidant avec l’arrivée des corps des martyrs de l’agression sioniste contre le consulat du pays à Damas. Les marches ont été organisées dans plus de 2 000 lieux dans diverses provinces iraniennes.
Au Pakistan, des marches populaires ont été lancées dans plusieurs villes. Les musulmans du Cachemire ont manifesté leur solidarité avec Ghaza et leur rejet de l’agression sioniste contre les Palestiniens. En Indonésie et en Malaisie, des manifestations ont eu lieu. Au Nigeria, dans l’État de Bauchi, des manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens. D’autre part, 120 000 personnes ont accompli hier la dernière prière du vendredi de Ramadhan à la mosquée Al-Aqsa, malgré les mesures strictes imposées par l’armée sioniste à la ville de d’El-Qods pour empêcher les fidèles d’atteindre Al-Aqsa. Ce nombre est considéré comme inférieur à la normale en cette période du mois de Ramadhan, l’an dernier à la même occasion, ils étaient environ 250 000. Des Palestiniens ont accompli la prière du vendredi dans les rues autour du point de contrôle de Qalandiya et d’autres points de contrôle sionistes, après avoir été empêchés d’entrer pour prier à Al-Aqsa. L’armée sioniste s’est déployée dans la rue Al-Wad à l’intérieur de la vieille ville et dans la rue de Naplouse près de la porte de Damas, ainsi qu’à proximité de la porte des Lions, et a érigé des barrières de fer. Les forces d’occupation sioniste ont attaqué des jeunes palestiniens alors qu’ils arrivaient à la mosquée Al-Aqsa pour accomplir des prières, et ont empêché le passage des véhicules et des motos en provenance du quartier de Wadi Al-Joz. L’armée sioniste a continué d’imposer des restrictions sévères à l’accès des citoyens à la ville d’El-Qods et a renforcé sa présence aux postes de contrôle militaires menant à la Ville sainte, contrôlant l’identité des citoyens et empêchant des centaines d’entre eux d’y accéder pour la prière du vendredi, sous prétexte de « ne pas avoir obtenu les autorisations nécessaires ».
M. R.