Accueil À LA UNE LE CONGRÈS DU FEM S’OUVRE AUJOURD’HUI : Quatre candidats dans l’arène

LE CONGRÈS DU FEM S’OUVRE AUJOURD’HUI : Quatre candidats dans l’arène

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Le départ d’Abdelaziz Belaïd de la tête du Front El Moustakbal (FEM) a ouvert la porte à un mouvement de contestation, notamment après la candidature du président du Groupe parlementaire Fateh Boutbig, élu député du parti à Alger, soutenu par des structures locales de cette formation politique.
Sitôt la candidature de Boutbig annoncée, des bureaux de wilayas du parti ont publié des communiqués dans lesquels ils refusaient cette candidature. De nombreux cadres du parti se sont étonnés du « comportement » du deuxième homme du parti depuis sa création à ce jour, qui s’est, affirment-ils, « accaparé de tous les postes de responsabilité et de représentation du parti, en national et même à l’étranger ». Ils rappellent que Boutbig a la qualité de député du parti, son président de groupe parlementaire, président de la commission de préparation du congrès du Parti, en plus d’être membre du Parlement africain et d’occuper la présidence de nombre de commissions d’amitié avec des parlements de pays frères et amis. Outre cela, les bureaux de plusieurs wilayas et des cadres du parti même au sein du groupe parlementaire qu’il préside, dénoncent « les pratiques et les manipulations qui se trament au niveau de la commission de préparation du Congrès du parti, notamment celles concernant les listes des délégués du Congrès qui comprennent des noms de personnes qui n’ont rien à voir avec le parti ». Par ailleurs, d’autres noms potentiels pour remplacer Abdelaziz Belaïd sont avancés dans les médias à l’image de l’actuelle ministre des Relations avec le Parlement, ancienne députée de Batna, Basma Azouar, l’ancien ministre de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables, Ziane Benattou, ou encore le député de Souk Ahras Ismaïl Kouadria.
Pour rappel, Abdelaziz Belaïd le président du FEM, qui tient aujourd’hui jusqu’à samedi prochain, son 3ème congrès à Alger, ne briguera pas un nouveau mandat à la tête du parti, sous la pression d’un récent mouvement de contestation interne. Dans une déclaration à la presse, à l’issue de la réunion du bureau national du parti, Belaïd a fait savoir que la décision de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête du Front El Moustakbal était «une décision personnelle qui vise en premier lieu à préserver la cohésion du parti et la continuité de son militantisme». Il n’a pas mentionné la contestation qui secoue son parti l’ayant contraint de renoncer à un nouveau mandat. Le parti «continuera d’œuvrer pour la réalisation des principes et objectifs référentiels, consistant en la contribution à l’enrichissement de la scène politique et à l’édification d’une Algérie forte dans divers domaines», a-t-il ajouté.
Sarah O.

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