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SECTEUR DE LA JUSTICE : 1 500 élèves magistrats seront formés en trois ans

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Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a annoncé l’approbation par le gouvernement d’une autorisation exceptionnelle pour la formation de 500 élèves magistrats par an sur une période de trois ans (2023- 2025), pour un total de 1 500 étudiants juges. Présidant jeudi, à l’École supérieure de la magistrature de Koléa, la cérémonie de sortie de la 26e promotion des magistrats, en présence du président de l’APN, Brahim Boughali. Le ministre de la Justice a fait savoir que la première promotion de ce programme, rejoindra l’École supérieure de la magistrature, à partir de cette semaine. Il s’agit de la 29e promotion, qui viendra, selon lui, renforcer l’appareil judiciaire avec des capacités humaines, suite à la création, par le secteur, de nouvelles structures judiciaires et pôles spécialisés. Par ailleurs, et dans une allocution prononcée à l’occasion, le ministre de la Justice, a souligné l’engagement de «l’État à renforcer la sécurité judiciaire, à travers le développement du système de formation, afin d’accompagner l’évolution de la société et de faire face à la recrudescence du nombre de litiges dans le contexte du développement technologique et numérique». «La clef de la réussite du magistrat consiste à faire preuve d’éthique professionnelle et d’impartialité, et de donner à cette profession la place qui lui sied», a-t-il dit. Il a ajouté que l’École supérieure de la magistrature (ESM) de Koléa, créée selon les normes internationales, tout en levant la barre des conditions d’admission, fait partie des mécanismes et des mesures mises en place, en vue de «renforcer le système de formation de base qui a connu un développement remarquable», soulignant que les étudiants diplômés ont bénéficié, en 3 ans, d’une «formation de haut niveau». Tabi a également souligné que «l’État vise à améliorer la qualité des services au niveau des structures publiques de justice, et à protéger les droits et les libertés fondamentales du citoyen, en vue de parvenir à la justice citoyenne», soit une justice moderne et de proximité, a-t-il soutenu. Il a ajouté que «la justice moderne exige le respect des normes de qualité, la maîtrise des outils de la numérisation, pour atteindre l’efficience, la rapidité et l’efficacité, tout en adoptant une approche basée sur la prise en charge des préoccupations du citoyen, la qualité des services qui lui sont fournis et l’intégration harmonieuse avec les autres institutions et acteurs, dans le but de suivre le rythme du processus de développement que connaît le pays dans divers domaines».
Sarah O.

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