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VÉTO AU CONSEIL DE SÉCURITÉ ET REFUS DE SE PRéSENTER DEVANT LA CIJ : L’axe Washington – Tel-Aviv s’enfonce dans son isolement

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L’entité sioniste a décidé de boycotter les audiences publiques devant la Cour internationale de justice (CIJ), à la Haye, sur les conséquences juridiques de la politique de l’occupant dans les territoires palestiniens.
Pour la résistance palestinienne, cela confirme encore le mépris des institutions internationales par le gouvernement d’occupation terroriste et sa politique consistant à tourner le dos aux résolutions et aux engagements internationaux. Le boycott de la CIJ par l’entité sioniste intervient après le veto américain opposé au projet de résolution présenté par l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU pour un cessez-le-feu immédiat à Ghaza. À ce propos, le journal américain The New York Times (NYT) a relevé dans un article publié en Une, mercredi, que « c’est la troisième fois que Washington brandit son véto pour bloquer une résolution exigeant l’arrêt des combats à Ghaza, soulignant l’isolement de l’Amérique dans son soutien continu et énergique à (l’entité sioniste) ». La résistance palestinienne a salué « les positions des pays participant aux sessions, qui ont confirmé les violations généralisées du droit international pratiquées par l’entité d’occupation terroriste contre le peuple palestinien et ses terres occupées, y compris les massacres et le génocide dans la bande de Ghaza, les violations, les meurtres et l’expansion des colonies en Cisjordanie occupée et à El Qods ». Elle appelle à « une position claire de la communauté internationale pour mettre fin à l’occupation et mettre un terme à ses violations et crimes contre le peuple palestinien ». Pour rappel, la CIJ a entamé lundi dernier les audiences publiques auxquelles une cinquantaine de pays prennent part dont l’Algérie, et ce suite à l’adoption, en décembre 2022 par l’Assemblée générale des Nations unies, de la résolution 247/77, qui demande un avis consultatif de la Cour sur les violations sionistes des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés. Les observateurs notent que c’est la deuxième fois que l’Assemblée générale des Nations unies demande à la CIJ un avis consultatif concernant les territoires palestiniens occupés. En juillet 2004, la CIJ a estimé que le mur de séparation érigé par l’entité sioniste en Cisjordanie était contraire au droit international et devait être démantelé. Il est toujours en place à ce jour. D’autre part, l’Algérie a réitéré, jeudi devant les membres du Conseil de sécurité, son appel à un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Ghaza pour mettre un terme à la tragédie humanitaire en cours, affirmant son rejet de tout plan visant le déplacement forcé des Palestiniens. « Nous nous réunissons aujourd’hui alors que l’agression contre le peuple palestinien est à son 140e jour sans que rien ne change. Les scènes de désolation et de destruction envahissent la bande de Ghaza assiégée et les exactions commises par les colons et les forces d’occupation en Cisjordanie et à El-Qods s’amplifient », a déploré Nassim Gaouaoui, représentant permanent-adjoint de l’Algérie auprès des Nations unies, dans une allocution prononcée lors de la séance ordinaire du Conseil de sécurité sur « la situation au Moyen-Orient et la question de la Palestine ». Il a soutenu qu »‘il se leurre, celui qui pense pouvoir étouffer, par le fer et le feu, la volonté de se libérer et de s’affranchir, et dissuader les Palestiniens d’établir leur État par l’implantation de colonies en Cisjordanie et à El-Qods ». Le représentant de l’Algérie a rappelé les propos du président Abdelmadjid Tebboune, qui a affirmé que « c’est cette volonté de vivre et de s’émanciper qui ne saurait être enterrée par les bombardements odieux, la destruction abjecte, les plans de déplacement et les scénarios de nettoyage ethnique que l’occupant sioniste n’a eu de cesse de commettre contre nos frères en Palestine occupée, ni par les crimes de génocide et les crimes de guerre qu’il continue de commettre (…) dans la bande de Ghaza, des crimes dont l’histoire retiendra les auteurs parmi les criminels et les ennemis de la vie et de l’humanité ».
M’hamed Rebah

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