La tragédie en cours dans les territoires palestiniens occupés, en particulier dans la bande de Ghaza assiégée, « est un horrible rappel de la nécessité urgente de régler correctement la question palestinienne, conformément à la solution à deux États convenue par la communauté internationale il y a des décennies », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, qui a participé à une rencontre consultative sur le Conseil de sécurité dans le cadre de sa visite de travail au Royaume-Uni, et a prononcé, à cette occasion, une allocution.
La réunion a vu une participation de haut niveau de la Grande-Bretagne, des pays africains membres du Conseil de sécurité, ainsi que des pays africains qui rejoindront le Conseil de sécurité à partir du 1er janvier prochain, selon un communiqué du ministère. Ahmed Attaf a évoqué le contexte international dans lequel intervient l’adhésion de l’Algérie au Conseil de sécurité et les priorités sur lesquelles le pays mettra l’accent lors de son prochain mandat, notamment les questions liées au monde arabe et au continent africain. « Rejoindre le Conseil de sécurité est gratifiant, mais aussi extrêmement exigeant. Nous aspirons sincèrement à apporter de nouvelles perspectives, étant pleinement conscients du contexte particulièrement difficile dans lequel se déroule notre mandat », a déclaré M. Attaf devant les participants à cette réunion, tout en rappelant que l’Algérie a déjà servi trois fois en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, la dernière fois en 2004-2005. « Les défis qui nous attendent se sont diversifiés et sont devenus plus difficiles à relever, et les promesses du système des Nations unies se sont révélées plus difficiles à tenir », a-t-il poursuivi. Par ailleurs, lors de sa visite au Royaume-Uni (Grande-Bretagne et Irlande du Nord), Ahmed Attaf a eu, dès son arrivée à Londres, des entretiens avec le ministre d’Etat britannique des affaires étrangères Lord Tarek Ahmed, dans le cadre de la tenue de la 2e session du dialogue stratégique algéro-britannique. À cette occasion, les deux partis ont passé en revue les relations bilatérales sous leurs différents aspects, outre les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment les graves développements que connaît la question palestinienne, ajoute le communiqué.
Manifestations de soutien à la Palestine
Les Britanniques, en particulier les jeunes, qui découvrent le vrai visage de l’entité sioniste, multiplient les actions pour exprimer leur solidarité avec Ghaza et la Palestine. Samedi dernier, 11 novembre, la capitale, Londres, a été le théâtre d’une manifestation massive de soutien aux Palestiniens. Selon certains sites Internet environ 500 000 personnes ont pris part à cette manifestation, scandant « Palestine libre », et portant des banderoles qui expriment leur condamnation de l’agression sioniste contre Ghaza, une agression qui a prouvé que l’entité sioniste rivalise en horreur et en crimes contre l’humanité avec les régimes nazi et fasciste. Les Britanniques qui connaissaient la nature de l’entité sioniste avaient déjà manifesté leur solidarité bien avant le 7 octobre 2023 à travers la campagne BDS, de boycott de cet État raciste. Dans le même contexte, ce mardi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a fait savoir que l ‘Algérie a condamné vigoureusement la poursuite des violations flagrantes et provocatrices commises quotidiennement par les forces d’occupation sionistes dans la bande de Ghaza, dont l’attaque qui a ciblé lundi le siège du Comité qatari pour la reconstruction de Ghaza, affirmant que cet acte d’agression contre une installation humanitaire est la preuve accablante de l’intention de cette entité d’enterrer toute possibilité de paix ou de dialogue à même de mettre fin à ses agressions incessantes.
M. R.