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La mobilisation mondiale ne faiblit pas : Les appels à l’arrêt de la guerre acculent les responsables occidentaux

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Il existe une réelle dichotomie entre le discours des officiels occidentaux et leurs opinions publiques qui continuent de manifester pour le cessez-le-feu et pour la fin du génocide perpétré par l’armée israélienne à Ghaza. Les manifestations populaires ont pris différentes formes aussi bien aux États unis que dans les capitales occidentales.
Curieusement dans les pays dès droits de l’Homme, de la démocratie et de la liberté d’expression on continue à soutenir le bourreau et à tenter de bâillonner toutes plaintes de la victime. En France, Macron qui n’a pas manqué de manifester son soutien à Israël dés le 7 octobre dernier, suite à l’opération « Déluge d’Al Aqsa », de la résistance armée palestinienne dans sa lutte contre l’occupant Israélien, tente de montrer une certaine empathie déplacée qui ne reconnait pas aux palestiniens le droit de lutter pour leurs droits mais donne aux Israéliens celui de commettre les pires crimes contre l’humanité. La dernière trouvaille du président français qui a envoyé un détachement de marine patrouiller en Méditerranée Est, est la tenue à Paris d’une conférence pour mobiliser des fonds pour venir en aide aux populations de Ghaza et que pourront faire les fonds collectés pour une population qui risque, par l’appel d’un ministre sioniste d’être frappée par la bombe nucléaire, comme dernière bombe larguée par l’armée israélienne pour faire disparaître les Palestiniens. Cet écart entre la position officielle et les manifestations populaires est également palpables dans le traitement de la guerre contre Ghaza par l’administration Biden. Au moment où le peuple américain, dont des américains juifs, se mobilise pour la paix et la fin de la guerre contre Ghaza, Blinken a pris son bâton de pèlerin pour sillonner des capitales du Moyen-Orient pour plaider la mise en place de corridors humanitaires et la mise en place de trêves quotidiennes de quatre heures, mais pas l’arrêt du génocide des palestiniens.
C’est largement faire le jeu de l’armée israélienne en lui donnant des moments de répit pour réorganiser ses troupes terrestres mises en déroute par les combattants de la résistance armée palestinienne et lui permettre de renouveler voire revoir son opération militaire en raison des difficultés rencontrés, depuis un mois. De plus les corridors humanitaires pour lesquels il plaide sont une chimère puisque des médias, le personnel onusien, dont celui de l’UNRWA ont affirmé que les palestiniens, civils dont des femmes et des enfants qui fuyaient le nord de Ghaza, en empruntant un couloir prétendu sûr, « ont été bombardés ». Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « horrifié » par les crimes de guerre israéliens qui se déroulent à Ghaza. Il a rappelé que « bombarder des écoles ou des hôpitaux ou les sièges des ONG d’aides aux populations et un crime contre l’humanité ».
Par ailleurs, des médias, des journalistes occidentaux ont commencé à dénoncer les restrictions imposées par le département presse du cabinet de guerre de l’entité sioniste, qui « censure et dirige le travail des journalistes affectés dans les unités de Tsahal sur le terrain »comme l’indiquent pas moins de 750 reporters de Reuters, du Washington Post et d’autres professionnels. Ces derniers signé une pétition pour « dénoncer les restrictions et les pressions qu’ils subissent dans la couverture des opération de l’armée israélienne à Ghaza ». Affirmant dans leur document qu’ils « sont soumis à une véritable censure et tous leurs envois sont soumis à l’aval de l’officier média du cabinet de guerre israélien ».
Slimane B.

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