Les services de la Sûreté de wilaya d’Alger ont procédé à l’arrestation de trois (3) individus et à la saisie de plus de cinq (5) quintaux de viandes impropres à la
consommation, a indiqué mercredi un communiqué de ces services. L’opération a été menée par les éléments de la 9e Sûreté urbaine d’Aîn Naâdja relevant de la Circonscription administrative de Bir Mourad Rais, en présence des services de l’Inspection du commerce et de la répression de la fraude, suite à des informations faisant état d’un individu qui vendait des viandes blanches au niveau d’un entrepôt secret, sans aucun respect des conditions d’hygiène et de conservation, précise le communiqué. La descente a permis, selon la même source, de « saisir une quantité importante de viandes blanches et des entrailles de volailles, d’ovins et de bovins impropres à la consommation humaine ». L’opération s’est également soldée par « l’arrestation de trois (3) individus en flagrant délit et la saisie de 5,60 quintaux de viandes et d’entrailles congelées pour non-respect des conditions de santé, de conservation et d’hygiène », ajoute la source.
Une fois les procédures légales achevées, les suspects seront déférés devant le parquet territorialement compétent pour « étalage et mis en vente de matières impropres à la consommation humaine, non respect des règles obligatoires de conservation des produits de consommation, et pratique d’une activité commerciale en l’absence d’un agrément sanitaire et d’un registre de commerce », conclut le communiqué.
Quatre morts et 162 blessés sur les routes ces dernières 24 heures
Quatre (4) personnes ont trouvé la mort et 162 autres ont été blessées dans 121 accidents de la circulation survenus ces dernières 24 heures à travers plusieurs wilayas du pays, selon un bilan rendu public mercredi par la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Djelfa où deux (2) personnes sont décédées et une autre a été blessée, suite à deux accidents de la circulation, souligne le communiqué. Les secours de la Protection civile de la wilaya de Constantine sont intervenus, durant cette période, pour prodiguer les premiers soins à trois personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’un chauffage au domicile familial dans la commune d’El-Khroub. Les mêmes unités ont procédé, d’autre part, à l’extinction de six incendies urbains et divers à Alger, M’Sila, Tizi-Ouzou, El Tarf, El-Meghaïer et Béchar.
États-Unis : plus de 15,5 millions d’enfants infectés par la COVID-19
Plus de 15,5 millions d’enfants aux États-Unis auraient été testés positifs au coronavirus depuis le début de la pandémie, selon le dernier rapport de l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) et de l’Association des hôpitaux pour enfants. Plus de 66 000 de ces cas ont été ajoutés au cours des quatre dernières semaines, selon le rapport. Plus de 13 000 cas de COVID-19 chez les enfants ont été signalés au cours de la semaine qui s’est achevée le 23 mars. Au cours des six derniers mois, le nombre hebdomadaire de cas d’enfants signalés aux États-Unis s’est stabilisé à une moyenne d’environ 30 000 cas, selon le rapport. Les cas signalés représentent probablement un « sous-dénombrement substantiel » des cas de COVID-19 chez les enfants. Il est nécessaire de recueillir davantage de données spécifiques à l’âge pour évaluer la gravité de la maladie liée aux nouveaux variants ainsi que les effets potentiels à plus long terme, estiment les auteurs du rapport. Il est important de reconnaître que la pandémie a des effets immédiats sur la santé des enfants, mais nous devons surtout identifier et traiter les effets à long terme sur le bien-être physique, mental et social de cette génération d’enfants et de jeunes, a indiqué l’AAP.
Marcher 8.000 pas une ou deux fois par semaine réduit le risque de mortalité
Marcher 8 000 pas, soit près de 6,4 km, une à deux fois par semaine réduit de façon importante le risque de mort précoce, selon une étude publiée mardi. S’il est connu que la pratique d’une activité physique régulière réduit le risque de mortalité, l’étude publiée dans la revue JAMA Network Open s’intéresse aux bienfaits pour la santé d’une marche intense seulement quelques jours par semaine. Les chercheurs de l’université de Kyoto et de l’université de Californie à Los Angeles ont analysé des données portant sur 3 101 adultes américains. Ils ont constaté que ceux qui marchaient 8 000 pas ou plus, une ou deux fois par semaine, avaient 14,9% moins de chances de mourir sur une période de 10 ans que ceux qui n’atteignaient pas ce palier. Pour ceux qui faisaient ces longues marches trois à sept fois par semaine, le risque de mortalité tombait encore davantage, de 16,5%. Les bénéfices sur la santé de ces randonnées de 8 000 pas ou plus, une à deux fois par semaine, semblent encore plus marqués pour les personnes âgées de 65 ans et plus. « Le nombre de jours par semaine où quelqu’un marche 8.000 pas ou plus a été associé (lors de l’étude) à un risque moins grand de mortalité cardiovasculaire et de toutes les autres causes », selon les scientifiques. « Ces travaux suggèrent que les individus peuvent obtenir des bénéfices importants pour leur santé en marchant seulement quelques jours par semaine », poursuivent-ils. Pour cette étude, les chercheurs ont étudié les pas quotidiens recensés par les participants entre 2005 et 2006 puis étudié leur mortalité dix ans plus tard. Parmi les participants, 632 personnes n’ont pas réussi à atteindre la limite de
8 000 pas au moins un jour par semaine, 532 personnes les ont atteints ou dépassés une à deux fois par semaine, et 1 937 personnes l’ont fait trois à sept fois par semaine. En moyenne, les Américains marchent 3 000 à 4 000 pas par jour, selon les données de la Mayo Clinic, qui précise que la marche en tant qu’activité physique régulière peut réduire le risque de maladie cardiaque, d’obésité, de diabète, de pression artérielle élevée et de dépression.
Royaume-Uni : le stress au travail coûte 28 milliards de livres par an
Le stress lié au travail ou à l’épuisement professionnel, appelé aussi « burnout », coûte chaque année au Royaume-Uni, 28 milliards de livres, soit près de 32 milliards d’euros, et cause 23,3 millions de jours d’arrêt maladie, selon une étude publiée mercredi.
Les Britanniques « sont plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé mentale que dans n’importe quel autre » des pays concernés par cette analyse, indiquent les auteurs de cette étude réalisée par un assureur français et le centre de réflexion économique britannique CEBR.
Leurs conclusions se basent notamment sur un sondage de l’institut Ipsos auprès de 30 000 personnes âgées de 18 à 74 ans dans 16 pays et territoires à travers le monde.
Ce dernier montre que 21% des adultes britanniques sont en détresse émotionnelle, devant les Etats-Unis (17%), la Belgique (11%), la France (10%), la Chine (10%) ou encore la Suisse (9%). « Près de la moitié des Britanniques ne sont actuellement pas dans un état de bien-être mental et risquent l’épuisement professionnel, ce qui a un impact significatif sur l’économie et les entreprises du Royaume-Uni » , note l’étude.
L’étude relève néanmoins des signes d’amélioration Outre-Manche, « avec une baisse de la stigmatisation associée aux problèmes de santé mentale » et une hausse marquée du nombre des personnes qui, à l’inverse, sont en « très bonne santé mentale »: elles représentent 23% des personnes sondées.