Les nouvelles réformes impulsées par le président de la République à l’économie nationale ont permis l’ouverture des grands chantiers relevant de plusieurs domaines d’activité. C’est le cas, par exemple, du secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui recèlent d’importantes opportunités d’investissement.
En effet, la filière locale des industries de l’électronique prospère depuis ces dernières années. Notamment, grâce à un maillage d’entreprises spécialisées qui se sont lancées dans le montage des ordinateurs de bureau, des téléviseurs LED, des tablettes électroniques ainsi que des téléphones portables. Il est question, ici, de ce dernier produit cité, à savoir le Smartphone. L’importance du marché local a poussé ainsi les autorités à envisager son industrialisation, mais aussi sa réglementation. Depuis l’ouverture du marché du téléphone portable, au moins trois opérateurs sont activité alors que le commerce du Smartphone a vu entrer sur le marché, des dizaines de marques mondiales. Sauf que, le commerce du téléphone portable, dont le boom est mondial, n’est pas toujours conforme aux règles régissant cette filière. Animées par la volonté de mettre fin à l’anarchie dans ce marché juteux qui pèserait des dizaines, voire des centaines de milliards de dinars, les autorités envisagent de mettre en place une véritable industrie du Smartphone. Dans la foulée, les ministres de l’Industrie, de la Poste et des Télécommunication et du Commerce, respectivement Ali Aoun, Karim Bibi Triki et Tayeb Zitouni, ont tenu, hier à Alger, une réunion dont le dossier du marché du téléphone portable a été posé sur la table. Ont participé à cette réunion le président du Conseil de renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, ainsi que les opérateurs de la téléphonie mobile en activité sur le marché local. Selon un communiqué repris par plusieurs sources médiatiques, la réunion a porté sur les voies et moyens permettant la fabrication locale des téléphones intelligents, ainsi que la protection des systèmes de communication, et ce, en collaboration avec les opérateurs de la téléphonie mobile.
En effet, la mise en place d’une industrie du portable ouvrirait la porte à la création d’entreprises dans ce domaine fort prisé et la génération de milliers d’emplois. Aussi, est-il visé par cette projection, la lutte contre le marché informel et la réduction de la facture des importations comme moyen rentables à l’économie national.
Il convient de rappeler que lors d’une réunion tenue le 6 mars dernier, le Gouvernement avait examiné un exposé sur le marché national des smartphones et les mesures prises pour encourager la production locale de ces appareils. Le gouvernement vise, par cette démarche, à encourager les opérateurs et les investisseurs qu’il compte accompagner dans ce domaine. Ceci, afin de mettre en place leurs projets en Algérie et répondre favorablement aux besoins des consommateurs, tout en prenant en considération les aspects de la cyber-sécurité.
Farid Guellil