À peine nommé à la tête du ministère de la Communication, en remplacement de Mohamed Bouslimani, qui a été limogé il y a un peu plus de deux mois, Mohamed Laâgab entame sa mission sur le terrain. Installé lundi officiellement dans ses fonctions, le lendemain, il convoque les patrons des établissements médiatiques relevant de son secteur, selon un communiqué ministériel. Entendre, entre autres, les Directeurs généraux de l’Entreprise de la Télévision publique, de la Radio algérienne, de l’Agence nationale de presse, ainsi que les responsables à la tête des journaux publics, notamment El-Moudjahid, l’Horizon et El-Massa. Présidant sa première réunion avec les responsables de ces établissements, indique la même source, Mohamed Laagab « a écouté les différentes préoccupations exprimées par les responsables des établissements médiatiques sous tutelle, ainsi que des explications détaillées sur le fonctionnement de chaque établissement ». Dans ce contexte, le ministre a mis l’accent sur « la nécessité de traiter les différents problèmes soulevés », jugeant primordial d’accorder la plus haute importance à la promotion de l’action médiatique, par des contenus constructifs et professionnels ». Mohamed Laâgab a, également, invité les responsables de ces établissements à « soumettre un rapport détaillé et objectif pour pouvoir tracer une feuille de route ». Le communiqué ministériel a conclu en notant que cette réunion a été l’occasion pour le ministre d’affirmer « son souci d’aplanir les entraves, par la coopération et la coordination entre les différentes instances et à tous les niveaux ». Il convient de rappeler que lors de la cérémonie de son installation, lundi, Mohamed Laâgab a souhaité être à la hauteur de la confiance placée en lui par le chef de l’État. Ensuite, il a appelé toute la famille de la presse nationale publique et privée, responsables, journalistes et autres assimilés, à mettres « main dans la main », à l’effet de développer ce secteur. C’est dire à quel point le tout nouveau ministre qui vient d’hériter d’un département ministériel des plus sensibles est enthousiaste à l’idée d’entamer sa mission sur des bonnes bases, en étant tout proche des responsables médiatiques aussi bien publics que privés.
F. Guellil
