La mobilisation des peuples libres du monde en faveur de la Palestine se poursuit, surtout en ces jours de fêtes chrétiennes. L’isolement des responsables atlantistes complices des crimes de l’entité sioniste, également, se poursuit. Dimanche et lundi, à Al-Qods occupée, chrétiens et musulmans, à l’occasion de la fête de Noël, manifestent ensemble pour rappeler la vocation coloniale et raciste de l’entité sioniste depuis 1948 et son objectif d’anéantir les Palestiniens. Dans un communiqué commun, les églises syriennes ont annoncé l’annulation des festivités de Noël en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. La ville et les Palestiniens de Bethléem ont décidé d’annuler toutes les festivités de Noël, en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, dont les Palestiniens chrétiens.
La mobilisation anti sioniste n’a pas cessé de monter en puissance. Depuis le 7 octobre, et durant 79 jours de résistance armée et populaire contre l’agression sioniste contre les actes de génocides sionistes contre les Palestiniens. Plus de 200 Palestiniens sont tombés en martyrs, entre samedi et dimanche dans les bombardements incessants et opérations au sol sionistes dans la bande de Ghaza, a rapporté samedi l’agence de presse palestinienne Wafa.
Selon Wafa, les bombardements sionistes contre Ghaza où des milliers de bombes ont été déversées, ont fait 20.258 martyrs, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, et plus de 53.000 blessés.
Parmi eux figurent 201 personnes tombées en martyrs ces dernières 24 heures en plusieurs endroits du petit territoire palestinien surpeuplé et assiégé par l’entité sioniste, a précisé la même source. L’aviation et l’artillerie ont visé plusieurs cibles du nord au sud du territoire, notamment le camp de réfugiés de Nousseirat (centre) où une frappe a tait 18 martyrs, a-t-elle ajouté. Dans la ville de Khan Younès (Sud), des corps et des blessés sont transportés à l’hôpital Nasser.
Les victoires de la résistance palestinienne sur le terrain, à Ghaza, continuent de secouer en profondeur la société dans l’entité sioniste, mais aussi son appareil militaire et sécuritaire ainsi que son personnel politique.
Dans le monde, partout, la nature de l’Entité sioniste et les États-Unis qui la soutiennent dans le cadre atlantiste, est dévoilée et dénoncée. Ainsi, des milliers de militants, membres d’organisations de défense des droits humains, de fédérations et de syndicats ont participé dans plusieurs villes américaines à des manifestations pour exiger la fin du soutien militaire américain continu à l’entité sioniste et mettre fin à l’agression en cours contre la bande de Ghaza, a rapporté dimanche l’agence de presse palestinienne, Wafa. Des manifestants sont sortis dans la ville d’Atlanta, en Géorgie, dans les principales zones commerçantes, pour exiger « la fin de toute aide américaine au régime de l’apartheid », tandis qu’une autre manifestation a eu lieu à Los Angeles, en Californie, d’après Wafa. Des protestataires ont aussi fermé le plus grand marché de Noël de Chicago, dans l’Illinois, selon la même source.
À Manhattan, New York, les manifestants comptent poursuivre leur mouvement « jusqu’à ce qu’il y ait un cessez-le-feu » à Ghaza. D’autres manifestations ont également eu lieu à Raleigh, en Caroline du Nord, et à Boston, dans le Massachusetts, pour exiger « un cessez-le-feu immédiat » dans l’enclave palestinienne. En Italie, le théâtre La Scala, a connu une manifestation contre l’agression sioniste contre Ghaza. En Irlande aussi, une manifestation de solidarité avec le peuple palestinien a eu lieu.
À Tunis, un rassemblement a été organisé devant l’ambassade des États-Unis en solidarité avec le peuple palestinien et pour exiger l’arrêt de l’agression sioniste contre Ghaza. Une importante manifestation a été également organisée à Rabat en soutien à la cause palestinienne et contre les accords de normalisation, deux ans après la signature des accords d’Abraham. Les manifestants ont appelé à boycotter les marques de produits qui soutiennent l’entité sioniste. La semaine passée, ces marches ont été violemment réprimées, mais les Marocains ont continué à défier le Makhzen et sont sortis dans la capitale.
M’hamed Rebah
