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OUVERTURE DU SOMMET DE L’UA À ADDIS-ABEBA : La cause palestinienne à l’ordre du jour

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La cause palestinienne figure parmi plusieurs questions régionales et internationales, outre la problématique de l’éducation en Afrique, qui sont débattues lors des travaux de la 37e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) ouverts, hier, samedi à Addis-Abéba, pour deux  jours, avec la participation du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, en qualité de représentant du président Abdelmadjid Tebboune. Les développements de la situation sécuritaire en Afrique, ainsi que la réforme institutionnelle des organes de l’Union africaine, la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et l’activation de la Force africaine en attente (FAA), sont également à l’ordre du jour de cette session placée sous le thème: « Eduquer une Afrique adaptée au XXIe siècle », indique un communiqué du ministère. Par ailleurs, selon la même source, le ministre des Affaires étrangères représentera le président de la République à la Réunion du Comité des Dix de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité et à la Réunion du Comité des chefs d’Etat et de Gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC), qui se tiendront en marge du Sommet de l’UA. Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani succèdera au chef d’Etat des Comores, Azali Assoumani, pour un mandat d’une année, à la tête de l’UA. Lors des travaux de la 44e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, Ahmed Attaf a eu à exposer la position de l’Algérie sur la clause relative aux prochaines élections des hauts responsables de la Commission de l’Union africaine (CUA). Il a, ainsi, affirmé que les prochaines élections des hauts responsables de la CUA (président, du vice-président et des commissaires de la Commission de l’UA), revêtaient une importance majeure, d’où l’impératif de tenir compte des critères « qualifications » et « compétence » chez les candidats qui devraient être porteurs de visions, d’ambitions et de projets à même de hisser le continent africain aux plus hauts rangs. Il s’agira de « désigner des femmes et des hommes appelés à chapeauter l’action de l’Organisation et à influer sur sa réactivité quant à la prise en charge des attentes et aspirations de nos peuples et de nos Etats, en consécration du Grand projet africain », a-t-il souligné. Ahmed Attaf a fait savoir que la délégation algérienne « prend acte des différentes moutures proposées et des choix soumis, notamment le principe d’alternance entre les cinq régions et, au sein de chaque région entre pays par ordre alphabétique », ajoutant que « notre profonde conviction nous interpelle quant à l’impératif de tenir une question d’une telle importance à l’abri des procédés mécaniques qui ne tiennent pas compte de la compétence, ni des qualifications des candidats qui doivent être porteurs de visions, d’ambitions et de projets à même de hisser notre continent aux plus hauts rangs ». Pour l’Algérie, « le continent africain vaut beaucoup plus qu’un tel engagement et un tel processus, pour élire les meilleurs des meilleurs parmi l’élite », a expliqué Ahmed Attaf. Le ministre a également appelé à une participation active de l’UA au G20, saluant les efforts de tous ceux qui ont contribué à l’adhésion de l’organisation continentale à ce bloc. Il s’agit d’ »une participation active de l’Union africaine au sein de ce bloc » pour « œuvrer dans son cadre à mobiliser l’appui international nécessaire à la concrétisation des objectifs et des aspirations consacrés dans notre Agenda 2063 », a souligné le ministre des Affaires étrangères. Enfin, sur le thème même du Sommet, Ahmed Attaf a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à partager son expérience et ses expertises avec les pays africains pour promouvoir le secteur de l’éducation et de l’enseignement. Il a rappelé que  l’Algérie accordait chaque année « plus de 2.000 bourses d’études à ses frères africains, ainsi que plus de 500 bourses de formation ». L’Algérie est fière d’avoir contribué, depuis son indépendance, à la formation de pas moins de 65.000 étudiants africains, a-t-il ajouté.
M. R.

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