La valorisation de l’élite nationale était le sujet abordé avec le Professeur et directeur de recherche à l’université des sciences technologiques Houari Boumediène ( USTHB) Abdelkrim Chelghoum, hier à la Chaine III de la Radio algérienne, où il a mis l’accent sur plusieurs points importants liés au développement du fonctionnement et de gestion des universités algériennes.
Pour l’invité de la rédaction de la radio algérienne chaine III, l’importance de la prise en compte et de l’amélioration « de la gestion des risques majeurs » à divers niveaux, notamment par le gouvernement, saluant sa prise en charge, par cite-t-il « la valorisation de la recherche scientifique ». Aussi, le directeur de recherche de l’USTHB a tenu à souligner que la concrétisation des résultats des recherches scientifiques réalisés par les divers établissements, citant « entre universités et centres de recherche, ainsi que les 1.200 laboratoires », sont à même « d’apporter un appui » pour anticiper et faire face aux risques majeurs, dont est confronté le pays, tels, le risque sismique, climatique, alimentaire, hydraulique. Ce qui l’amène à mette en avant, plus loin dans ses déclarations, la décision prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relative, à « la valorisation de la recherche scientifique et l’adoption d’une vision scientifique proactive », prise lors du Conseil des ministres, tenu, dimanche dernier. Une approche portant, pour rappel sur « le délaissement de méthodes classiques » dans l’enseignement supérieur au profit de la diversification des spécialités, pour être en diapason des « tendances mondiales » s’y référant. Pour booster le secteur de la recherche scientifique, en vue notamment de répondre aux besoins et perspectives et la dynamique économique du pays, visant le développement durable, pour le Pr Abdelkrim Chelghoum, il est impératif de mener « une évaluation des différentes filières », citant à titre d’exemple, celles liées au développement technologique et que « la ville universitaire résiliente, au niveau de Sidi Abdallah, qui va regrouper toutes les filières de pointe » , dont, cite-t-il « la médecine de demain, l’intelligence artificielle ». Soucieux de voire, le monde universitaire, notamment par ses missions de recherche, contribuer dans le PIB du pays, il rappelle que ledit montant de l’enseignement et de la recherche scientifique « estimé à 0,2% n’a pas évolué d’un cran, depuis l’année 1998 ». La volonté politique des responsables du pays, à inscrire la recherche scientifique, parmi les priorités « va jouer un rôle majeur pour le changement effectif tant voulu et attendu par l’Algérie » dira-t-il avant d’ajouter, « vu que le président Abdelmadjid Tebboune a également instruit de redoubler d’efforts pour attirer davantage d’étudiants dans les spécialités et filières scientifiques ». Poursuivant, il a indiqué que « même pour, la décision de la révision des salaires des enseignants et chercheurs universitaires », prise au terme de la réunion du Conseil des ministres précité, est à même non seulement d’encourager cette catégorie de la famille universitaire mais aussi de « valoriser » leur travail et rôle, au sein de l’université et de la société en général. Concluant, le Professeur Chelghoum a salué « fortement » les décisions du chef de l’Etat, relatives à l’université et la recherche scientifique, traduisant la volonté d’aller sur « une nouvelle fondation de la recherche scientifique », celle « mutualiser les actions et de ressortir avec des recommandations applicables et concrètes », permettant , précise-t-il « à créer des partenariats » effectifs, entre le monde économique et les centres de recherche, permettant ainsi à l’université « d’assurer sa part de contribution à la machine économique ».
Hadjer Bouazizi