Lors de sa visite à l’usine FIAT de l’italien Stellantis, à Tafraoui à Oran, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a affirmé que la première voiture sortira de cette usine décembre prochain.
«Je viens d’inspecter le projet, et la cadence de sa concrétisation est conforme à ce qui a été convenu au départ, et d’après toutes les informations qu’on m’a fourni sur place, je suis optimiste de voir la première voiture sortir de l’usine d’Oran décembre prochain », a déclaré le ministre. Lors de son intervention, le ministre a souligné que l’usine FIAT de Tafraoui constitue le premier projet étranger à 100% dans le secteur. « Ce qui confirme que le champ est ouvert à tout le monde, que ce soit un investissement totalement étranger ou en partenariat avec des sociétés nationales », a-t-il réaffirmé.
Il est à rappeler que l’année 2022 le wali d’Oran Saïd Sayoud avait indiqué que la date de sortie de la première voiture de l’enseigne italienne, Fiat sur le marché algérien aurait lieu à la fin de l’année prochaine « 2023 ». Soit vers la fin novembre ou au mois de décembre 2023 au plus tard. Notons que le taux d’intégration s’élève à 40 %. En outre, ledit projet s’avère bénéfique sur plus d’un plan. Il réjouira les citoyens algériens désirant acquérir un nouveau véhicule. Ainsi qu’une bonne partie de ceux à la recherche d’un emploi. Son apport est estimé à 4 000 postes de travail directs et 3 000 postes indirects.
Cependant, dans le cadre de la préparation du lancement de la fabrication de voitures, le groupe Stellantis a assuré, dans un communiqué, que de nombreuses formations ont été organisées en Algérie et à l’étranger au profit des employés de l’usine afin de garantir une production conforme aux standards internationaux. À ce titre, a assuré le groupe, plus de 61 000 heures de formation ont été dispensées sur les 90 000 heures prévues en 2023 au Centre de formation Belkaid d’Oran. Dans un communiqué, le ministère a rappelé que ce projet industriel Fiat en Algérie représente un investissement initial de 200 millions d’euros et vise à créer environ 2 000 nouveaux emplois d’ici 2026. Il compte atteindre, est-il précisé, un taux d’intégration national de plus de 30% et une capacité de production de 90 000 véhicules par an avec les quatre modèles Fiat qui seront produits localement.
JAC et Opel reçoivent leurs agréments
Par ailleurs, le ministre de l’Industrie de la Production pharmaceutique, a également évoqué les deux marques JAC et Opel dont les véhicules ne sont toujours pas présents sur le marché. « JAC a obtenu son agrément à travers Imin-Auto et Opel la même chose. Les deux marques ont obtenu leur agrément mais il faut qu’ils aient l’autorisation de régulation pour pouvoir importer », a expliqué le ministre non sans fixer de délai.
« On a dit que d’ici la fin de l’année il y aura Fiat, Opel et Jac et on n’est pas encore la fin de l’année », a déclaré Aoun affirmant, toutefois, que le cahier des charges est clair et qu’aucune autorisation d’introduction de véhicules au marché algérien ne sera accordée aux entreprises qui ne se lanceront pas dans la réalisation d’usines. Concernant les constructeurs français, le ministre a expliqué qu’ils attendent, « le jour où on décidera ».
Sarah O.