Accueil ACTUALITÉ Le déluge des appels à l’arrêt de la guerre contre Ghaza s’amplifie...

Le déluge des appels à l’arrêt de la guerre contre Ghaza s’amplifie à travers le monde : « Stoppez le massacre des palestiniens !»

0

Le génocide des palestiniens par l’armée d’occupation sioniste se poursuit à Ghaza et les crimes des enfants, femmes se succèdent, à ce jour, ou des quartiers entiers sont rasés, sans eau, sans nourriture ni électricité, des civils et des corps de martyrs d’enfants, notamment, sont coincés sous les décombres, et les aides humanitaires à l’arrêt.

Depuis ces derniers jours les bombardements sionistes ciblent intensément les hôpitaux et ambulances par l’aviation militaire et à coup de canon d’une armée qui depuis plus d’un mois et demie le, monde entier, découvre le fascisme sioniste du 21ème siècle qui bénéficie du soutien inconditionnel des responsables occidentaux.
Au 37ème jour du génocide contre Ghaza, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé une maternité, et des drones ont ouvert le feu sur le complexe médical « Al Shifa ». Les raids sur les quartiers résidentiels du nord et du sud de Ghaza ne cessent jamais. Alors que les aides humanitaires arrivent au compte-goutte, le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que seules sept ambulances fonctionnent encore à Ghaza, et que l’hôpital Al-Qouds était hors service. Selon le ministère palestinien de la santé, environ 1 500 patients se trouvent toujours à l’hôpital Al-Shifa, aux côtés de personnel médical et entre 15 000 et 20 000 civils, venus se mettre à l’abri. Abondant dans le même sens, Youssef Abou Rich, un responsable dans le secteur de la santé à Ghaza, a affirmé que le bâtiment du service des maladies cardiaques d’Al-Shifa a complètement été détruit par une frappe aérienne de l’armée sioniste. Depuis le début du génocide israélien, au moins 1,5 million de Palestiniens de Ghaza ont été déplacés, selon l’ONU. Des crimes de guerre qui n’épargnent personne, même les médias sont persécutés et sont la cible des frappes militaires de l’occupant.

L’armée d’occupation continue d’essuyer des revers
L’échec à ce jour de toute victoire militaire israélienne a révélé au monde une entité vulnérable. L’armée sioniste, malgré son artillerie et ses blindés, continue en effet d’essuyer des revers sur le terrain, obligeant Israël de revoir à la baisse ses objectifs militaires et politiques. Le bilan des dernières 48 heures est lourd pour les forces israéliennes, pas moins de 162 de leurs chars « Merkava » ont été détruits. Par sa guérilla imprenable et ses roquettes « Yassine 105″, la résistance palestinienne a empêché ces derniers jours l’armée d’occupation d’avancer vers le centre de Ghaza. Dimanche, les Brigades Al-Qassam ont annoncé la destruction de deux chars de l’armée israélienne au sud-ouest de Ghaza avec des obus Al-Yassin 105, des scènes filmées par la résistance et qui  montrent comment les combattants font face héroïquement aux blindés israéliens. Selon un site relevant du ministère israélien de la santé, 1362 soldats israéliens blessés, dont plusieurs très graves, ont été hospitalisés dans 8 hôpitaux. Si l’exigence de la libération des détenus par la résistance armée palestinienne ne pourra se faire que par l’arrêt du génocide, le journal israélien Yediot Aharonot, a pour sa part  titré dans sa dernière édition qu’« Israël sera obligé d’accepter le cessez-le-feu ». Au même registre, selon le site Boomerang, la guerre contre Ghaza coûte à Israël plus de 260 millions de dollars par jour, causant un déficit 7 fois plus grand que l’année dernière.

