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LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION, MOHAMED LAÂGAB : « L’État algérien a rétabli son autorité »

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Le retrait de l’enseignement des programmes français dans les écoles privées répond au besoin d’aller vers une école algérienne, maintenant que l’État commence, graduellement, à rétablir l’autorité qu’elle avait perdue dans le passé.

Présidant, hier, l’ouverture d’une conférence d’information sur l’évaluation des opérations de recrutement dans différents secteurs, le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, a annoncé, l’organisation par son département de séminaires analytiques et thématiques. Ces séminaires, explique le ministre, fourniront des analyses officielles qui profiteront à l’opinion publique et à la contre-propagande et porteront sur des thèmes précis ou généraux.
« Nous sommes prêts à interagir avec tous les médias, car le premier et le dernier objectif est de fournir des informations aux citoyens », a déclaré le ministre fraichement installé, assurant que ces séminaires seront également à l’initiative du ministère de la Communication, des autres ministères, ou des médias. S’agissant du processus de recrutement, objet de la rencontre, et les efforts consentis par l’État dans ce volet, le premier responsable du département de la Communication, a estimé que l’Algérie, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accompli des efforts considérables en matière de recrutement. Des efforts qui restent, selon le ministre, cachés et méconnus. Il a assuré, dans ce cadre, que ce colloque est l’occasion pour les ministres des secteurs concernés de présenter des chiffres réels qui « reflètent la réalité », soulignant que ces chiffres ont été atteints dans un contexte mondial tendu en raison, notamment, de la pandémie de Corona.
Évoquant, par ailleurs, le retrait par l’Algérie de l’enseignement de programmes français dans les écoles privées, Laâgab a rappelé que ces écoles dépendent des lois algériennes et par conséquent l’enseignement appliqué doit être conforme aux programmes algériens, avant de se demander à juste titre, s’il sera autorisé à l’Algérie d’enseigner ses programmes dans un pays étranger sans avoir à signer une convention entre les deux pays, assurant que l’absence de l’autorité de l’État à une certaine époque est à l’origine de cet état de fait. Mais, aujourd’hui que l’État commence à rétablir graduellement son autorité, les choses ont été reprises en main. Le ministre a rappelé, en outre, que le colloque a été organisé après des rencontres avec des responsables de journaux papier, de sites Internet, de chaînes et de télévision et de radios, et divers acteurs du secteur des médias et de la communication. La conférence a réuni le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Baddari.
Brahim O.

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