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 RÉSOLUTION DU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU  : Appel à l’arrêt de la vente d’armes à Israël 

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Hier, au Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU, à Genève, l’entité sioniste et ses alliés et partenaires qui lui fournissent des armes ont subi une défaite cuisante. En effet, le CDH a adopté une résolution appelant à l’arrêt de toute vente d’armes à l’entité sioniste. Selon Al Mayadeen, les Etats-Unis et l’Allemagne ont voté contre cette résolution. Auparavant, Al-Mayadeen avait appris, de sources diplomatiques occidentales à Bruxelles, que la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, avait pris l’initiative, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN à son siège à Bruxelles, de discuter de ce projet de résolution dont l’une de ses dispositions appelle à l’arrêt immédiat des exportations d’armes vers l’entité sioniste. La ministre allemande a appelé ses homologues des pays membres de l’OTAN à faire pression sur leurs gouvernements pour qu’ils votent contre cette résolution. L’Allemagne est, après les Etats-Unis, le deuxième fournisseur d’armes à l’entité sioniste pour l’aider dans son crime génocidaire contre le peuple palestinien. Outre la vente, le transfert et la livraison d’armes, de munitions et d’autres équipements militaires à l’entité sioniste, le document appelle également l’entité sioniste à « mettre fin à son occupation » du territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris El-Qods-Est. Il demande également que « l’entité sioniste lève immédiatement son blocus sur la bande de Ghaza et toutes les autres formes de punition collective ». La résolution « condamne l’utilisation d’armes explosives à large rayon d’action par l’entité sioniste dans les zones peuplées de Ghaza » et l’utilisation de l’intelligence artificielle « pour aider à la prise de décision militaire susceptible de contribuer à des crimes internationaux ». Ce texte qui a été présenté par le Pakistan au nom de 55 des 56 pays membres de l’ONU faisant partie de l’Organisation de coopération islamique (OCI), l’exception étant l’Albanie, et soutenu par Cuba et la Bolivie, a recueilli 28 voix des 47 membres du Conseil, six ont voté contre et 13 pays, dont la France, l’Inde et le Japon, se sont abstenus. La décision du Conseil des droits de l’Homme est la première du genre depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza. La résolution « condamne l’utilisation d’armes explosives à large rayon d’action par l’entité sioniste dans les zones peuplées de Ghaza » et l’utilisation de l’intelligence artificielle « pour aider à la prise de décision militaire susceptible de contribuer à des crimes internationaux ». Par ailleurs, dans une lettre publiée par le journal The Guardian, quelque 600 juristes britanniques – des avocats, universitaires spécialistes du droit, ou anciens membres de la magistrature comme l’ex-présidente de la Cour suprême Brenda Hale – ont réclamé la suspension des ventes d’armes à l’entité sioniste. Dans une autre lettre au ministre des Affaires étrangères britannique, David Cameron, des dizaines de députés et membres de la Chambre des Lords, ont appelé le gouvernement britannique à mettre fin aux ventes d’armes à l’entité sioniste, soulignant les mesures prises par d’autres pays en ce sens, comme le Canada, la Belgique, l’Italie et l’Espagne. La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les défenseurs des droits humains, Mary Lawlor, a affirmé que fournir des armes à l’entité sioniste serait une « guerre contre les droits de l’Homme » qu' »aucun argument moral ne peut justifier ».

L’Algérie contre le « double standard »

Par la voix de son Représentant permanent auprès de l’Office des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Rachid Bladehane, dans son intervention à la 55e session du CDH, l’Algérie s’est dite profondément préoccupée par le double standard au sein du CDH. Il a, par ces paroles, expliqué le vote de l’Algérie contre un projet de résolution concernant la situation des droits de l’Homme en Syrie et un projet de résolution présenté par le groupe occidental concernant la situation des droits de l’Homme en Iran. 

M’hamed Rebah

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