À défaut de pouvoir atteindre ses objectifs sur le terrain à Ghaza, face à la riposte de la résistance palestinienne qui lui inflige, depuis la mémorable journée du 7 octobre, des pertes considérables en soldats, officiers et en matériels.
L’armée sioniste s’en prend aux civils- bébés, enfants et femmes en grande partie- qui sont bombardés dans leurs habitations à l’aide de bombes d’une tonne et plus, que lui fournissent les États-Unis. La propagande occidentale croit flatter ces criminels en prétendant que l’armée sioniste utilise l’intelligence artificielle pour guider ses frappes aériennes qui sont en fait, aveugles. Dans son agression barbare, durant 71 jours ce samedi, l’armée coloniale sioniste vise, par ses attaques contre la population ainsi que les services publics et les secteurs vitaux à Ghaza, l’élimination de toute présence des Palestiniens soit en les assassinant soit en les privant des conditions de vie pour les pousser à partir ailleurs. La destruction des réseaux d’eau potable et des systèmes d’électricité solaire qui permettent le pompage de l’eau des puits, est un de ces crimes sionistes alors que les bombardements aériens et les pilonnages par l’artillerie lourde effectués par l’armée sioniste sur les concentrations d’habitations et d’activités, en particulier dans le secteur de la santé, sont incessants. Hier, selon le site Al-Mayadeen, les chars de l’armée d’occupation ont ciblé le périmètre de l’hôpital baptiste dans le centre de la ville de Ghaza. La même source a fait savoir que l’Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme a exigé une enquête internationale sur les informations selon lesquelles l’armée israélienne aurait enterré vivants des blessés dans la cour de l’hôpital Kamal Adwa. Ces crimes impardonnables restent à ce jour impunis, en attendant que les pays du Sud créent leur propre cour internationale de justice et sanctionne, comme il se doit, les dirigeants de l’entité sioniste et de son armée. L’Observatoire « Euro-méditerranéen » pour les droits de l’Homme, cité par Al-Mayadeen, a affirmé que la poursuite de l’agression israélienne en toute impunité et sans conséquences fait du droit international une farce et sape la crédibilité du système chargé de le faire respecter. L’Observatoire rappelle qu’en ce qui concerne les droits humains, des dizaines de milliers de personnes déplacées arrivées dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, sont confrontées à des conditions de surpeuplement extrême et subissent des conditions inhumaines. Il estime que cette tragédie doit prendre fin et que les Palestiniens doivent retourner immédiatement dans leurs zones de résidence, surtout avec les effets de plus en plus intenses de l’hiver, pluies et froid extrême. L’Observatoire, cité par Al Mayadeen, a souligné que les lois de la guerre interdisent, sous quelque justification que ce soit, le ciblage délibéré de civils et que leur déplacement forcé constitue une violation flagrante du droit humanitaire international pouvant constituer un crime contre l’humanité. Dans le monde entier, les manifestations populaires se déroulent pour protester contre les crimes génocidaires commis par l’armée sioniste et pour exprimer leur appui à la lutte du peuple palestinien. Une manifestation du personnel médical en soutien à Ghaza a eu lieu hier à Londres. La résistance palestinienne vise des cibles militaires sionistes : soldats et matériels. Israël et les États-Unis ainsi que leurs alliés occidentaux à Londres, Berlin et Paris et aussi, sans doute, les dirigeants des pays arabes qui ont normalisé avec l’entité sioniste, attendent de voir les Palestiniens de Ghaza se ruer vers l’Égypte et ceux de Cisjordanie, vers la Jordanie. Ils espèrent voir une Palestine vidée de ses habitants et occupée à vie par les colons sionistes. La réponse est venue des dirigeants politiques de la résistance palestinienne qui ont rejeté ces projets et surtout du terrain à Ghaza, même, et en Cisjordanie, où l’armée sioniste subit des attaques et des pertes qui sèment le désespoir dans la société israélienne, poussant les plus lucides des colons sionistes à repartir vers leur pays d’origine.
M’hamed Rebah
