De quelque côté que l’on aborde l’agression sioniste contre la population palestinienne de Ghaza, la participation directe des États-Unis à ce crime génocidaire, depuis le 7 octobre 2023, est un fait indiscutable. Les dirigeants américains aident l’entité sioniste par tous les moyens. Le dernier en date : le gel de leur financement à l’UNRWA, à la suite d’allégations de l’entité sioniste sur l’implication non prouvée de membres de l’agence dans l’opération historique menée par la résistance palestinienne le 7 octobre 2023 contre l’appareil répressif sioniste. le Congrès américain a décidé l’interdiction de tout financement à l’UNRWA durant un an, jusqu’en mars 2025. Il s’agit d’un projet de loi de 1 012 pages, qui maintient les restrictions sur le financement de l’UNRWA et prévoit, par contre, 4 milliards de dollars d’aide militaire à Israël, dont 80 millions de dollars pour l’acquisition du système de défense Dôme de fer. Les dirigeants des États-Unis vont à l’encontre d’une partie non négligeable de l’opinion publique américaine qui appelle à arrêter de fournir des armes et des bombes à l’entité sioniste. Dernièrement, un clip vidéo montrait des images de dizaines de personnes manifestant à l’Université Cornell (dans l’État de New York ) pour protester contre l’arrestation d’étudiants lors d’un sit-in pro-palestinien jeudi dernier. Le département de police de l’université a arrêté jeudi dernier 24 étudiants et employés de l’Université Cornell qui avaient organisé un sit-in en soutien à la Palestine. Le jour du sit-in, les manifestants ont exigé que l’université retire ses investissements dans les entreprises qui fabriquent des armes de guerre pour Israël. Les protestations des étudiants, des professeurs et du personnel se poursuivent depuis des mois aux États-Unis. Washington a utilisé son droit de veto à plusieurs reprises au Conseil de sécurité de l’ONU contre des projets de résolution de cessez-le-feu à Ghaza, le dernier en date du 20 février dernier contre un projet de résolution présenté par l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU, exigeant un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires dans la bande de Ghaza. « Aujourd’hui, le Conseil de sécurité de l’ONU ne parvient pas à un cessez-le-feu en raison du soutien illimité des États-Unis à la machine de guerre sioniste ». avait souligné le président iranien Ibrahim Raïssi, lors du 7ème Sommet des pays exportateurs de gaz (GECF, Alger, 29 février-2 mars 2024), conseillant aux dirigeants des États-Unis d’écouter la voix de leurs citoyens qui rejettent le génocide à Ghaza et de cesser de soutenir l’entité sioniste. Dans un entretien avec la chaîne MSNBC, le 9 mars, le président Biden a déclaré «Je n’abandonnerai jamais Israël. Défendre Israël reste d’une extrême importance. Il n’y a pas de ligne rouge où je veux arrêter totalement les livraisons d’armes» et les Israéliens ne seraient alors plus «protégés par le Dôme de fer». Le Washington Post a rapporté récemment que les États-Unis avaient secrètement accepté et conclu plus de 100 ventes militaires distinctes avec Israël depuis le début de la guerre à Ghaza, le 7 octobre 2023. Le journal a expliqué que ce nombre signifie « des milliers de munitions à guidage de précision, de bombes de petit diamètre, de bombes anti-bunker, d’armes légères et d’autres aides mortelles ». En même temps, le président Biden annonce l’acheminement d’une aide alimentaire à travers une jetée temporaire sur la côte au nord de Ghaza, qui sera construite avec la collaboration des Émirats arabes unis pour son financement. Or, l’aide aux Palestiniens passe par l’exigence de l’arrêt de l’agression sioniste et par la cessation de l’approvisionnement de l’entité sioniste en armes et en bombes, et le retrait du soutien diplomatique. Tous les observateurs honnêtes ont constaté l’hypocrisie des États-Unis dans leur posture dans l’agression sioniste contre Ghaza.
M. R.