Des appels de toutes parts sont lancés pour empêcher l’entité sioniste de créer une situation catastrophique à Rafah par l’extension de son agression terrestre à cette zone et l’expansion de ses crimes génocidaires à la population palestinienne qui a été déplacée par les bombardements intenses de l’aviation sioniste sur les autres régions de Ghaza. L e Sud de la bande de Ghaza est le dernier refuge des déplacés dans l’enclave palestinienne assiégée, qui abrite plus de 1 400 000 Palestiniens, dont 1 300 000 personnes déplacées en provenance d’autres gouvernorats, selon les autorités palestiniennes. Le Premier ministre de l’entité sioniste Benjamin Netanyahu, cité par l’agence russe d’information, Russia Today, a appelé samedi à la mobilisation de soldats de réserve en vue du lancement d’une opération militaire terrestre dans la ville de Rafah, tandis que l’Égypte a menacé de suspendre le traité de paix avec Israel si cette opération était lancée, selon les médias de l’entité sioniste, cités par RT. Le Mouvement de résistance palestinien Hamas a mis en garde contre le danger de commettre des massacres horribles dans la ville de Rafah, où les personnes déplacées vivent dans « des conditions humanitaires sévères » en raison de l’agression continue de l’occupation sioniste. Le Mouvement a appelé la Ligue des Etats arabes, l’Organisation de coopération islamique et le Conseil de sécurité de l’ONU à « une action urgente et sérieuse pour empêcher l’occupation de commettre un génocide à Rafah dans le but de déplacer notre peuple palestinien ». Les autorités palestiniennes ont mis en garde contre les conséquences désastreuses d’une éventuelle expansion du génocide sioniste à Rafah. La présidence palestinienne a affirmé que « le peuple palestinien n’abandonnera pas sa terre et n’acceptera pas d’être déplacé de sa patrie », appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à « assumer ses responsabilités, car cette offensive menace la sécurité et la paix dans le pays ». Le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a appelé les États-Unis, l’Union européenne (UE), les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et tous les pays du monde à intervenir d' »urgence » pour empêcher l’expansion des agressions et crimes génocidaires sionistes contre la ville de Rafah, située dans le Sud de la bande de Ghaza, a rapporté samedi l’agence de presse Wafa. Vendredi, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans l’enclave palestinienne a averti que « toute agression de l’armée sioniste à Rafah, dernier refuge des déplacés par la machine de guerre sioniste contre les Palestiniens à Ghaza, aggravera la « tragédie » qui s’y déroule. Auparavant, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis en garde contre une nouvelle agression de l’entité sioniste contre Rafah qui « aggravera considérablement le cauchemar humanitaire, avec des conséquences régionales majeures ». Un leader des factions de la résistance palestinienne, cité par Russia Today, a souligné que le rôle de l’Égypte est le plus important face aux menaces de l’armée sioniste d’une opération militaire à Rafah, dans la mesure où les plans sionistes, qualifiés de nazis, affectent la sécurité nationale égyptienne. Le dirigeant palestinien a rappelé que les menaces d’une opération militaire à Rafah exposent plus d’un million et demi de personnes déplacées au génocide et aura des répercussions majeures sur l’ensemble de la région. Le membre du Conseil politique suprême du Yémen, Muhammad Ali Al-Houthi, a averti que les opérations des forces armées yéménites s’intensifieront si l’occupation lance une opération dans la région de Rafah. Hier, dimanche, l’armée d’occupation sioniste poursuivait son bombardement de Rafah, notamment une maison abritant des personnes déplacées, faisant 25 martyrs et des dizaines de blessés. Les peuples à travers le monde, notamment dans les pays occidentaux, continuent de faire pression par des manifestations exigeant un cesse-le- feu alors que les responsables politiques de ces pays se contentent d’avertir sur la catastrophe humanitaire si l’occupant sioniste entame son étape à Rafah alors, faisant mine d’ignorer qu’il en est à son 127ème jour de génocide au nord, au centre, à l’est et à l’ouest et même au sud de Ghaza.
M. R