Les ONG et l’ONU dénoncent le génocide
Alors que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a une nouvelle fois réclamé d’urgence un « cessez-le-feu » à Ghaza, estimant qu’elle est devenue un « cimetière pour les enfants », le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a dénoncé « les attaques militaires répétées sur l’hôpital Al Shifa de Ghaza ». Même dénonciation de la part du programme des Nations unies pour le développement PNUD, qui dans un communiqué, a déclaré que la « tragédie en cours des morts et des blessés civils pris au piège de ce conflit doit cesser». « Une situation insupportable, tant elle est désespérée, qui ne peut plus continuer », a alerté le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge, Robert Mardini.
« Si nous n’agissons pas maintenant et n’arrêtons pas immédiatement ce bain de sang avec un cessez-le-feu ou, au minimum, une évacuation médicale des patients, ces hôpitaux deviendront bel et bien une morgue », a jugé Médecins sans frontières, tôt dimanche. De son côté, le directeur de l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme, Rami Abdo, a déclaré que « l’occupation commet un génocide à Ghaza ».
Alors que pour le représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, Zhang Jun, «le cessez-le-feu doit être immédiat à Ghaza, pour garantir la survie des Palestiniens innocents ».

Les initiatives populaires et diplomatiques s’amplifient en faveur des Palestiniens
Pendant ce temps-là… à travers le monde, les initiatives populaires et diplomatiques s’amplifient pour dénoncer la politique génocidaire menée actuellement par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza. La rue appelle à stopper « le massacre » à Ghaza et les appels au « cessez-le-feu » se multiplient dans des villes d’Afrique et d’Europe, du Moyen-Orient, d’Amérique du Nord et d’Asie.
De Londres au Caire, de Sydney à New York, en passant par Paris ou Istanbul, des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées, samedi et dimanche.
À Londres, un million de personnes ont participé à une marche en soutien au peuple palestinien. « Arrêtez la guerre contre Ghaza », « liberté à la Palestine », « le véto occidental complice des massacres d’enfants Ghazaouis », « Honte à l’UE », ont revendiqué et dénoncé  les protestataires solidaires de la cause palestinienne. Aux États Unis, des milliers de personnes ont défilé, samedi, à New York, Chicago ou encore Washington. Samedi, la France a été témoin de plusieurs manifestations en solidarité avec Ghaza, notamment à Marseille, Toulouse, Rennes et Bordeaux.
Plus de 20 000 personnes ont défilé à Bruxelles, alors qu’à Amsterdam, la Fondation « Rotterdam pour Ghaza » et plusieurs organisations néerlandaises et étrangères ont organisé samedi une manifestation, appelant à « la fin des opérations de génocide et de nettoyage ethnique commises par l’occupation  israélienne  contre le peuple palestinien ». Hier, Tel Aviv a été témoin de manifestations massives auxquelles ont participé des centaines de personnes, appelant les autorités israéliennes et le Premier ministre Benjamin Netanyahu « à libérer et à restituer les prisonniers ».

Les chefs d’états haussent le ton
Même son de cloche chez des responsables d’État à travers le monde, excepté occidental. Le gouvernement vénézuélien, qui a rompu ses relations avec l’entité sioniste, depuis plus de dix ans, à condamné hier, pour la énième fois, le génocide israélien contre le peuple palestinien à Ghaza, exigeant « la cessation immédiate de ces crimes ».
Quant au vice-premier ministre irlandais, il a déclaré hier que l’Irlande « soutiendra toute décision de la Cour de justice internationale ». Enfin, le président colombien, Gustavo Petro, a qualifié l’agression israélienne de « barbare », qualifiant de « génocidaires » et de « misérables » ses auteurs. « Les équipes juridiques de mon gouvernement préparent des poursuites devant les tribunaux internationaux » contre l’entité sioniste, a affirmé le président de la Colombie.
À ce titre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré qu’«il n’est pas possible de parvenir à un accord avec Biden s’il considère que Ghaza est la terre d’Israël et non du peuple palestinien ». « L’avenir du monde et la vie des peuples ne peuvent pas être laissés à la merci de cinq pays qui disposent d’un droit de veto au Conseil de sécurité », a lancé le chef d’État turc.
Hamid Si Ahmed

Article précédentProduction de carreaux céramiques à Batna : Qualité, diversité et perspectives prometteuses à l’export
Article suivantDjamel Belmadi : «On doit démarrer en force les qualifs du Mondial»