Accueil À LA UNE USAGE PACIFIQUE DE L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE : L’Algérie couronnée dans ses efforts

USAGE PACIFIQUE DE L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE : L’Algérie couronnée dans ses efforts

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Lors du débat général de la 67e session de la conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le délégué permanent de l’Algérie à Vienne, Larbi Latroch, a assuré que l’Algérie puise ses positions de principe sur les questions de désarmement et de non-prolifération des armes nucléaires, de « ses obligations au titre du traité international dans ce domaine », mais aussi, ajoute-t-il, de la souffrance, à ce jour, des effets des essais nucléaires français au Sahara algérien ».

À la tête de la délégation algérienne aux travaux de cette session, Latroch, a déploré, au cours de son intervention, les progrès insuffisants dans le processus visant à débarrasser le monde des armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive après les échecs répétés de la conférence d’examen du traité de non-prolifération (TNP), ce qui implique, dit-il, davantage d’efforts dans le cadre d’une approche équilibrée entre les trois piliers du TNP », tout en saluant, par la même, la tenue de la 3e session de la conférence sur la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive.
Le diplomate algérien a appelé, par ailleurs, à lever les obstacles qui empêchent la mise en œuvre de la décision de création de cette zone » qui est à même de jouer un rôle important dans la consolidation de la paix et de la sécurité aux niveaux régional et international comme c’est le cas en Afrique où le traité de Pelindaba est en vigueur, réaffirmant l’importance accordée par l’Algérie au Traité d’interdiction totale des essais nucléaires.
À rappeler que l’Algérie a été élue, samedi à Vienne, à l’unanimité par la 67e conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en tant que membre au Conseil des gouverneurs de l’agence pour la période 2023-2025. Elle a bénéficié du soutien du groupe africain des délégués permanents auprès des organisations internationales à Vienne.
L’élection de l’Algérie à cet organe principal de l’AIEA s’inscrit dans le cadre de la dynamique importante que connait la diplomatie algérienne sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et de son puissant retour sur la scène internationale.
S’exprimant suite à cette élection, Latroch, a souligné « l’engagement total de l’Algérie à représenter l’Afrique, en coordination avec les autres membres représentant le continent, de la meilleure manière possible, en défendant ses intérêts avec sincérité, dévouement et responsabilité, et en tirant profit des utilisations pacifiques offertes par la technologie nucléaire, conformément aux objectifs de développement durable ».

« Le Centre Pierre et Marie Curie et le Centre de médecine nucléaire de Bab El Oued », la consécration
Le délégué permanent de l’Algérie à Vienne, Larbi Latrouche, et le DG de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, ont signé, samedi, un accord classant le Centre de médecine radiologique « Pierre et Marie Curie (CPMC) » et le Centre de médecine nucléaire de Bab El Oued (Alger), centres régionaux de collaboration, dans le cadre de l’initiative « Rayons d’espoir » pour la région Afrique. La signature a eu lieu en marge de la 67e Conférence générale de l’AIEA à Vienne. L’Algérie tend, à travers ce classement, à contribuer au renforcement de ses capacités dans le domaine de la radiothérapie et de l’imagerie médicale multimodale, qui jouent un rôle crucial dans la prise en charge des cancéreux, et à les partager avec les pays africains frères.
Premier du genre en Afrique, ce classement intervient en reconnaissance de l’expérience de longue date de l’Algérie dans l’usage pacifique de l’énergie nucléaire et de ses efforts continus pour aider les pays africains à construire et renforcer leurs capacités dans les domaines de la médecine radiologique et nucléaire. L’accord a été signé par le délégué permanent de l’Algérie à Vienne, Larbi Latrouche, et le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, en marge de la 67e Conférence générale de l’AIEA à Vienne. À travers ce classement, l’Algérie tend, à contribuer au renforcement de ses capacités dans le domaine de la radiothérapie et de l’imagerie médicale multimodale, qui jouent un rôle crucial dans la prise en charge des cancéreux, et à les partager avec les pays africains frères. Ce centre ainsi classé devrait contribuer à renforcer le rôle de l’Algérie en tant que pôle régional dans la formation spécialisée en radiothérapie et médecine nucléaire, pour la promotion du développement en Afrique, notamment en matière de formation et de renforcement des capacités dans le domaine de la prise en charge sanitaire.
À rappeler que l’Algérie a accueilli, depuis l’année dernière, de nombreux stagiaires en provenance de pays africains pour participer à des programmes de formation à moyen et long terme, et se prépare à en accueillir davantage à l’avenir, notamment dans le domaine de la formation académique spécialisée.
B. O.

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