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Soraya Mouloudji, ministre de la Culture et des Arts : Le roman algérien, une mémoire des haltes importantes de l’histoire nationale

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Le roman algérien est « une mémoire des moments importants vécus par les Algériens » et est « le carburant de la lutte et de l’édification », a affirmé, mardi, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji.
Dans son allocution en visioconférence au Forum international du roman-Algérie, tenu au théâtre régional « Ahmed Benbouzid » de Djelfa, la ministre a souligné que le roman algérien « constitue une mémoire des grands moments du vécu des Algériens, et est le carburant de la lutte et de l’édification ». Elle a cité pour exemple, Mohamed Dib, qu’elle a considéré comme « l’archétype de l’écrivain-militant et du patriote sincère avec un génie supérieur dans l’art du réalisme ». Mme Mouloudji a rappelé, à ce propos, la célèbre phrase de l’écrivain auteur de la célèbre « Nedjma », Kateb Yacine, qui disait « J’écris en français pour dire aux Français que je ne suis pas Français », relevant qu' »un mythe ne deviendra jamais réalité ». « Ainsi sont les romanciers, tout comme les poètes et les artistes libres, qui transmettent fidèlement les faits, aspirations et espoirs de leurs peuples et pays », a-t-elle dit. Elle a souligné en outre, que la wilaya de Djelfa qui abrite le Forum international du roman auquel participe nombre de romanciers et critiques littéraires, « a enfanté Mohamed Ben Si Ahmed Bencherif (1879/1921) auteur du premier texte romanesque contemporain algérien ». « Le Forum se veut un espace pour célébrer le roman algérien depuis le texte des +Métamorphoses+ (ou l’Ane d’or) d’Apulée de Madaure, premier roman de l’humanité, jusqu’aux œuvres des nouvelles générations d’écrivains », a relevé la ministre. Ce Forum de Djelfa est également « un outil pédagogique et de dialogue de haut niveau pour le roman qui est le genre le plus répandu et le plus présent dans la littérature contemporaine », a-t-elle ajouté. A noter que cette rencontre littéraire de trois jours, première du genre en Algérie, est marquée par la participation de représentants de plusieurs pays arabes, en plus d’enseignants-chercheurs, des étudiants et des spécialistes en littérature, notamment le roman.

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