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CANDIDATURE DE L’ALGÉRIE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ : Attaf poursuit ses entretiens au siège de l’ONU

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Les élections de renouvellement des membres non permanents du Conseil de sécurité, prévues mardi 6 juin, à l’Assemblée générale de l’ONU, concernent directement l’Algérie qui est candidate pour briguer un siège de membre non permanent au sein du Conseil de sécurité pour la période 2024-2025.

L’Algérie et la Sierra Léone sont candidates au Conseil de sécurité en remplacement du Ghana et du Gabon, dont les mandats arrivent à terme fin 2023. Le 3ème membre africain non permanent du Conseil de sécurité est le Mozambique jusqu’à la fin 2024. « La candidature de l’Algérie bénéficie du plébiscite et de l’approbation de l’Union africaine (UA), de la Ligue des États arabes et de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), ainsi que du soutien de plusieurs pays frères et amis », a fait savoir un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Chargé par le président Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, se trouve au siège de l’ONU à New York, depuis mardi dernier, pour une visite de travail qui intervient en prélude à ces élections. Lors de cette visite, Ahmed Attaf a tenu une séance de travail avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et a eu des entretiens bilatéraux avec plusieurs représentants de pays membres de l’ONU, et de hauts responsables de cette organisation internationale. Ces entretiens ont pour but de passer en revue les objectifs et les priorités que notre pays souhaite réaliser lors de son mandat au Conseil de sécurité et de mobiliser davantage de soutiens en prévision des élections du 6 juin, outre la préparation des échéances qui suivront ce rendez-vous important. Ainsi, selon un communiqué du ministère, Ahmed Attaf s’est entretenu avec la Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), Amina Mohammed et la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques à l’ONU, Rosemary DiCarlo. La même source indique qu’avec Amina Mohammed, l’entretien a porté sur « les relations de coopération entre l’Algérie et l’ONU dans les domaines liés à la mise en œuvre du plan de développement durable de 2030, adopté comme cadre général pour l’orientation de l’action de développement aux niveaux national et international ». Les deux parties ont évoqué notamment « les perspectives de renforcement du soutien international au profit du continent africain en vue d’appuyer ses efforts visant à réaliser la croissance et la prospérité commune dans le contexte de la relance des grands projets continentaux à l’image de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf) ». D’après le communiqué du ministère, Ahmed Attaf a saisi cette occasion pour présenter les démarches initiées par l’Algérie sous la conduite du président Tebboune « en vue de soutenir la stabilité sécuritaire du continent africain et encourager sa croissance économique à travers les différents projets de développement économique dont le financement et la concrétisation sont supervisés par l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement dans plusieurs pays africains frères ». Avec Rosemary DiCarlo, ce sont « les principaux axes de la coopération entre l’Algérie et l’ONU en vue de la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région et tout le continent », qui ont été passés en revue, selon la même source. Les deux parties ont également évoqué les développements des crises au Mali, en Libye et au Soudan, outre les défis sécuritaires grandissants dans la région sahélo-saharienne. Elles ont abordé, en outre, les perspectives de relance du processus politique au Sahara occidental et des négociations directes entre les deux parties du conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, et ce, dans le souci de parvenir à une solution juste et durable garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a eu également des entretiens avec ses homologues sierra-léonais, David Francis, et guyanien, Hugh Hilton Todd.
M’hamed Rebah

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